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Contes berbères (2) Une femme et ses belles-sœurs Par: Ousserghine Mohamed (Tounfite)
Il était une fois, une fille vivait avec ses deux frères après la mort des deux parents. Les deux frères s’étaient mariés quand ils étaient devenus grands. Leurs femmes étaient hostiles à la vie de la fille avec elles. Elles étaient méchantes avec elle. Elles pensaient à la manière dont elles se debarasseraient d’elles. Elles étaient parvenues à une idée diabolique. Les femmes donnaient à leur belle-sœur des œufs de serpents. Quelques mois après, le ventre de la jeune fille commençait à se gonfler. La fille s’inquiéta de son cas. Les deux épouses avaient dit à leurs maris que leur sœur concevait un bébé. Les deux frères craignaient le scandale. Ils pensaient à la solution. Sous l’instigation de leurs femmes, ils s’étaient décidés à charger quelqu’un de tuer leur sœur. Un homme conduit la fille à la montagne pour la tuer. Lorsqu’ils arrivent à la montagne, il ne pouvait la tuer. Il la laissa dans la montagne. la fille avait soif. Elle cherchait de l’eau. dés qu’elle se mit au bord de la rivière, elle s’inclina pour boire. Les serpents qui étaient dans son ventre avaient senti la fraîcheur de l’eau. Ils avaient aussi soif. Ils sortaient successivement l’un après l’autre jusqu’ à ce qu’il n’en restât aucun. Ils étaient emportés par le courant d’eau. La fille était contente de se débarrasser des reptiles qui occupaient ses entrailles. En revanche, elle se trouvait seule à la montagne sans abri. Ses frères l’avaient abandonnée. Elle passa la nuit à la belle étoile. Le lendemain matin, quand elle pensait à ce qu’allait faire, un homme passa. Il lui demanda ce qu’lle faisait là seule. La jeune fille lui raconta toute son histoire. L’homme lui proposa de l’amener avec lui à la campagne. Elle accepta en le remerciant pour la grâce qu’il voulait lui faire. Le jeune homme était étonné da la beauté et des mœurs de la fille. De même, il était surpris de son habileté à faire le ménage. Il commençait à avoir un sentiment d’amour envers elle. Il proposa à sa mère de la lui marier. Elle accepta volentiers. Le jeune homme et la jeune fille s’étaient unis en mariage.ils vivaient en bonheur. Quelques années s’étaient écoulées. La femme concevait un enfant. Elle avait mis au monde un garçon qu’ils prénommérent Amnay (cavalier). La famille vivait de plus en plus en joie. Le garçon commençait à se demander s’il n’avait pas d’autres oncles maternels ou de grands-parents du coté de sa mére. U n jour, il demanda à sa mère si elle n’avait pas de fréres ou de parents. Elle lui répondit qu’elle avait des frères qui l’avaient rejetée à cause de leurs femmes. Elle lui raconta tristement son histoire. Le garçon insista sur sa mère pour l’emmener voir sess oncles. Elle admit mais sous condition. Son fils devrait lui demander de lui raconter son histoire lorsqu’ils seraient arrivés chez ses oncles. La mère et son fils partirent pour la campagne ou se trouvaient ses frères. Quand ils étaient arrivés. Ils frappaient à la porte. Ils demandérent à l’un des frères qui ouvrit la porte de leur donner l’hospitalité. Il les accueillit cordialement. Aucun des menbres de la famille ne put reconnaître leur hôte. Les deux frères et leurs femmes se renseignaient sur le lieu d’où venaient les deux hôtes. Le garçon, comme il était convenu, demanda à sa mère de lui raconter son histoire. Elle se mit à faire le récit de sa vie. Au fur et à mesure qu’elle progressait dans son récit, les deux frères reconnaissaient qu’elle s’agissait de leur sœur. Ils étaient contents que leur sœur fût encore vivante. Les deux frères prirent leur sœur respectivement dans leurs bras. Ils pleuraient tous. Ils avaient regretté d’avoir délaissé leur sœur. Ils avaient puni leurs femmes qui étaient la cause de leur séparation de leur sœur. Ils ont organisé une petite fête en l’honneur de leur sœur et sa petite famille. (Ousserghine Mohamed, professeur d’informatique au lycee Abdelmoumen Tounfite)
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