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Un fax à l’au-delà! Par: Brahim Adili (Zerrada, Tahla) (Dédié à mon ami Mohammed Fehmi d’Alhoceima) A chaque fois que je contemple votre photo, Dadda Muhend, j'éprouve une profonde tristesse de ne point avoir, comme les autres, la chance d'écouter de près votre voix sage. Toutefois, j'éprouve une très grande joie quand quelqu'un nous rappelle vos paroles évoquées et valorisées dans les différentes situations, choses que j'apprens par coeur. Ne vous inquiétez point pour moi Dadda et faites moi promesse d'une rencontre! n'importe où, n'importe quand, je serai au rendez-vous (awal n irgazen). Oh! Dadda,vous savez combien j'éspère que vous viendrez nous rendre visite dans notre monde, pour parler à ces imazighen-panarabistes (dans le nord-africain) des questions et des réalités sur lesquelles on est d'accord vous, moi et tout le monde sauf eux. vous pouvez Dadda leur raconter comment vous ne trouvez aucun problème à cause de la langue des hommes et des femmes libres et que vous êtes finalement sûrs qu'elle n’y a point de langue sacrée qui doit être servie par les autres, mais que les langues et les cultures sont toutes egales, que la langue arabe est une langue ordinaire et que l'islam n'est point du tout l'arabité. Dadda Muhend, dans ces temps de confusion et d'hypocrisie, je veux que vous m'expliquez des chosescomme "lwatan", "tamurt", "tawmat", "targazt"... N'oubliez point de passer mon grand "azul" à Yemma Tecfa et à tous les martyrs de Tamazight et de liberté. Dans notre monde, on a jamais oublié quelqu'un de vous, toujours sur votre voie. Signé: Amghbun n Rray.
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