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Quelques
notes sur le «Latif» du racisme au Maroc: «Yudven ufunass, qden axemmas» Par:
Hassan Banhakeia (Université d’Oujda) Pour
El Medlaoui Lemnabhi
Que dire de «La pétition
contre le racisme» couronnée d'un sous-titre grotesque «Le combat continue»?
De quel combat s'agit-il au fait? Combattre qui? Qui sont les ennemis du
Maroc? Comment les reconnaître? Le seul ethnonyme «présent» dans le texte
est «amazigh»! Regardons de près les institutions, les formations
politiques, les médias, et cet adjectif s'avère le grand absent - celui
qu'on efface sans hésiter! Comment un effacé peut-il agir réellement?
Comment un absent peut-il être un ennemi présent? Cette pétition est
un autre “Latif”: si le premier en 1930 appelle à la fraternité et à
l'union des marocains (imazighen et arabes, égaux maintenant dans les droits
et les devoirs !), le second cette fois-ci (paru à la veille de
l'anniversaire 72 du dahir dit berbère) appelle au lynchage d'une partie de
ces Imazighen qui osent se souvenir de cette fraternité et de cette égalité
dans les droits... I.-
Qu'on me permette de parler, messieurs! S'il vous plaît,
ministres, professeurs, directeurs, journalistes, ou en gros, grands
intellectuels réalistes, il est temps de jeter dans le brasier des siècles
d'ignorance, d'ineptie, de métamorphoses et de fausses vérités... Prétendre
infuser la démocratie dans l'esprit marocain, par le biais de propositions
d'exclusion et d'équivoque, semble devenir un exercice beau et absurde pour
les uns, et un jeu dangereux pour les «pyromanes» d'une société juste en
construction. Par conséquent, prétendre légiférer par l'absurde est un
acte de destruction raisonnée. Cette voie démocratique, tellement espérée,
s'avère un cheminement à rebours, pas dans le sens d'une autocritique afin
de faire de l'absent un présent, mais dans le sens d'un resserrement pour que
rien ne change, et que tout paraisse en pleine évolution et mis dans le
processus du changement en vue de faire de l'absent un enterré pour de bon. A
titre d'illustration, le “mithaq” de l'enseignement, la fameuse liste des
prénoms, et comme dernier acte démocratique cette pétition contre le
racisme... Qu'on me permette
encore de parler, raciste que je suis! Raciste, pour vous, ressemble fort bien
à un constructeur de la démocratie, à quelqu'un qui veut faire de la
survie, l'expression de la vie même. Au Maroc, hélas, tout nous rappelle la
phrase du révolutionnaire Nicolas de Chamfort: «Pour avoir une idée juste
des choses, il faut prendre les mots dans la signification opposée à celle
qu'on leur donne» (Maximes et pensées, caractères et anecdotes, chapitre
III, 1795). Cela est vrai au Maroc: tout est à prendre à l'envers, et dans
la confection de cette pétition s'incarne parfaitement cette philosophie.
