L'exigence
amazighe
Par:
Ouachrine Houssa n'Henna (Paris)
Plus le temps de regarder en arrière,
quand on veut vivre et tenir le fil des lumières
qui éclairent la voie de nos lendemains
et fécondent le présent par le génie de nos mains
qui ouvrent le grand legs de nos téméraires aïeux
notre terre préservant nos savoirs généreux
où nos tendres chants parlent herbes et ruisseaux
car d'une langue maternelle, toujours à l'assaut
des fonds et formes, et conquérante éternelle
des monts et plaines animés d'images spirituelles.
la conscience amazighe;
Elle grandit et vibre à chaque saison printanière
quand s'ouvre l'herbier des dieux berbères
pour offrir aux martyrs d'une sublime expression
qui n'eut pour souffle que l'amour d'une chanson
ou de simples mais vrais mots berçant l'enfance
des jeunesses berbères qu'indignent l'arrogance
de la perfide méconnaissance érigée en morale
obscurcissant nos augustes et divines chorales
que versent dans nos mémoires toujours allumées
nos aèdes amazighs et tous ceux qui ont rythmé
la vie d'une patrie mère et de ses fondateurs
Massinissa et père Gaya ces dignes précurseurs.
(Tudert i
tamazight,,Paris, mai 2004)
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