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mon frère le Kabyle Par:
Afkir Harnmou Aouragh (Beni Tadjit)) Sur le sentier de
la gloire, tu mesures le temps qu'a duré vivant, l'hymne éternel de Tamazgha. Tu remets à tous
les âges L'éternité féconde
de ton histoire.
Par delà tous les
cieux nos martyrs sourient à toute la Kabylie
de Tamazgha. Aujourd'hui, sur
les cimes des tours, Les Kabyles
brandissent le drapeau multicolore, Que nul orage
n'arrive à faire succomber.
Dans ce coin du
monde o’ le vieux soleil S'éteint et porte
avec lui les noirs mensonges, Qui tentent depuis
toujours de sécher nos mers, D'o’ les comètes
ardentes Kabyles Viennent faire
luire les étoiles de l'immense
Tamazgha.
Ton génie ardent,
frère Amazigh, fait éclore les
rayons dans les nuits obscures, Eclaire les chemins
aux esprits assombries, Pour distinguer les
tours des forteresses de “Tilleli”
Le printemps
demeure toujours le printemps Semé par M'aamri,
Nlaatoub et Guermah. Avec leur sang, les
Kabyles, les Touaregues Irriguent les
fleurs asséchées par les vents.
Ainsi les générations
Amazighes demeurent les tulipes Odorantes du
Printemps dans les champs de la raison. Afkir Harnmou Aouragh, Beni Tadjit: 18/04/2002 |
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