C'est pourquoi, il est inutile de se voiler la face, la vérité apparaîtra
un jour, cruelle pour les hypocrites insupportable, et pour les victimes une
interrogation à résoudre. Grâce à
l'hebdomadaire franc, «La vérité» du 26 avril 2002, je viens de découvrir
une liste «de luxe» formée de plus d'une centaine de défenseurs de la démocratie
et de la lutte contre le racisme, et une autre «de racistes reconnus» comme
extrémistes et régressifs. Qui est raciste au Maroc? Qui ne l'est pas? Ce
n'est pas à partir des propos d'un Berrada qu'on va dire que tous les fassis
sont amazighophobes (exemple qu'on ne cite pas dans la pétition, l'innommé),
ou à partir des propos d'un Amezyan qu'on va dire que les imazighen sont xénophobes
(exemple d'illustration existant, le nommé). Et on parle aussi d'argumentaire
qui construit des thèses racistes au Maroc? Depuis quand défendre sa langue,
sa culture ou sa foi est un ensemble d'acte racistes? A ce moment-là, tous
les pays démocratiques seraient des dictatures. Dire ouvertement je
suis amazigh, je parle tamazight, je demande qu'on reconnaisse mon identité,
qu'on ne déracine pas ma langue, qu'on n'efface pas ma culture, qu'on me
reconnaisse comme citoyen... Où est le racisme dans tout cela? On ose donc parler
dans la pétition de dignité; qu'entend-on par ce respect dû à une
personne, à un citoyen marocain? Est-ce le fait de l'effacer sur tous les
plans et de le voir se taire, se résigner au destin fabriqué toutes pièces
par les hommes, et quand il commence à implorer pour avoir ses droits légitimes
lui qui remplit ses devoirs de citoyen, on y voit instinctivement la révolution
destructrice de toute l'humanité? Ce n'est pas une pétition
du mépris, comme le disent les militants, c'est tout autre chose il s'agit de
la pétition de la méprise. 11.-Pétition
banale: Comment s'organise
cette pétition? Tout d'abord, le titre «Le combat continue», proche d'un
autre titre «Mein Kampf» (Mon combat) écrit par le politique socialiste
Adolf Hitler (à cette époque-là en 1924, avant son ascension au pouvoir),
se présente comme un artifice médiatique, de là électoraliste. Cette pétition
détruit plus qu'elle n'incite à
construire une démocratie. Ce texte, aussi léger
et farfelu qu'il soit, comment peut-on le signer? Et par des intellectuels...
Signer, ce n'est point singer. Signer, c'est écrire. Signer, c'est partager.
Signer, c'est composer. Cette pétition, conçue par tout le monde sauf par
les autochtones, a tous les sens possibles: il n'est que d'ausculter les
phrases pour y voir une intention diabolique, propre des temps de
l'Inquisition, de la Chasse aux Sorcières ou de l'Ordre Nouveau hitlérien. Nous y remarquons
aussitôt: a)par la structure,
digne d'un procès, la force du dit l'emporte sur la précision du «caché» b)la généralisation,
élément moderne et démocratique au niveau des lois, n'y figure point. Où
est-elle alors la loi objective? c)l'esprit de la pétition
est de mépris total, voire de méprise: les dits ennemis sont distinctement
jugés; d)le texte se
construit à partir d'un argumentaire banal à la recherche de préjugés «légers»,
alors que le réel pose des questions plus réalistes -Que dire de l'interdition
de la langue amazighe dans toutes les institutions du Maroc? Est-ce bien cela
une «démocratie acquise aux valeurs universelles»? -Que dire de l'éradication
de la culture amazighe de tous les lieux d'être? N'est-ce pas cela un «délit»
de racisme courant? -Que dire de la
prohibition des prénoms amazighs? Est-ce là une position de dignité
commune? -Que dire de l'altération
des patronymes, de l'histoire... ? Est-ce cela la richesse de cette identité
marocaine? e)une
reconnaissance d'une «démocratie en construction»: peut-on construire le
Maroc en excluant les autres? Jusqu'à quand va durer cette construction de
destruction? f)une loi «a
priori» élaguée... C'est grâce d'une part à la juste remarque de M.
Boudhan, et d'autre à la confession retorse de El Medlaoui dans un article
d'opinion publié dans «Almustaquil» (24-26 mai 2002). que je me rends
compte de l'absence de la dimension linguistique dans la pétition. Nous avons
là une confession «in absentia» de l'apartheid «linguistique» en Afrique
du Nord. Pourquoi la langue ne fait-elle plus partie du groupe : «Langue,
religion, ethnie, sexe », ces quatre ingrédients sine qua non qui déterminent
un propos comme raciste? Les prétendus démocrates ou gardiens de la démocratie
ont élagué «intelligemment» la langue pour trouver le parfait «alibi»
afin d'éviter de se retrouver un jour le banc des accusés. Sachez, ô pauvres
gens qui signent, qu'«au commencement était le Verbe». Autrement dit, la
langue se trouve au-dessus de tout, parce qu'elle est tout: plus efficiente
que la religion proprement dite, proche de la Création («et le Verbe était
avec Dieu; et le Verbe était Dieu.»), plus déterminante que l'ethnie, et au
dessus des «imperfections» des sexes. Sinon.., une autre question est à
poser: Cet effacement ne peut-il donc signifier que tamazight doit être légalement
omise des structures de l'Etat? g)Une pétition
pro-raciste... Voilà une pétition raciste, au sens propre du terme, que l'idéologie
arabiste ramende d'une main fine. Oui, raciste. Le juif demeure le cousin,
mais le berbère est loin, inconnu, ennemi, étrange à la tribu, «exogène»...
