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Tamazight Yura t: Bahouat Muhend Saïd (Azrou) Pleure, oh! Pays bien aimé; Ton lait s'est mû en chaux. Ton sang versé est laminé. Ta langue a froid pas chaud. quand Moha chante ses mélodies, tu sens qu'il a tes maladies, l'amnésie, l'errance et l'acculturation, de ton peuple soumis et mené à l'assimilation. Quand Itto arrive à termes, ses suées semblent thermes, de peur d'enfanter des nigauds, qui n'auraient d'intérêt que pour les mégots. Harcelée dans ton demi-éveil, de toutes parts même par le froid soleil; qui t'habite mais en lui tu tailles, les lumineux phares sans pareils. Pour ton sol, ta terre TAMAZIRT. Pour ton souffle, ta langue TAMAZIGHT. Pour ton monde, univers TAMAZGHA. De l'Adrar “Anammas” jusqu'à Siwa; Tu hurles: Ce sont mes miens, ils sont à moi. IImazighen secouez la latence, qui campe en ses esprits en partance. Oh! Tamazirt bien aimée, souris, d'un rire écho des libertés qui nourrit, de sa sève, de son lait, de son sang, et de sa langue en l'air par tous les temps. Azrou, 25 août 2001.
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