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La nature humaine et l’amazighophobie Par: Hassan Oulghaz
S’il est difficile ou même impossible de corriger la nature humaine, il est forcément obligatoire de la comprendre convenablement et à juste titre. L’idée principale de ce thème structure en profondeur la question fondamentale d’une réflexion philosophique. Or, les êtres humains qui ont généralement un comportement répréhensible d’une manière qu’ils s’écartent instinctivement du thème éclairé et longuement attendu s’enlisent inconsciemment dans: «l’hors sujet». A cet effet, on ne conçoit naturellement que, quel que soit la nature de l’être humain, il est généralement sujet à se tromper. Si l’écrivain français Honoré de Balzac avait dit: «Il est surprenant de s’engager dans la réforme de la nation alors que l’on est incapable de corriger un seul individu dans ce pays», le philosophe anglais Thomas HOBBES qui a été envoyé à l’âge de quatorze ans à l’université d’Oxford pour étudier la philosophie nous expose le principe fondamental de la nature humaine. Il explique que: «la diversité des esprits naît de la diversité des passions, et la diversité des passions naît de la diversité des tempéraments, des humeurs, des habitudes, des circonstances, des éducations etc. et la folie est l’extrême degré de la passion; la puissance d’un être humain est l’agrégat de tous les moyens d’arriver à une fin, elle est ou naturelle, ou instrumentale». Au 16éme siècle, tandis que les hommes de sang faisaient retentir les temples de la doctrine meurtrière, ils distribuaient des poignards aux citoyens pour s’entrégorger et prêchaient la rébellion et la rupture du pacte civil., voyant de très près que les troubles qui allaient arroser de sang l’Angleterre étaient sur le point d’éclater et ce fit dans ces circonstances qu’il publia son livre du citoyen: Léviathan, l’accueil de cet ouvrage qui faisait grand bruit a été reçu du public avec quelques défenseurs et beaucoup d’ennemis et les conseils de ses amis l’attachèrent à l’étude de l’homme et des moeurs. Dans ce même cadre du thème de la nature humaine, un philosophe fortement attaché à sa patrie s’adressait au public, il disait: «Mes amis, mes concitoyens, écoutez-moi: ce n’est point votre admiration ni vos éloges que je cherche; c’est votre bien, c’est de vous-même que je m’occupe. Je voudrais vous éclairer sur des vérités qui vous épargneraient des crimes: je voudrais que vous conçussiez que tout a ses inconvénients, et que ceux de votre gouvernement sont bien moindres que les maux que vous vous préparez. Je souffre avec impatience que des hommes ambitieux vous abusent et cherchent à cimenter leur élévation de votre sang. Vous avez une ville et des lois; est-ce d’après les suggestions de quelques particuliers ou d’après votre bonheur commun que vous devez estimer la justice de vos démarches? Mes amis, mes concitoyens, arrêtez, considérez les choses, et vous verrez que ceux qui prétendent se soustraire à l’autorité civile, écarter d’eux la portion du fardeau public, et cependant jouir de la ville, en être défendus, protégés et vivre tranquilles à l’ombre de ses remparts, ne sont point vos concitoyens, mais vos ennemis; et vous ne croirez point stupidement ce qu’ils ont l’impudence et la témérité de vous annoncer publiquement ou en secret, comme la volonté du ciel et la parole de Dieu.» Est-il donc tout naturel de considérer que les hauts responsables gouvernementaux qui occupent les postes de décision de l’Etat se trompent? Chez nous, les derniers événements regrettables commis le lundi noir 08.11.2010 par une bande d’apostats gauchistes à Lâayoune ont bien révélé des choses qu’on n’aurait pas souhaitées. Il ne s’agissait pas uniquement d’un mouvement à caractère strictement social, autour des revendications au travail et au logement comme le conjecturaient préalablement les autorités marocaines, mais, il s’agissait d’une bande de mercenaires séparatistes égorgeurs, des tueurs et des vandales qui ont