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Terrorisme d’un concept Par: Bouchkhar Hammou je sais plus ou à écrit Nietzsche qu’il faut se méfier des mots et la vigilance devra être grande quand il s agira d’un concept. Le malheur c’est là le défaut de l’émission culturelle diffusée par la chaîne Franco-Allemande ARTE du 3.10.04 qui pour thème le livre dans le monde arabe. la notion en question sera le monde arabe car il est une entité abstraite, avec des conséquences néfastes pour un espace qui ne cesse de rectifier les tickets, qu’on lui imposent le silence qui a régné longtemps se dissipe pour laisser place de voir toutes ses abus que subissaient le nord d afrik, ou le grand Maghreb au lieu de continuer de l’attacher à cet orient. Il n’est pas suffisant de parler l’arabe et faire le culte de ses fous pratiquants pour devenir ou d’appartenir à cette entité. Et même dans un tel choix il restera absurde, et tout les romans cherchant à bleuir l’occident non naïf n arrivant pas à nous détourner de notre realite. le mot d’ordre que donne Benjelloune on conseillant les touristes à qui il écrit d'ailleurs de lire un roman mieux que d acquérir un guide touristique puisqu’il aidera à poser la main sur l’ âme de la société, ne convient pas à ses écrits. En tout cas, ses romans n enseignent que le déracinement et s’il y a place pour un berbère, un passage dans tel roman c’est pour le traiter comme un déraisonné, comme avec les yeux baissés et il ne mérite pas qu’on parle des injustices qu il subit dans son quotidien. Notre romancier ne voit l’injustice s’exercer qu’en Israël, quand au pays il ne sera qu’un gisement à exploiter, même s’il cherche à nous persuader de son indignation c’est le contraire qu’il faut attendre de lui, vos n’avez qu’à les cris des gens de tazmammarte singés dans cette lumière aveuglante. Il est un métaphysicien de l’orient même s’il se nourrit des occidents. L’erre de la police avec cette émission de metropolis n’est pas révolue, dans cinq paragraphes quatre par mis eux traitent le grand Maghreb et le berbère n’est mentionné qu une seule fois avec Asiya Djebar, oh non c est irritant . avec Brahim el_koni le traitement était pertinent et le commentaire très convaincant mais il ne faut pas oublier la façon de segmentation dans laquelle on a parlé de lui car en parlant d’un Twareg le berbère ne peut pas ressentir qu’on parle d’un amazigh, au moment où il restera le seul intellectuel qui promeut la voix des habitants du grand maghreb: berbère tout justement. C’est vrai Brahim (pense en twareg, tamazight, parle l’arabe et lit en russe), ce qui lui vaut d être métaphysicien du désert. Les medias étrangers ne cessent de nous donner espoir de retrouver grâce aux documents qu’ils nous ont lègués comme matériaux de notre histoire. Mais avec cette émission une autre terreur s’ajoute à celle que nous recevons chaque soirs sur nos écrans, et elle a faillit être une déception totale. Depuis que l élite du grand Maghreb lève sa voix pour donner cette Unité fausse qui a trahis l’histoire et le sang de résistance, les gens commencent à ne plus confondre religion, qui devra être affaire personnelle pas plus, et langue arabe et le Maghreb continuera sa lutte pour une vraie promulgation de la langue amazighe, et désormais le Maroc ne peut trahir son appartenance au monde arabe et s’i utilise l’arabe ce n était pas par choix mais une fatalité imposée par les démagogues et les acteurs politiques et pour combien des émissions et programmes les berbères resteront les oubliés de l histoire.
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