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Le printemps amazigh a été kidnappé par l'obscurantisme arabe Par: MAZISSE BAHADDOU (LYCEE SIDI DAOUD)
ASSGASSE AMAYNOU ASSEGASSE IGHOUDANE ASSEGASSE AMEGASSE Le printemps amazigh embaume finalement ces champs arabes pourris par la moisissure de la dictature oligarque. A bas le despotisme à bas la dictature et à bas le totalitarisme Réclament les jeunes rebelles de TAMEZGHA. Un soulagement alors après de longs siècles de l'humiliation du mépris et de la mascarade. Le printemps amazigh souffle de nouveau. Pour mieux cerner cette problématique qui constituera notre fil conducteur; il serait préférable de faire un survol général autour de la mouvance internationale. Cette dynamique politique et sociale a donné naissance à une prise de conscience chez les nouvelles générations assoiffées d'une vraie indépendance et d'une vraie liberté. Alors peut-on parler d'un vrai printemps amazigh? Peut'on dire que le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et la Libye ou même l'Egypte Sont en voie d'une démocratisation culturelle qui protège l'identité amazighe et valorise la géographie de Tamazegha. Doit'on dire que les imazighens doivent être fiers de leur saison florale? Pour répondre à ces questions nous tenterons de mettre la lumière sur quelques exemples de pays cités ci-dessus: Nous commençons par la Tunisie qui a été détruite par la France pendant la période coloniale mais après une fausse indépendance elle a été mise entre les mains sales d'une poignée d'hommes qui gèrent l'état sous la tutelle française. Un historien cite avec un ton satirique: «nous devons savoir que les français sont chassés et sortis par la porte mais ils sont entrés par les grandes portes des palais». Quelques décennies après le destin veut que Gafsa Titawine AAbidine et quelques régions tunisiennes amazighes riches de phosphates s'embrasent. Les militants de ces zones depuis 2008 ont internationalisé leur problème en parlant de leur situation précaire. Tous les moyens médiatiques ont été mobilisés afin de sensibiliser les jeunes à une fin immédiate du régime. A SIDI BOUZID le jeune BOUAAZIZI s'immole et devient le premier martyr et le symbole de la révolution mondiale. Enfin La décadence et la déchéance brutales et fatales d’ une dictature moisie et pourrie. Rien n’était si brillant si grotesque si cocasse si burlesque si carnavalesque que ce Zinne enlaidi par le despotisme affreux et le joug horrible. Il a pris ses jambes ! Il a retroussé ses manches ! j ai bien compris je vous ai bien compris mon cher peuple dit il. Comprendre après quoi? Après ces génocides ! Ces massacres ! Ces tueries ! Or La France n n’a pas souhaité sa bienvenue ! L’Italie non plus. Vient le tour du fameux Hosni Moubarak ou le protecteur du virus israélien. Avec un ton satirique un jeune homme déclare : «il est le président de la république démocrate israélienne». 31 ans de pouvoir ! Quel pouvoir ! État d’alerte état de siège et de joug. L’Egypte s’est écroulée par le surendettement la corruption l’opportunisme et le népotisme. Bref il a époustouflé son peuple il a tracé le chemin vers un gouffre profond et il a retardé le train de développement. La foule continue son chemin vers le palais présidentiel. Les youyous les chahadates les slogans et le bombardement constitue Il a été déboulonné par la volonté la puissance et la bonne foi des jeunes. Or les imazighens de l'Égypte ne sont pas encore écoutés. Quant au fou ! Le cas pathologique ! Le Paroniaque le schizophrène le symbole de la mégalomanie l’auteur de la plus grande théorie la théorie verte. Il a perdu sa légitimité il a raté tout son parcours. ses discours burlesques absurdes et vétustes comme son armée ne flatte personne. Son aspect vestimentaire cocasse et multi couleurs fait du lui un charmeur de serpent de Jammaa Elfna qui a perdu sa caisse de serpents. Son allure