Khadija
Bouali: Une continuité du frère Charjan, le célèbre peintre de Ouarzazate
Par: Moha Mallal
L’artiste est l’un des éléments qui
complètent un paysage, une situation, un concept ou une idée. Le don peut
circuler dans les gens et dans les familles comme le sang et le corps. le vrai
artiste est lui qui est cherché par l’acte.
Khadija Bouali est née en 1974 à Boumalne du Dadès, dans la fameuse famille
artistique des Ait Bouali:
Sœur de: Abdelhkim ex professeur des arts plastiques a Marakech, qui a laissé
l’art, pour aboutir au fou spiritualisme jusqu’à maintenant; Charjan, le fameux
artiste peintre du sud, le Van Gogh du Maroc comme ces professeur en France
l’appelaient depuis 1969, il a enseigné les arts pendant 20 ans avant de laisser
tous pour se suicider a la fin, grand joueur du luth et poète; Addelilah
l’artiste timide disparu dans des conditions inconnues a Rabat; Boubker et Omar
sont orientés aussi vers l’art de décorer et de s’exprimer dans divers styles.
Les premiers artistes Bouali sont considérés comme une grande perte pour l’art
Amazigh au sud Est du Maroc.
Seule Khadija essaie de lever encore ce flambeau des pinceaux et des palettes
plus haut; afin de sauvegarder cette grande continuité artistique dans la
famille, et briser ce vide triste qu’ont laissé les trois premiers frères.
Khadija est marquée par le style de son frère Charjan, dont elle garde l’aspect
et encore quelques unes de ses créations; bien sûr il est le père du technique
scorpion: (la réalisation des portraits et des paysages uniquement avec la
technique des ombres en utilisant l’encre de chine ou le brou de noix).
Son style est d’une grande simplicité, il dégage en même temps une beauté des
traits et des couleurs, c’est un réalisme figuratif poétique, dont Khadija aime
traduire la femme Amazighe dans tous ces costumes traditionnel, et les aspects
de son quotidien.
Elle aime beaucoup dessiner, et commence a franchir les portes de la toile et la
touche.
Khadija est l’une des femmes du sud du Maroc qui mérite être encouragée, afin de
briser ce conflit qui existe depuis longtemps entre les autorités et les
artistes.
Khadija Bouali expose chaque année au C.E.R.K.A.S à la kasbah de Taourirt, du 20
avril au 20 mai a l’occasion du moi du patrimoine mondial, avec l’aide de
Monsieur le délégué de la culture.
(Mallal, Ouarzazate 2006)
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