L’intraitable PI veut aller contre le courant.

Par: oulghazi hsaine

Le parti de l’Istiqlal «PI» fondé par l’élite de la bourgeoisie fassie est connu, depuis sa création, par ses tendances politiques ségrégationnistes et amazighophobes. Les lauréats de la karaouine cherchent à dénaturer la nature, ils ont violemment lutté contre l’existence amazighe au Maroc! Ils font arbitrairement de la ville de Fez la capitale scientifique et spirituelle arabo-andalouse! Ils divisent le Maroc en une partie utile et une partie inutile pour maintenir l’écart du développement entre les régions de notre cher pays.

Le gouvernement marocain, formé par les partisans istiqlaliens et leurs partenaires est fort quand il s’agit d’opprimer le peuple amazigh, il baisse la tête quant il s’agit d’actes provocateurs qui touchent défavorablement l’intégrité territoriale de notre pays. En effet, le gouvernement istiqlalien se limite de dénoncer et inciter les marocains ingénus à manifester contre la visite provocatrice du roi d’Espagne aux villes marocaines spoliées; il dénonce la tenue du congrès par la prétendue RASD, soutenue par le gouvernement algérien qui nargue le gouvernement marocain, sur la zone tampon marocaine de Tifariti. Le gouvernent appelle l’ambassadeur du Maroc accrédité à Dakar pour expliquer la confusion qui a affecté les relations diplomatiques maroco-sénégalaises bouleversées par la déclaration intentionnelle du partisan des séparatistes et membre du parti politique socialiste sénégalais.

On reproche aux partis politiques arabo-musulman, généralement fondés par la bourgeoisie citadine qui sacralise l’arabe, le manque d’intérêt qu’ils manifestent à l’égard des droits légitimes amazighs. Les intellectuels militants amazighs qui mettent en garde les autorités marocaines sur l’urgence d’une reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle du pays, sont condamnés injustement pour l’atteinte à l’ordre public!

Malgré le discours du feu le roi Hassan II du 20 août 1994 qui explique clairement la disposition royale à marquer une avancée dans le chemin de la reconnaissance de l’amazighité et l’adoption du caractère Tifinagh «la graphie amazighe » par SM le Roi Mohammed VI pour transcrire la langue tamazight, l’institut royal pour la culture amazighe ‘’IRCAM’’ est bloqué, il fait face aux institutions gouvernementales amazighophobes qui boudent ses décisions. L’introduction de l’amazigh dans le cursus scolaire marocain reste aléatoire il ne jouit pas d’aucun statut: c’est la démocratie dénaturée dans notre Maroc musulman que l’on proclame emphatiquement un pays démocratique qui s’engage à respecter les droits de l’homme!! Le gouvernement marocain est-il démocratique? Ou bien, s’agit-il d’un gouvernement fidèle aux devises insignifiantes auxquelles on reproche un caractère ambigu de son analyse surtout quand il s’agit de déterminer une étape de transition démocratique?

En raison des irrégularités enregistrées durant, la chambre des représentants reçoit des réclamations pour annuler certains résultats du scrutin du 07 septembre 2007, mais la décision politique n’est pas encore présente pour envisager ce genre de protestation.

Au nom du 1er ministre istiqlalien, le gouvernement marocain cherche à dissoudre injustement toute assemblée politique qui tend à défendre les droits légitimes du peuple marocain amazigh! Par cette initiative inadmissible, le gouvernement marocain défie:

- Les directives royales qui encouragent la promotion de la langue tamazight en sa qualité de richesse nationale qui appartient à tous les marocains.

- La loi divine qui a instauré l’égalité entre les langues du monde et entre les cultures de l’humanité entière.

- L’Islam qui n’est non seulement une religion, mais, il incarne le projet d’une société et d’un système de valeurs socioculturel, il défend le principe de la diversité culturelle, il n’impose pas un système culturel homogène et pour ces raisons il a pu se diffuser de manière rapide et brillante.

- La déclaration universelle des droits de l’homme quelque soit la race, la couleur, le sexe, la religion, les opinions ou les richesses de l’être humain.

- La charte de l’ONU qui proclame la volonté d’assurer le maintien de la paix, de favoriser le progrès social et de promouvoir la démocratie dans le monde.

- La déclaration internationale sur les droits des peuples autochtones.