été recrutés, entraînés et finalement activés à partir d’un pays voisin, culturellement très proche de notre pays: l’Algérie. N’est-il pas une leçon pour le peuple et surtout pour le gouvernement marocain qui doit élaborer une stratégie et adopter une nouvelle politique sur le niveau intérieure et extérieure pour épargner les événements meurtriers qui menacent notre intégrité territoriale? L’Etat doit assumer correctement son devoir conformément à la loi en vigueur, il doit protéger les droits économiques, sociaux, culturels, politiques etc. pour tous les citoyens ; si le champ d’action de l’Etat est assez large, il doit. faire courir son intervention pour faire respecter les droits humains et des libertés publiques. Malheureusement, nos répréhensibles responsables poursuivent une politique qui manque d’objectivité dans le jugement et elle fait preuve de partialité dans ses décisions! Ils ne répondent guère favorablement aux revendications légales des citoyens que sous la menace et la violence! Ils négligent le rôle des ressources humaines qui dépasse celui des ressources naturelles ; désormais, le processus stratégique du développement global et durable et de la paix ne peut être conçu sans une démocratie fondée sur l’égalité et la liberté, ainsi, notre avenir dépendra du prix accordé à la vie humaine sans discrimination aucune. L’intervention atroce et sauvage caractérisée par une perte du bon sens et de réalité des forces de l’ordre marocaines à Sidi Ifni et à Tinghir où les citoyens, qui aspirent à un niveau de vie suffisant, se retrouvent confronté à la cruauté de la politique discriminatoire, ils revendiquent légalement leurs droits à caractère social et le droit au travail était-elle similaire à l’intervention mesquine et étriquée caractérisée par une sympathie sournoise des forces de l’ordre marocaines à Lâayoune où les séditieux séparatistes ont commis des actes criminels?! Si les habitants de Sidi Ifni, de tinghir et ceux de Lâayoune sont tous des citoyens marocains, pourquoi cette distinction scandaleuse et impardonnable?! C’est déshonorant, le fait de commettre les actes d’un sacrilège est un comportement indigne. Dans le cadre de l’intérêt supérieur du pays, les forces de l’ordre marocaines doivent aussitôt rectifier leur politique sécuritaire et renoncer à leurs délires! Au Maroc, comme dans tous les pays de l’Afrique du Nord, au nom de la démocratie aveugle et de l’islam politique, les revendications linguistique, culturelle, politique et économique du peuple amazigh ont été disconvenues et abjectement bafouées par les autoritaires xénophobes qui ne cessent d’occulter la glorieuse histoire du peuple amazigh! Dans le cadre de la coexistence fructueuse des langues et des cultures, les militants amazighs soutiennent objectivement la culture amazighe car elle permet d’avoir des repères et éviter les risques de l’aliénation et du syncrétisme culturel qui engendre une simulation qui tue la créativité et l’innovation chez le citoyen, ils apprécient, en revanche, les cultures des «autres». Mahatma Gandhi disait: «je veux que les cultures de toutes les terres soufflent à proximité de ma maison, aussi librement que possible ; mais je refuse d’être renversé par le souffle de l’une quelconque d’entre elles». Imazighen acceptent également les autres cultures, ils traitent suffisamment la culture arabe avec un égard qui inspire l’estime et la considération, ils n’ont jamais dévoilé le rôle négatif de la langue arabe et sa responsabilité dans le sous-développement socio-économique et l’asservissement culturel de notre pays, ils revendiquent pacifiquement l’égalité entre la culture arabe et la culture amazighe ; alors que les opiniâtres arabistes unitaires s’opposent injustement à l’enseignement de la langue Tamazight sous le prétexte que la langue arabe, la langue du Coran, est digne d’être la seule langue officielle du pays et l’enseignement de Tamazight (pour les bornés) est la division du peuple!!! Pour pouvoir éradiquer rapidement