C'est pourquoi, le cri «Le sirocco arabiste souffle sans cesse sur le Maghreb»
s'avère une menace réelle. Après ces
remarques, d'autres questions se posent: quel est le soubassement de ce
combat? Créer des illusions pour les élections ou pour la construction d'une
société juste? Après les manuels, les reportages, les articles, la
constitution, voilà le tour de la société civile à réprouver i'amazighité,
à former des fronts fascistes... Par ailleurs, ce
qui est à constater: les mouvements politiques au Maroc sont à refonder. Ce
qui est de notre conviction: leur projet de société est dépassé, voire
hors de l'histoire d'un pays moderne. Ce qu'il faut réclamer: créer une société
juste pour tous les marocains où la loi punit quelques-uns et récompense les
autres, mais réforme indistinctement la société corrompue pour la mettre
sur la voie de la démocratie, au-delà des calculs misérables des partis
caducs et désespérés. III.-
Qu'est-ce que le racisme au Maroc? Le peuple marocain
est uni dans sa diversité, faut ne pas le rappeler. C'est de la réalité réelle.
Il ne devient pluriel que dans les manifestations de ses institutions, faut
aussi le dire. C'est une autre réalité créée par les hommes de la bonne décision.
Et que veut créer encore cette pétition? Un autre “Latif” qui ne dit
point: «Rabbana la tufarriq baynana wabayna ikhwana lbarabira» -refrain
qu'il faut entonner à tout moment, pour se rassurer de la construction de la
démocratie... Précisément, il
n'y a pas de comportement raciste au quotidien dans les rues, mais oui dans
les institutions. Le racisme au Maroc est de nature institutionnelle, il est
parfaitement institutionnalisé. Le comble du ridicule, ce sont bien ces hauts
responsables qui signent cette pétition qui sèment les graines de la
discrimination. En outre, il y a quelques «militants» amazighs qui signent
contre eux-mêmes. Un masochisme intéressant à étudier ou un état d'âme
fabriqué toutes pièces par le hasard objectif (surréaliste). Le raciste
marocain est un intellectuel masochiste, imbu de soi. Le masochisme, c'est de
signer contre son être, son identité... Ce masochisme est à lire aussi
comme un sentiment de mégalomanie. Y a-t-il quelqu'un qui lance des pierres
sur sa propre maison? Certes, ce sont les Imazighen, qui disent «mi rheqq di
baba-c, taregwhed ghar-s ». Mais où est le «rheqq » dans tout cela? Si étrange que
cela paraisse, je viens de me découvrir. Je suis, faut se le confesser, très
raciste. Il a fallu des décennies pour me découvrir en un laps d'une minute,
grâce à la lecture de cette pétition illuminée. Qui, amazigh que je suis,
extrémiste je suis, et peut-être de surplus, je suis très raciste. Qui, au
fond tous les Imazighen sont des racistes. C'est leur façon d'être. Méchants
qu'ils sont car en extrémistes ils vivent. Cela n'est pas une constatation.
C'est la réalité de ce peuple qui pour parler en foule, utilise
convenablement d'autres langues. Pour regarder la télévision, il n'a pas
besoin d'entendre sa voix qui ronronne, mais oui les autres qui sont très
différents, parler de façon civilisée à sa place. Pour aller à l'école,
il faut qu'il apprenne à oublier ce qu'on lui a appris à la maison avant
d'apprendre ce que les autres entendent lui enseigner dans l'école de
Monsieur Abdellah Saâf. Des droits, qu'est-ce qu'il en sait? L'amazigh est
raciste, il ne peut pas avoir des droits. Dites-le à Monsieur Mohamed Aujjar!