africaine ou arabe ou on ne sait plus le rend pareil à un Gnaoui primitif à la recherche d’ un singe à l’ enceinte des grandes jungles de la cote d’ ivoire ou de la guinée Bissau .. Ses grimaces opaques et futiles révèlent une personnalité qui nage dans un désespoir lourd et immense. Il n'a pas oublié la question amazighe qui constitue une horrible AFFAIRE pour lui. Les imazighens sont victimes de la fameuse trilogie : la disparition, la guillotine ou l'exil. En révélant sa tendance xénophobe et amazighophobe il ne cesse pas de remâcher ces mots: « les femmes qui apprennent la langue amazighe à leurs enfants leur allaitent du poison «. Quand un soi disant chef considère une langue comme un poison; cela veut dire que ce dernier est atteint de cécité ou de mégalomanie. Il n'a jamais mis dans ses calculs que ces même imazighens méprisés vont le déboulonner et le détroniser.. Mais les apparences sont trompeuses surtout quand on se rend compte qu’il est parmi les premiers milliardaires du monde; ses palais et ses châteaux sont construits sur les os et le sang de son peuple. Ce peuple tribal subdivisé par la terreur et par et la torpeur. Les Kdaddfas conte les Tibous les Nasssiites contre les Touaregs et les mercenaires contre les révolutionnaires. Maintenant je crois que vous avez tous les indices nécessaires pour détecter notre héros barbare. Le conseil transitoire de Moustapha ABDELJALIL a nommé une équipe gouvernementale sans prendre en considération le rôle étonnant des imazighens pendant la guerre contre KHDDAFI . Certainement ils ont encore du chemin à faire puisque leur victoire a été volée. Après les élections tunisiennes les islamistes et monsieur Elmarzouki partagent le pouvoir et promet un DEMAIN LUMINEUX. Ils ont vendu les palais de la honte de la prostitution et de la drogue ils ont nommé une assemblée constituante et ils ont libéré les ex détenus. Mais tout cela reste insuffisant dans la mesure où ils n'ont pas encore mis le doigt sur les motifs de la crise qui a provoqué les premières étincelles de la révolution tunisienne. Ceci dit que le problème qui a secoué l'état depuis 2008 les régions amazighes productrices des phosphates ainsi que Gafsa de Titawine et autres région n'a jamais trouvé d'issue. La réconciliation et l'indemnisation, restent toujours formelles et sans conviction. Le gouvernement est nommé sans voir de militants amazighs qui ont participé à la révolution. C’est vrai que les fantômes sont partis mais les ogres continuent de sucer le sang des victimes. Au pays des pharaons on assiste à un spectacle des pouvoirs maléfiques. Le conseil militaire de Lmouchir s’est emparé du trône et liquide les putschistes. A la manière de son ex patron il joue le chat et la souris en exposant ses muscles devant un peuple époustouflé affamé et assoiffé. Quant aux frères musulmans ils contrôlent de loin le paysage affreux et attendent les sièges parlementaires. Ensemble ils ont trahi Sayed Kotbe par leur opportunisme. Au Maroc le régime a tout anticipé : réformes Élections referendum et constitution d’un gouvernement islamiste. Pourtant le 20 février continue son gémissement sans prêter les bonnes oreilles aux flatteurs de la monarchie royale. Les militants de ce mouvement nouvellement créé gagnent sur le terrain et s’acharnent jusqu’ ‘ au bout. Qu’en est’ il de l’amazighitude? Pour répondre à cette interrogation nous devons évoquer la plus grande cochonnerie du monde selon un politologue visionnaire. Selon cette tendance l’alliance des partis pan arabistes pro- makhzen avec les islamistes pjdisstes pro monarchie constitue le signe d’une fin apocalyptique tragique. Ironie du sort les ennemis d’hier s’allient s’associent et se marient. Il s’agit d’un mariage bleu ou noir qui prépare une progéniture illégale plongée dans la bâtardise. Les populistes et les partis qui instrumentalisent la question amazighe pour des raisons