l’amazighité, au nom de l’opération de l’analphabétisme organisée dans les mosquées au Maroc, l’Etat arabiste frappe Imazighen au cœur, il soutient l’arabisation diligente des femmes amazighes déficientes intellectuellement sous le prétexte de pouvoir lire le coran en arabe!! Certains Imams de mosquée promettent solennellement leur appui à cette démarche qui revêt incontestablement un caractère xénophobe plus que religieux! Si certains islamistes bornés envisagent la nécessité d’opter pour la politique des seigneurs pour monopoliser l’interprétation et l’explication du message coranique de l’Islam aux masses populaires incultes d’autres islamistes vindicatifs s’opposent à la traduction du saint Coran sous le prétexte que la Oumma ne saurait lire le livre saint de l’Islam que dans sa version originale, et tant pis pour ceux qui ne comprennent que quelques parties ou rien du tout! Il est vrai que ces islamistes, aux idées extravagantes, divergent sur le contenu et la signification qu’il fallait attribuer à leur foi, ils défient les principes éthiques et la vision que l’Islam a apportés et, malheureusement, ils s’entretuent souvent à ce sujet!! Au nom de la culture arabo-islamique, ils imposent une idéologie fallacieuse, ils prescrivent la culture afghane aux marocains et ils leur prêchent de s’habiller à l’aphorisme des Talibans!! Ils adoptent la politique discriminatoire contre le peuple amazigh innocent et ils l’accusent arbitrairement d’être sympathisant au sionisme mondial!! A ceux-ci nous dirons que le peuple amazigh est un peuple tolérant et solidaire à sa culture et sa patrie, s’il dispose d’un corps diplomatique libre il établira les bonnes relations avec tous les peuples du monde mais il n’admettra jamais la violation de ses droits incessibles ; à ceux-ci nous disons: corrigez votre politique antipopulaire qui plonge la population dans un grand désarroi et à ceux-ci nous inculquons que la problématique de la langue arabe et sa difficulté d’accès pour la plupart des musulmans d’aujourd’hui, y compris les arabes, est une évidence pour laquelle une solution adéquate est vivement recommandée. L’arabe coranique n’est pas l’espéranto, elle n’est pas la langue d’usage des peuples musulmans et des arabes eux-mêmes, chacun a sa propre langue maternelle, et les prosélytes arabes de l’islam devraient arrêter de ressasser la pensée obsolète et les commentaires des adeptes du radicalisme intransigeant, ils devraient découvrir les éléments qui les unissent et leur permettent de vivre ensemble au sein d’une communauté saine sans porter atteinte à la personnalité au lieu de s’associer à une secte qui tue les esprits et robotise les hommes! Ils devraient militer pour traduire fidèlement le saint Coran dans toutes les langues et même tous les dialectes du monde, ils encourageront de ce fait les gens à se convertir massivement à l’islam. Pour faire déceler au monde les lignes directrices à travers le contenu des messages divins, une exégèse érudite et globale du coran devrait commencer dès aujourd’hui. Pour les vrais racistes qui sacralisent la langue arabe et se demandent ironiquement que va leur donner l’enseignement de la langue Tamazight, nous vous demandons qu’est-ce que vous a donné l’enseignement de la langue arabe? Savez-vous que si ce n’est pas l’effort, la diligence et l’activité intellectuelle des éminents spécialistes des peuples qui parlent l’anglais, la langue anglaise ne donnera rien à l’humanité? En conséquence, toutes les langues sont congénères et le message divin doit être traduit à toutes ces langues parlées par tous les peuples du monde. La langue Tamazight avec sa graphie millénaire «Tifinagh» est notre langue, nous voulons qu’elle jouisse des ses droits naturels, nous voulons la promouvoir et la développer, nous voulons l’enseigner à nos enfants comme on leur enseigne l’arabe et les langues des autres peuples et bien venu à tous ceux qui désirent apprendre notre langue Tamazight. Pour faire enseigner le civisme à ceux qui