|
Un bla-bla qui trompe ses auteurs! Par: Zaid Ouchna Une secte constituée des grands ventres et des petites têtes s’est vue pour la quatrième fois pendant 16 ans se casser les dents et perdre dans des compétitions de candidatures les plus médiatisées au monde en un score sans appel: 4 à 0 soit un record de débandades jamais égalé. L’usurpation du nom «tout le Maroc» y est usité pour cette fin depuis 1988. Après quatre défaites consécutives, le Maroc par voie de conséquence affecte son image de marque à cause des perdants habitués. Évidement la honte ne tue pas, après tout l’objectif recherché ici est de se faire des bénéfices énormes en investissant l’argent du contribuable. Le football domine les esprits, tout le monde le sait, l’organisation de la coupe du monde dans cette discipline est donc un événement planétaire. Beaucoup d’enjeux rentrent en lice notamment les domaines dits chasses gardées du pays. Il y a lieu de se donner en parade aux yeux rivées de part et d’autre. Il faudrait alors dissimuler le coté résigné aux oubliette et montré un pays oriental tourné vers le reste et d’autrui! Manque de pot, il est question ici d’une candidature d’un pays Africain pour son propre continent. Comme quoi le voleur se dénonce des fois par soit même. «Goulou Meghribeyya», s’avère une monnaie sans valeur. Lors de ces seize années et de ces quatre candidatures supposées marocaines, un seul groupe d’une même secte est toujours aux rênes pour la présentation du dossier de «tout le Maroc»! Conformément aux règles et aux coutumes de la maison les frontières de «tout le Maroc» refont surface. Elles étaient établies depuis l’an 1944 dans un village à la ville de Fès: celui des membres de la secte. Il n’est pas question de céder une seule loque aux dégringolades, à tout le reste, puisqu’il s’agit de l’organisation de leur coupe du monde pour leur macrocosme. Ils se sont organisés autour de trois axes de travaille: 1—Les médias internationaux et locaux. 2—Les infrastructures 3—Les retombés économiques. Les médias: Il est à saisir cette opportunité unique en son genre car on doit présenter le Maroc au monde entier selon les convictions du groupe. La méthode adoptée n’est plus étrange, par la mystification usuelle ils, les membres, pensaient pouvoir gagner une bataille médiatique à leur galbe. En effet, la première image du dossier du Maroc présente un minaret d’une mosquée dans le bourg avant de terminer sur la grande mosquée du monde à Casablanca. Une bavure qui n’échappe à personne bien évidemment. Comment vous voulez accueillir une compétition sportive planétaire et donc cosmopolite et vous vous servez d’une religion, une et unique? Il en est de même pour ces flux des adjectifs qui coulent à flot pour dire aux autres que le Maroc est un pays arabe! Pourtant tout le monde sait que nous sommes tous africains mais pas tous Amazighs et encore pas tous musulmans. Les contrevérités n’organisent pas la coupe du monde de football, de loin s’en faut .La manipulation est donc de taille miniature! Quand aux médias locaux, l’illustration nous vient du sieur Hassan Fatih animateur de l’idéologie arabo-musulmane variante sport à la télévision des marocains: 2M. Sans scrupule aucun, il crie proéminent à qui veut l’entendre que nous sommes des arabes, aidé en cela par son hoir Bouttebsil qui a perdu le sens du dialecte marocain à force de mimer les orientaux. Ils se prennent pour des arabes plus que des arabes alors que leur prétendus frères les ont confinés aux derniers rangs par le biais des Egyptiens! Ils ont même l’audace de blâmer le cameramen Suisse qui, selon eux, ne montre pas suffisamment, ou pas assez, leurs protégés. Ah oui! Vous dites ça maintenant? Et vous alors qui insultez, aujourd’hui , toujours et encore, le peuple Amazigh qui paye vos salaires et sur la télévision de son pays? En voilà bien une première: le patriotisme dans le racisme! Les infrastructures et les retombées: Toujours selon le dossier de la secte, seul le Maroc aux frontières «régies» est pris en considération, c’est à dire le triangle d’or. Les autoroutes, les stades, les hôtels et les trains ne sont pas à implanter n’importe ou! Il y a Fès, Meknes, Rabat, Casablanca voire Tanger pour cela. Les sociétés des familles se chargeront bien entendu des services et des sévices nécessaires car l’administration donc de l’état apporte sa garantie. La coupe du monde ne doit donc pas être d’aucune convenance ni à Nador, ni à Khnifra, ni à Midelt, ni à Errachidia, ni à Tinghir, ni Alhuceima, ni à Ouarzazat ni à Tiznit et ni à personne d’autre! Comment voulez-vous laisser des infrastructures modernes être d’une quelconque utilité aux Maroc inutile? Le verdict du 15 mai 2004 est tombé! Il est d’une probité qui a fini par rattraper la parabole et le bla-bla d’il y a soixante ans. Conclusion: Uhdiddou, l’Amazigh symbole de la sagesse et de la clairvoyance a laissé gravée dans les mémoires, les nôtres en tout cas, l’histoire suivante . S TMAZIGHET: « Idda Uhdiddu iman d mimmis s anfag (aérodrome) g Taddaret Tumlilet. Yannay iberdan, yannay asetti n ‘train’, yannay taskkalya itteddun yili lghaci ghifs, yannay isufag (des avions) s ttalin inejda, yannay tisuka (avenues) g ttenyuddun imezdagh… yannay mayed igen ka. Inna-yas i mimmis: -Mag ufan wi a mimmi anecta d adrim? Mimmis: Idrimen-nsen! Uhdiddu: Mayed ten ilan? Mimmis: Llan Ifasiyen, ilin Islawiyen, d Irbadviyen, ilin nnik ayet Taddaret Tumlilet. Uhdiddu: Iwa a mimmi? - Mek idd tighrad ayed ghursen, ad idella rebbi tinnegh! -Mek idd ccewiyet ayed cwan, ad idella rebbi tinnegh! -Idd tukki ayed asen-tka, ad idella rebbi tukki-nnegh! -Iwa idd tukerda ayed agh-ttakeren, pat ur nemsamah ar dat rebbi! Mimmis: Tudert ayed ran, pat ten tella-yasen g ufus. Uhdiddu: Ur ggwidegh hill ghas addag nemmet, sersen-agh-t digh dinn! »
|
|