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  2006

(Mai  2006)

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L'amour dans la poésie amazighe

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Journées culturelles amazighes à l'univ. d'Agadir

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هروب الأمازيغ من التجريد كخلاص

لماذا لا ينتقدون من يتطاول على اللغة الأمازيغية؟

صراح مؤقت لمدينة أشّاون

الفيدرالية والحكم الذاتي للصحراء

توظيف التاريخ في رواية "جار أوجار

بعض الأشكال التعبيرية ذات الطابع الاحتفالي

رصد لمادة التراث الشعبي في كتب التراجم

الشعر الأمازيغي بالريف

هل تصبح الأمازيغية لغة رسمية بمليلية المحتلة؟

حوار مع الفنان حستي

هوية مزورة

مائدة مستديرة حول التمييز العنصري

كرنفال امعشار

لجنة نساء أزطّا

تهنئة بمناسبة السنة الكردية الجديدة

بيان تضامني لجمعية تانوكرا بتنغير

بيان للحركة التلاميذية ببومالن دادس

أنشطة ثقافية لجمعية اناروز

تعزية جمعية أمنزو

تعزية جمعية تانوكرا

 

Université D’Agadir: Journées culturelles estudiantines du MCA.
Par: Ali Haddouchi (Assif n Dadès Warzazate)

Les étudiants «Righouches» , étudiants Sud-Est du mouvement amazigh ont organisé du 13./03/2006 dans l’enceinte de l’université Ibnou Zouhr Agadir trois journées d’activités culturelles sous le thème: "Tous ensemble pour une reconsidération du Sud-Est". Un calendrier aux conférences très riches, parmi les thèmes qui ont été exposés on citera: Histoire du Sud–Est marocain, Anthropologie de la poésie Amazighe, La situation économique socioculturelle du Sud-Est et bien d’autres sujets…
Cependant un conflit relativement imprévu a été déclenché entre les étudiants du mouvement Amazigh et ceux des provinces de Sahara marocain, ceux-ci naturellement habitués à l’art de la provocation ont réussi par excellence à perturber le déroulement des activités et en annuler certaines. Malgré ces incidents violents et fâcheux que l’université d’Agadir a connu durant la semaine, le militant Omar Zanifi membre de l’association Azemz - préalablement invité par le mouvement culturel amazighe- a tenu à donner sa conférence sous le thème: L’actualité de la cause Amazighe. Une audience très nombreuse composée largement des étudiants a assisté à son exposé dans lequel il a soulevé l’état de transition de la cause Amazighe, une transition qualifiée d’après lui de lente et d’immobilité due à la création de l’ircam et à la réussite du système marocain à apprivoiser l’élite amazighe. D’un autre côté omar zanifi a mis en évidence d’autres facteurs influents sur l’état d’inertie de la transition de la cause amazighe au Maroc relevant selon lui des événements régionaux et internationaux: l’échec de l’expérience de l’Aarouch en Kabylie et du recule en matière des Droits de l’Homme sur le plan international, la promulgation de plusieurs lois qui vont à l’encontre des libertés générales. L’Amazigh est toujours selon lui en pleine effervescence et qu’elle est à l’image d’une lave qu’on essaye de refroidir et de déterrer dans le glacier des panarabes, et que les ennemis de la cause font tout leur possible pour tuer dans l’œuf les initiatives alternatives qui prennent leurs racines dans le champ associatif en relation directe avec la volonté de la composante Amazighe. La dimension folklorique dans laquelle l’amazigh stagne et s'embourbe doit passer à la vraie dimension, à savoir celle d’un grand projet social démocratique que tout amazigh soucieux espère.
Dans son exposé Omar Zanifi a donné une alternative à l’état actuel de la cause amazighe. Une alternative qui se ressource dans les origines, plus clairement le retour à l’Histoire pour une meilleure union solide et très forte entre les composantes amazighes. D’après la même source, la force des Amazighs passe plus que jamais par la coordination entre les forces actives de la cause amazighe ayant un seul et unique souci: la résurrection de la langue , de la culture et des droits amazighes loin de l’opportunisme et de l’exploitation de la cause à travers des feintes minables et lucratives qui ne font que ralentir et emprisonner la cause Amazighe dans les tiroirs des Panarabes et des Amazighophobes.
Omar Zanifi a souligné aussi que la cause amazighe souffre et s’engouffre dans un certain communautarisme qui prend sensiblement forme au sein du mouvement culturel Amazigh ainsi que le mouvement Amazigh. Il ajoute aussi que l’élite amazighe prend le tour d’ivoire comme siège confortable et que celle-ci a du mal à se rendre à l’évidence pour une meilleure communication avec la large population, la position actuelle de l’élite amazighe est en quelque sorte pour lui une manière de placer les bœufs derrière la charrue. Toujours d’après lui, la popularisation de la cause amazighe est une réalité vivante et que sa renaissance ne demande pas de passer par quatre chemins, mais bel et bien de la désenclaver des mains des opportunistes et de tous ceux qui scandent le slogan: «l’Amazighe est la cause de tout le monde», néanmoins sans jamais lui rendre un jour le moindre des services. Alors que c’est plutôt le contraire, la cause amazighe se trouve dans le rôle inverse, celle d’une grande vache aux grandes mamelles à la disposition de Monsieur tout le monde.
(ouhddouch@hotmail.fr)

 

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