individuelles mangent ensemble et boivent le pot de la victoire avec les hordes du régime. Maintenant la formation gouvernementale s’annonce sans aucune homogénéité. Est-ce que ces partis de l’atlas n’ont pas froid aux yeux quand ils défendent la bérberitude et ils s’allient avec les diables? Mais bon quand il s’agit de la politique tout est permis: coopérer avec le démon ou vendre sa Mère peu importe. N’a t’on dit un jour que la politique n’a pas de cœur. A vrai dire c’est une espèce de proxénétisme politique et de prostitution morale. On sait très bien que AABASSE ET SES CLANS BEN KIRANE ET SA troupe ont attaqué l’amazighitude ils l’on démoralisée et ils l’on dévalorisée avant les élections et depuis belle lurette N’est t’il par le chemin de leurs ancêtres. Donc qu’attendez vous de cette poignée d’hommes. c’est le pire qu’il faut attendre. C’est la vraie démocratie quand monsieur le chef du gouvernement insulte la majorité des marocains? Une autre blague le parti des paysans de l’atlas prend le porte feuille de l’intérieur. On lui donne la matraque et la cravache pour saper les chômeurs les indignés et les laisser pour compte. Cette attitude n’est jamais celle des imazighens. Tout ce carnaval et tout ce folklore ne sont qu’une espèce de tromperie constitutionnelle et une duperie nationale. Soyez patients et vous le constaterez vous-même. Leur slogan de base c’est tous contre la corruption. Maintenant ils ont eu le poste de la justice mais cette devise sera abandonnée. C’est vrai qui il y a des hommes propres et honnêtes mais le gouvernement bis et celui de l’ombre joueront un rôle macabre. Youssoufi l a dit déjà dit : «Nous avons eu le gouvernement mais le pouvoir est resté entre les mains infernales et invisibles.» Peut être la serpillière et la tanière abritent quelques agents des coulisses noires. Une autre question s’impose et se pose. Pourquoi les Aadlisstes ou les enfants de Yassine se sont éclipsés et ont déserté les manifestations de 20 février. Sont’ils dérangés par le mouvement amazigh? Ou sont ‘ils intimidés par les filles laïques? Sont’il s menacés par le makhzen? ou tout simplement ont ‘ ils signé un compromis ou un contrat sale avec le régime. Grosso modo nous pouvons constaté que les panarabisstes et les islamistes déclarent un mariage de plaisir. Ils ont saboté toutes les promesses ils ont foulé tous les principes et ils ont abandonné le peuple qui leur a offert sa confiance. Ils ont gravi les échelons en disant : oui à l « amazighité oui à l l’amazighité oui à la justice sociale non à la corruption oui à l’état de droit et oui au bonheur du peuple. Or il parait qu’en montant les escaliers la corde à été cassée et le peuple époustouflé en bas de l’échelle crie haut et fort sans échos. A vrai dire l’histoire se refait la bourgeoisie française a volé la révolution des pauvres en 1789. Maintenant en Egypte en Tunisie en Libye les islamistes s’emparent du pouvoir mais leurs tribunaux ont ouvert le feu sur tous les corrupteurs. Or au Maroc c’est un jeu de marionnettes les barbus light ou blancs pjdisstes ont eu le gouvernement sans avoir le pouvoir ni la puissance de gérer les dossiers épineux de l’ arnaque et de l’ escroquerie. Quant à la question amazighe elle déclare déjà son deuil puisque les diables ont déjà acheté son linceul. Mes sœurs et mes frères amazighs de la Kabylie, du Maroc de tenerife de Siwa de Zuwara et Titawine vous devez savoir que nous avons trahi nous ancêtres Chéchong yougrten Massinissa Yoba 1 Yoba 2 tihia Bentachfin el kH tabi Zayani et autres Par notre silence et notre engourdissement. A bas la peur a bas la dictature à bas l’injustice ! N’oubliez pas que tout responsable politique qui sème l’injustice, la corruption et l’oppression récoltent la révolution . A LA PROCHAINE REVOLUTION ECRIT PAR MAZISSE BAHADDOU LYCEE SIDI DAOUD JANVIER 2012
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