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L’Observatoire amazigh des droits et libertés L’apartheid contre les Amazighs en Libye Le contexte en Libye est très mauvais depuis quelques années. Le dictateur Kadhafi fait la chasse aux militants amazighs libyens, beaucoup ont été inquiétés ou incarcérés dont les frères Bouzakhar, Madghis et Mazigh, membres du congrès de la jeunesse amazigh. Le régime libyen fait même la chasse aux militants amazighs libyens installés au Maroc en faisant pression sur les autorités marocaines. Les autorités marocaines menacées par le «Grand Guide Libyen» ont donc refusé de renouveler la carte de séjour à ces militants dont certains sont allés trouver refuge en Hollande ou aux USA. L>apartheid sévit en Libye et les autorités marocaines sont piégées par la question du Sahara, les Oil Libya et autres. Deux chercheurs marocains, historien et géographe de l>IRCAM (institut Royal de la culture amazighe), Mahfoud Asmhri et Hassan Ramou sont allés en mission scientifique pour une recherche sur les anciens greniers «Igoudar» de Tunisie et Libye. Nous n>avons pas eu de nouvelles d>eux depuis plus de 15 jours. Le régime libyen les a incarcéré. L>ambassade du Maroc essaie de négocier. Les deux chercheurs s’étaient d’abord rendus en Tunisie dans la ville de Tattawin puis allés en Libye le 14 Décembre 2010 pour se rendre dans la ville de Nalout (jbel el gharbi) dans la région de Nefoussa. Le dernier appel donné à sa famille par le Chercheur Hassan Ramou fut le 19 décembre, la veille de son retour vers la Tunisie puis le Maroc. Le régime arabiste de Kadhafi ne fait aucune différence entre une association, un congrès amazigh ou un institut de recherche. Quand c>est Amazigh, il réprime. Nous dénonçons l’apartheid que fait subir Kadhafi à la communauté amazighe de Libye et demandons la libération immédiate des chercheurs amazighs marocains Asmhri et Ramou et de tous les militants amazighs de Libye. De l’Observatoire amazighe des droits et libertés (OADL) |
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