L'amazigh ne saura jamais s'en servir... L'amazigh est extrémiste
car il a des partis politiques qui mènent ce pays vers une crise insoluble!
Crise d'identité. Crise économique. Crise sociale. Crise de foi. Crise démocratique.
Crise d'être amazighement amazigh. Demandez des réponses à ces sigles PPS. PSD,
RNI. USFP, Alternatives, TV5, BCM, Finance-Com, AFAK, Al Akhawayn. ISA, BP,
ENA... Non, ne demandez rien à ces hommes-sigles qui ne peuvent
s'exprimer, demandez des comptes aux hommes, fabriqués par des spermatozoïdes
amazighs, qui se cachent indolemment derrière elles. Les Imazighen sont
racistes parce qu'ils sont arabophones. Ils sont très racistes parce qu ils
ne sont pas complètement arabistes. Et parmi les Imazighen, il y a des
auto-racistes: des prétendus militants amazighs se revendiquent «contre les
Imazighen»! Il ne suffit pas de crier racisme aux autres «qùi sont démunis,
sans droits légitimes» pour qu'on vous prenne pour démuni, victime et vrai
démocrate! C'est bien cela l'histoire du racisme au Maroc. IV.- Les règles du
racisme au Maroc Au fond, c'est le
verbe «aimer» qui détermine l'esence du racisme: si on aime l'autre, on
n'est pas raciste. Si on n'aime pas l'autre, on est raciste. Y aussi le verbe
«tolérer»... Citez une chose, à travers l'histoire du Maghreb arabe, qui
puisse démontrer que les arabistes aiment et tolèrent les Imazighen. Ce
grand amour hante encore les coeurs des maîtres tolérants et habite les
corps esclaves. Cette pétition me
rappelle surtout des scènes tragiques dans les premiers romans de Richard
Wright où le Noir ne pouvait dire, devant les fausses accusations d'un Blanc,
ni oui (car une punition s'ensuivra logiquement: il est coupable), ni non (car
une autre punition est sûre: il dément les propos du Blanc). Faut-il adopter
ces positions devant cette pétition? Cette pétition va au-delà d'une scène
tragique; elle se veut mécanisme à employer comme légal, juste et démocratique.
Elle est un autre maillon d'asservissement. Elle a ses propres règles de
fonctionnement - au fond il s'agit de normes anciennes. Voilà quelques-unes
de ces règles: 1-Inversion des rôles:
quiproquo presque parfait Tout ce qui se
rattache à la culture autochtone du Maghreb s'avère sujet à des équivalences
«duales» et «duelies», voilà le premier déséquilibre. Amazigh, cette
victime dite bourreau; amazighité, cette identité dite intolérance;
amazighisme, ce discours dit chaos d'être; tamazight, cette langue dite verbe
pécheur. Alors, s'il y a une démocratie en construction, ce système ne peut
que mouvoir sur ces équivalences et jamais sur une autocritique constructive!
Où est cette autocritique tant attendue? Au lieu d'une pétition de guerre,
ô fameuses sigles, avancez une autocritique! De même, là, derrière,
quelque part, dans la tête de «ces uns» qui ont écrit la pétition, il y a
de la politique basse, celle des fossoyeurs de la démocratie qui ne veulent
rien entendre de l'autocritique, de la justice qui doit réparer ses erreurs
d'antan, de l'histoire à récrire correctement... Le même quiproquo
surgit objectivement au moment de lire les noms de la liste «de luxe ». Qui
est qui? Pêle-mêle les hommes apparaissent de parfaits sigles car les
masques tombent... 2-Confusion: «Divise
pour régner» Les signataires,
fins observateurs et intellectuels aux convictions solides, pourquoi ne
font-ils rien pour intégrer réellement tamazight à l'école, pour punir les
articles qui insultent constamment l'héritage amazigh? Je vois là les noms
du ministre de l'éducatin nationale et du ministre des droits de l'homme.
