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tamazight Par: Athanase Vantchev de Thracy From: Athanase Vantchev de Thracy To: ali khadaoui Subject: RE: poèmes d'un grand poète français sur B Habbaz et l'amazighité Date: Fri, 18 Jul 2008 10:40:04 +0200 Mon très cher Ali, J'ai écrit ce poème pour honorer la beauté de la langue amazighe que vous aimez tant, à la sauvegarde de laquelle vous vouez votre vie! Qui mieux qu'un poète peut comprendre la beauté de votre sollicitude? Cordialement votre Athanase ***** Mon très cher Ali, Votre idée est splendide. Votre tableau est magnifique. Je vais le publier dans mon site en écrivant ceci: 'La poésie d'Athanase vue par Ali Khadaoui'. Si vous le permettez. Mais j'ignorais que vous étiez un grand peintre!... J'ai arrangé le poème: comme c'est un sonnet, j'ai fait de la sorte que les strophes soient séparées l'une de l'autre. Bien à vous Athanase ***** TAMAZIGHTJe dédie ce poème à tous les enfants de Tamazgha «Je vais, j’imagine comme je peux les demeures de l’esprit pur… », Georges Maurice de Guérin Tu es, ma langue ailée, plus tendre à mon cœur Que les pétales d’azur des roses et des jasmins, Que le parfum des brises qui flottent dans tes jardins Un soir torride d’été, orné de mille couleurs ! Tu es ma langue splendide, l’âme pure de ma patrie La libre Tamazgha, fille adorée des dieux Qui court de mer en mer et dort sous les cieux De ses montagnes fières, de ses émeraudes prairies. Tu es ma langue aimée, tranquille comme le désert, Légère comme un poème écrit de sable fin, Sonore comme les tempêtes, mienne comme les chemins Qui lient mon sang au sang tangible de ma terre! Ô langue qui coule en moi comme un torrent immense, Essence de ma survie, mon hymne de transparence! (Athanase Vantchev de Thracy Paris, le 18 juillet 2008) Glose:-TAmazight (n.f.): la langue millénaire des Imazighen (Berbères) dont la patrie, la Tamazgha (la Berbérie), s’étend de la mer Rouge à l’océan Atlantique, de la Méditerranée à l’Afrique noire. -Georges Maurice de Guérin (1810-1839): poète et écrivain français, contemporain de Lamartine et de Victor Hugo. Sa poésie est une des plus raffinées de la langue française. Il est l’auteur du Centaure, de la Bacchante et de nombreux poèmes qui se situent à la charnière du romantisme religieux de Chateaubriand et de la modernité poétique de Baudelaire et Mallarmé. Son journal Le Cahier vert et sa correspondance avec Barbey d’Aurevilly traduisent ses interrogations sur sa destinée d’homme et d’écrivain.
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