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mrayur  2004

(Octobre  2004)

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Tamazight

Tamazivt jar ticli tamaçäayt d usikz unãib anaktam arkkak

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Les re-damnés de la terre

L'enseignement de tamazight: un recul inquiétant

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هل حدثوك يوما

دورة تكوينية لمفتشي الأمازيغية

بيان كنفيديرالية الجمعيات الأمازيغية بالشمال

بيان جمعية إفني

تعزية

 

Les re-damnés de la terre

Par: Le Cercle des républicains auressiens de Montréal

Le mouvement de revendication de l’identité amazighe et son combat pour la reconnaissance du tamazight comme langue nationale et officielle sont en passe de réaliser, si ce n’est déjà fait, une trajectoire politique et sociologique de portée historique pour peu que l’on se donne le temps de mesurer, sereinement, le chemin parcouru depuis le printemps amazigh du mois d’avril 1980 pour ne pas aller plus loin.

Le fait amazigh n’est plus tabou en Algérie, il s’est imposé comme une réalité politique et sociopolitique indéniable du paysage politique national et dont l’affirmation solennelle est incontournable n’en déplaise au système politico-militaire figé dans son anachronisme et ses mécanismes récurrents de rapiéçages conjoncturels.

En ces moments sombres de l’agitation politico -médiatique du pouvoir en place, tout auréole de la victoire à la Pyrrhus du candidat des généraux, l’Algérie se reconnaît de jour en jour en cette force politique émancipatrice, sûre de ses convictions citoyennes et résolument républicaines, à savoir le mouvement citoyen et identitaire.

De surcroît, les millions de citoyens qui n’ont pas pris part au scrutin du 8 avril scellé d’avance dans les sphères du pouvoir, sont autant de preuves que le peuple sait reconnaître les siens et discerner le bon grain de l’ivraie.

Dans cette latente oeuvre d’émancipation politique du peuple algérien, le mouvement amazigh est et demeurera la cheville ouvrière et détient un atout considérable qui décidera de l’issue fatale pour le système: la gestion du temps.

Du jeune étudiant assassiné en plein restaurant, de la cité universitaire de Ben Aknoun au meurtre de Maatoub Lounes, en passant par la liquidation physique à la sud -américaine de Massinissa Guermah, aux milliers d ‘autres citoyens imazighen de Kabylie emprisonnés ou disparus, la liste serait trop longue pour énumérer les noms de chaque martyr de la république. Le Djurdjura tout comme les Aurès ont été à la pointe du combat libérateur et de nouveau l’histoire comme pour s’en excuser les interpelle pour une énième mission historique: La restauration de la nation algérienne dans un État républicain.

(Par: Le Cercle des républicains auressiens de Montréal)

 

 

 

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