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Collectif Azayku Communiqué L’association Iderfin pour la culture et l’art a été empêchée le dimanche dernier (18/03/2006) de tenir son activité de signature des livres de deux activistes Amazighs Said Baji et Mustafa Antara. En considérant que cette association fait partie de notre collectif, nous condamnons l’interdiction dont elle était victime, et cela signifie que l’Amazighité est encore un Tabou politique dans notre pays, et que les Imazighens sont encore les victimes de la politique Makhzenien de quelques personnes tirant bénéfice de la richesse de notre pays et savourant des souffrances et des crises du peuple marocain. L’interdiction de l’association Iderfin, est une suite de l’activité d’empêchement qui touche notre collectif, surtout après l’agression sauvage de notre coordinateur à Tiznit par le Pacha de la ville, et le refus de nous donner un récépissé de dépôt de dossier. Nous considérons l’interdiction (dont notre association était victime) comme une offense à tous les citoyens Amazighs et à toutes les organisations Amazighs Démocrates et indépendantes. Nous avons également appris les jugements injustes par la cour de première instance à Aguelmim (deux mois avec sursis contre 4 militants de l’association Tifawet à Taghejjijet), des jugements politiques dénotant que la justice au Maroc n’est pas indépendante. Nous déclarons notre soutien inconditionnellement avec Iderfin et les quatre militants de Tifawet, et nous dénonçons la politique Makhzenien qui touche les citoyens de notre patrie. Finalement, nous accusons L’État marocain de sa responsabilité qui n’a pas d’objectif que l’extermination totale de l’identité Amazigh. Et puisqu’il ne peut pas être un accusé et un juge en même temps, on ne peut jamais demander à cet État de sauvegarder notre culture et notre patrimoine, mais nous appelons les nations unies et les organismes internationaux des droits de l’homme pour intervenir rapidement et immédiatement afin de protéger les citoyens Amazighs et enlever l’injustice infligée sur eux par les organes de l’Etat. Pour le bureau collectif Le coordinateur du collectif Azayku Abderrahim Chhaibi
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