C’est merveilleux, malgré que les leaders de l’idéologie arabo-musulmane font de l’arabe une langue sacrée, Abbas Lfassi qui promet d’interdire la reconnaissance de l’amazigh et promouvoir la langue arabe au détriment des autres langues s’adresse aux investisseurs marocains du monde par une langue qui n’est pas la sienne, il dit en langue française que «le Maroc est un grand chantier!» dans le but de les séduire par ses promesses par un nouveau chantier marocain ‘’Annajat’’! Que dieu préserve les marocains de toute éventuelle fâcheuse démarche qui vise nos investisseurs, ils doivent se méfier. Mr le 1er ministre doit encore savoir que les conditions préalables pour le décollage économique de la société traditionnelle, se caractérise par un ensemble de transformations structurelles:

-Le développement de l’infrastructure socio-économique d’une société à vocation agricole à une société à vocation industrielle.

-Le développement de la production agricole de façon à rétribuer l’industrialisation et préparer le marché pour les produits manufacturés.

-Le développement de l’esprit d’entreprise.

-Le respect mutuel des valeurs des autres afin de faciliter une véritable communication culturelle entre les peuples.

-Le développement en général est un phénomène qu’il faut aborder avec une grande ouverture d’esprit pour que les mutations qui se produisent deviennent les grands jalons de l’histoire des civilisations.

-Le développement stratégique, politique, économique, social etc. dépend essentiellement de l’avenir des cultures.

D’où il faut investir dans l’éducation et la recherche scientifique pour parvenir au bon résultat

En Cette année 1428 de l’hégire correspondant à l’année amazighe 2957, Mr Mohamed ELyazghi, vêtu d’un uniforme blanc est apparu à la TVM1 en direct des lieux saints de l’islam, il n’est plus le secrétaire général de l’USFP, il est limogé de la fonction du leader de l’idéologie arabo-baâtiste, il est devenu l’haj Elyazghi. On se demande si vraiment son pèlerinage pourrait effacer tous les péchés commis contre le peuple amazigh, contre sa langue, contre sa culture, contre son l’identité, contre sa civilisation et… ou bien, l’haj aura toujours des comptes à rendre devant le bon dieu? A qui va-t-il demander le pardon? En fait, la loi divine porte un message dynamique basé sur le changement dont l’initiative dans les domaines politique, économique, social et culturel revient à l’homme. La parole de Dieu est très claire à ce sujet: «Dieu ne change rien en un peuple tant qu’ils n’ont rien changé en eux-mêmes ».

Le second secrétaire de l’USFP Mr Abdelouahed Radi préfère tenir un poste de responsabilité au gouvernement que de rester militant aux rangs du parti présumé socialiste dirigé par un comité central bourgeois. Pour s’accrocher solidement il exhorte les magistrats et les responsables judiciaires des tribunaux marocains à s’adhérer à une réforme radicale et profonde du secteur judiciaire. A ce propos, il a souligné la lourde mission qui incombe au secteur en l’occurrence le renforcement de la sécurité, la protection de la démocratie et la garantie du droit de toutes les institutions économiques et sociales. Mais, de quelle sécurité peut-on parler dans un pays où nos enfants mineurs s’exposent au danger de l’enlèvement, dans un pays où la démocratie exclut le peuple autochtone, dans un pays où les droits de l’amazighité sont bafoués? C’est l’illusion séduisante!!

L’ancien ministre marocain des finances Mr Fathallah Olaâlou qui vit en copropriété dans un appartement à Rabat, selon sa déclaration, est en pèlerinage à la Mecque aux frais du ministre des finances saoudien. Ce n’est pas une aumône ni un cadeau entre amis, c’est un échange d’intérêts au dépens des deniers de l’Etat!

Malheureusement, les dirigeants arabo-musulmans ne tolèrent pas la compétence, pour cette raison le gouvernement marocain dédaigne toutes les œuvres marocaines à caractère culturel, artistique etc. En répondant à la question du Journal Hebdomadaire sur le retard au niveau du savoir, Mr Mehdi Elmandjra avait dit: «Le déficit du monde arabe en matière du savoir par rapport à l’occident est dû à nos structures mentales et à l’incompétence des dirigeants des pays arabes. Ils n’ont pas voulu prendre conscience de l’importance des compétences ».

Le peuple marocain compte une majorité ethnique amazighe d’où la reconnaissance constitutionnelle de sa langue maternelle amazighe est obligatoire pour régénérer le démarrage d’un développement tout azimut du pays dans le cadre d’une diversité unie.