cherchent à savoir ce que va leur donner l’enseignement de l’amazigh, nous dirons que, dans notre pays, la langue Tamazight est la langue qui contribuera à faire connaître les valeurs humaines véhiculées par l’amazighité: la tolérance, la démocratie, la liberté, l’humanisme, le devoir d’équité, la bienfaisance et la solidarité elle est la langue d’avenir sur les plans économique, culturel, social et aussi religieux et sa disqualification dans les pays de Tamazgha est assurément un évanouissement des valeurs morales, c’est un crime impardonnable, c’est une trahison pour nos ancêtres, c’est le terrorisme culturel, c’est le défit et la violation des directives royales qui stipulent que la promotion de tamazighte est la responsabilité de tous les marocains et enfin c’est un péché commis contre la volonté du bon Dieu! L’islam et le racisme ne se rencontrent jamais! Le bon dieu ne vous a pas recommandé d’éliminer les langues des autres mais il vous a prêché de notifier fidèlement et de traduire le texte sacré des musulmans: le Coran, tel que Dieu l’a révélé au prophète Mohamed que la prière et la paix soient sur lui. Jusqu’à présent, Imazighen revendiquent pacifiquement et légalement l’égalité des langues, des cultures et finalement des races humaines. Les gens têtus sont inévitablement sujets à se tromper, ils doivent stopper d’inciter à la division du peuple uni dans sa diversité. Pour pouvoir se défaire du superflu et éviter les conflits insignifiants, les hauts dirigeants politiques du pays doivent faire intervenir leur responsabilité et prendre une décision ferme pour restituer tous les droits constitutionnels à l’amazighité. Les partis politiques qui cherchent à se positionner dans l’échiquier politique font jouer les cordes sensibles, ils insistent sur la référence islamique même s’il ne s’agit pas d’une carte politique. Si vraiment le gouvernement marocain se dit être à la tête d’un Etat musulman de droit et des institutions, il doit réviser sa constitution discriminatoire et reconnaître que la langue Tamazight est irrémédiablement la langue officielle du pays pour préserver l’esprit du patriotisme ardent des citoyens à part entière, il doit œuvrer pour généraliser l’enseignement de la langue Tamazight à tous les niveaux et pour tous les marocains, il doit lutter efficacement contre la corruption et le népotisme, il doit respecter sans réserve et sans aucune distinction les droits légitimes de tous les citoyens et instaurer l’égalité entre toutes les couches populaires du pays. En 1789, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que l’Etat n’est légitime que s’il préserve les droits de l’homme. Les années de la tyrannie, l’époque de l’apartheid et les années de plomb où l’élite politique avait trahi lâchement le peuple marocain sont révolues, les peuples du monde ressentent aujourd’hui leur liberté culturelle et politique, il n’y a aucune raison pour que le peuple amazigh soit écrasé par des institutions liberticides. La souveraineté légitime du Maroc sur ses provinces du sud, Saguia Alhamra et Oued Eddahab, est inaliénable, à cet effet, le dossier du Sahara marocain est naturellement résolu. L’Algérie qui s’est habituée à proférer des insinuations calomnieuses pour assaillir le Maroc, ne cesse de renforcer ces sapacités militaires par l’acquisition de nouvelles machines de guerre sophistiquées et le conflit injustifié entre le Maroc et l’Algérie sur le Sahara marocain demeure une mine à neutraliser pour parfaire les relations entre les deux pays. Le gouvernement andalou marocain devrait-il négocier sérieusement avec son homologue algérien le véritable problème frontalier maroco-algérien plus précisément les zones marocaines occupées par l’Algérie: Colomb-béchar Hassi-béida et Tindouf? Malgré que le gouvernement marocain ressente de l’appréhension, le Maroc qui se partageait les mêmes convictions avec l’Espagne a décidé aujourd’hui de réévaluer l’ensemble des relations avec son voisin ibérique; à présent, le Gouvernement andalou