|
Il faut éradiquer la violence. Par: Oulghazi hsaine Dernièrement, le secteur universitaire marocain a connu un afflux de la violence au milieu estudiantin. Effectivement, les actes de violence perpétrés à l’université d’Agadir par des étudiants panarabistes racistes contre les étudiants militants de la culture amazighe et à la cité universitaire d’Errachidia où des indécrottables étudiants du groupuscule ‘’Annahj addimocrati Qaïdi’’ qui ont été encouragés par des instigateurs amazighophobes récalcitrants qui défient le discours royal et s’opposent aux droits légitimes du mouvement culturel amazigh pour recourir illégalement à la violence et commettre bêtement des incidents graves. En faisant l’usage des armes blanches et des barres en fer. On déplore le décès de certains étudiants et plusieurs autres blessés, on dirait qu’il s’agit du bilan d’une guerre déclenchée entre deux armées régulières! Ce scandale a laissé chacun prendre une position: certains choisissent d’être contre ce malheur indigne qui a secoué l’opinion publique, d’autres sont pour cette situation catastrophique, une partie trouve le plaisir de prendre la position du spectateur, alors qu’une autre partie préfère prendre une position neutre et, malheureusement, l’Etat de droit musulman qui connaît parfaitement les conséquences de la violence se trouve sans gêne et s’écarte de la norme sans prendre une décision ferme! Qui gagne et qui perd? C’est clair, le peuple marocain est désavantagé et nul n’est gagnant! Devant le mutisme total des responsables, il serait possible de classer ces actes parmi les crimes perpétrés contre Imazighen au nom des Etats de la rive sud de la Méditerranée. Ou bien imazighen sont encore condamnés à vivre la transition des années de plomb aux années de calvaire? Pour remédier à cette ignoble désorganisation, il suffit d’instituer d’abord l’égalité entre les races humaines, d’admettre le pluralisme des cultures et des civilisations, de sensibiliser le public pour qu’il soit persuadé que le racisme n’est pas toléré qu’on soit démocratique, progressiste, réactionnaire, musulman, catholique, juif ou irréligieux. Ensuite il faut éradiquer tout acte de violence par l’instauration de la justice sociale, le respect des libertés publiques et des droits naturels de l’homme et du citoyen. Cela requiert inévitablement de se référer aux réalités concrètes et sensibles notamment: la suppression radicale de toutes les formes de l’hégémonie dictatoriale, la reconnaissance constitutionnelle de l’amazighité et la proclamation officielle que tamazight est l’identité de base de tous les marocains. Du fait qu’Imazighen ont le tempérament calme et très sociable, il faut aussitôt retrouver le droit chemin pour éviter de tomber maladroitement dans une hécatombe. Ceux qui préfèrent consacrer leur vie à la cupidité dévorante, pour que les autres souffrent toute leur vie, doivent ressentir les obligation envers eux-mêmes et savoir qu’il est, en conséquence, temps de normaliser aussitôt et pacifiquement les difficultés qui ne cessent de surgir de toutes parts, avant de chercher à saisir un tribunal d’exception suprême pour juger ces étonnants litiges et sans attendre que le pays tombe dans un véritable chaos particulièrement quand les victimes de la réaction agressive se procurent les moyens pour se faire justice. Montaigne avait raison de dire: «il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux».
|
|