Mais ces deux ministères optent plutôt à punir «de façon forte» encore
la victime. De quel combat s'agit-il au fait? De piétiner un blessé à mort.
Est-ce cela un combat? Là, délit de non assistance à une personne mais à
toute une ethnie en danger d'extermination... Pire encore, où va s arrêter
ce combat qui continue? Pourquoi ne pas punir de manière forte toute
discrimination sur la base de la langue? Je crois, là, vous les signataires,
seriez les premiers accusés, les premiers à être pénalisés «lourdement».
Là, je salue votre souci d'intellectuels de «mauvaise foi». Où est votre
souci de la démocratie, de la justice, de l'égalité... ces valeurs
universelles? Ces valeurs ne peuvent reposer dans votre pétition / «liste
noire» à argumentaire étroitement électoraliste et arriviste. Les signataires
signent la fln de l'illusion. Voilà, leur courage: dire les choses dans leur
crudité... 3- Le nommable et
l'innommable Peut-on qualifier
quelqu'un (qui n'a pas de nom) de quelque chose? Que veut dire ici nommer les
Imazighen? Pourquoi qualifier les islamistes de «régressifs»? Sont-ils pas
alors ces extrémistes amazighs également «régressifs»? Ou bien sont-ils
par excellence une force démocratique «progressiste»? Non, j 'ai oublié:
les progressistes sont les signataires! Point, de minables opportunistes... Pour El Medlaoui,
l'initiative est courageuse sur le plan moral! Le courage, est-il de nommer
certains et de passer sous silence le nom des autres? Pour lui, toujours,
cette pétition est à lire comme une initiative intelligente politiquement!
Point d'intelligence: les accusés ne peuvent jamais prendre la place des
innocents. Ce serait comme si on voulait changer de rôles dans une séance
d'un vrai tribunal. De même, l'écrivain, dans son article, en plus de rouler
dans un univers glissant de concepts qui sonnent faux, suit le même pas: il
insère «Tawiza» dans l'innommable, et «Kawaliss Rif» dans le nomrnable. 4-Pécher par excès de zèle L'article d' «accompagnement»
de El Medlaoui, de nature confuse, confond le lecteur par ses idées qui
courent dans tous les sens sans jamais convaincre. L'auteur se définit tantôt
engagé dans la lutte contre le racisme, tantôt un linguiste neutre. Autant
que je sache, il n'y a pas que la neutralité (souvent définie à tort et à
travers) dans tamazight, langue effacée de l'école et culture marginalisée
qu'elle se manifeste. Autant que je sache encore, il n'y a pas de science
pure, encore moins de linguistique pure. De l'idéologie est partout,
traversant, tissant tous les pans (objectifs, subjectifs). Tamazight n'est pas
un corps pris pour un cadavre à disséquer par des chercheurs, c'est un corps
qu'il faut guérir et mettre sur pieds pour qu'il vive. Voilà le combat qui
doit continuer... L'article tire dans
le sens d'évoquer des faits de la lutte amazighe. Il cite le poète Azayku:
il est emprisonné pour oser commencer la lutte amazighe qui construit la démocratie
au Maroc... Continuer ses pas n'est pas un péché. Un honneur plutôt. L'amazighophone
n'est pas mis à l'écart sur le plan linguistique et culturel, c'est encore
total. Ne soyez pas naïf En
conclusion... De cette pétition,
nous retenons 1-Si on se montre
violent, l'on peut être pardonné. Si on vole, l'on peut être pardonné...
Mais, si on signe contre quelqu'un, le pardon est impossible. Et si on signe
contre quelqu'un (avec qui l'on existe corps et âme), là c'est un acte
insensé, propre de Judas. 2-Le grand mal de
tamazight, ce sont les partis politiques et leurs brebis. Aucun parti ne
s’est opposé à cette pétition de luxe... Les élections sont proches... 3-Cette pétition a
une rhétorique makzénienne... 4-Il faut se méfier
des législateurs hâtifs, à l'approche des élections comme si elles étaient
les dernières... Dans une démocratie, et encore en construction, il y aura
toujours des élections.
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