marocain est-il en mesure d’approcher les relations bilatérales Maroc-Espagne? Ou bien il va engager le Maroc dans une situation désespérée?! Dans un espoir d’aboutir au concept d’un entendement réciproque ; le peuple marocain, soucieux du devenir de son pays et défenseur de sa dignité, désire ardemment connaître les solutions exhaustives réservées aux malaises de conjoncture Maroco-Espagole qui se réunissent dans les affaires relatives à: l’intégrité territoriale du Maroc (Sebta, Melilia et les îles Baléares), aux problèmes de la pêche maritime dans les eaux territoriales marocaines, aux problèmes de l’émigration clandestine des africains subsahariens qui affluent vers les pays européens. Probablement, en riposte aux événements du «lundi noir» qui ont suscité une grave crise dans les relations entre les deux pays et pour rétorquer au Maroc les répercussions de la marche Blanche organisée par les trois millions de marocains à Casablanca en signe de protestation contre la falsification de la réalité par quelques journalistes espagnoles, l’Espagne qui cherche à altérer le cours normal de l’affaire du Sahara marocain cherchera à impliquer arbitrairement le Maroc dans une affaire angoissante, imaginez-vous la précipitation au vote de la résolution particulièrement hostile aux intérêts marocains par le parlement espagnol?! C’est encore absurde, c’est irrationnel et c’est ridicule, la résolution responsabilise l’Etat marocain, elle dénonce, «la répression» exercée par (plutôt sur) les forces de l’ordre marocaines et les députés demandent au gouvernement espagnol d’œuvrer en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui!! Ce sont en général les raisons pour lesquelles les responsables espagnols et algériens se focalisent sur la question du Sahara marocain et refusent toute médiation pour se faire oublier leur vrai problème avec le Maroc. Pour satisfaire la demande de l’Arabie Saoudite, sans se soucier des répercussions d’un éventuel mauvais choix, le Maroc a rompu en 2009 les relations diplomatiques avec la future puissance nucléaire du Golf persique: la république islamique d’Iran, qui cherche à se doter, coûte que coûte, d’un arsenal atomique et les chefs d’Etats arabes voisins redoutent l’hégémonie chiite iranienne sur leurs pays. Malheureusement, comme le disait le prévisionniste marocain le docteur Mehdi ELMANDJRA: l’humiliation de toutes les humiliations, en fin de compte, c’est lorsqu’on ne sait plus ce qu’est l’humiliation. Oui, l’eau va à la rivière dit-on, mais la maxime amazighe dit: «r’nan agh irgzen n’rnou tiwtmine» c’est clairement le cas présent du pouvoir politique marocain andalou qui ne sait plus sur quel pied danser devant les autorités espagnoles et algériennes et il se tient en un héros despote et invincible devant la respectable cause amazighe!! Malgré la prétendue transition démocratique actuelle que connaît relativement le Maroc, selon une étude sociologique contemporaine, notre société n’est pas régulée selon des règles du respect de l’autre, les dépassements de limites sont largement enregistrés, les injustices existent! Il faut que les dirigeants de notre peuple réagissent en sage pour aménager aussitôt une politique éclairée qui prônera l’égalité (en droit et en devoir) pour tous les citoyens. La négativité n’est pas dans la nature des marocains, mais, la politique de l’Etat n’habilite pas les marocains à devenir citoyens dignes de leur citoyenneté. Le marocain n’intente quasiment jamais de procès à l’autorité qui l’angoisse et au Makhzen qui l’effraie toujours ; au lieu de se révolter contre un pouvoir sacralisé et autoritaire, on se prend comme étant plus faible c’est le mal national: la Hogra (humiliation nationale)! Pire encore, beaucoup de marocains s’aperçoivent que cet indissociable flou juridique dit en langue usuelle au Maroc et en Algérie: la Hogra est une fatalité due à notre statut d’infériorité face aux puissants qui nous méprisent indûment!
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