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L’orpheline Aicha

Par : Ousserghine Mohamed

 

Il était une fois un homme vivait avec sa femme en bonheur. Ils eurent une fille qu’ils prénommèrent Aicha. La femme mourut. Aicha devint orpheline. Son père décida de se remarier après quelques mois de la mort de la mère de Aicha.

Comme fruit de son mariage, le père eut une seconde fille. Celle-ci ne possédait pas les qualités de sa demi-sœur. Aicha, en plus de sa beauté, savait faire la cuisine et le ménage. Tout cela causait la jalousie et la haine de la belle-mère contre sa belle –fille. Elle la maltraitait en lui demandant de faire ce qu’elle ne pouvait pas supporter tandis que sa fille resetait sans activité.

Un jour, et comme d’habitude, la belle –mère envoya Aicha chercher l’eau au puits. Quand elle tirait de l’eau au puits, la jarre lui tomba dedans. Elle fut triste. Elle craignait la punition de sa belle-mère qui la rudoyait pour la moindre des choses. Elle se rendit à la maison dans l’espoir que la femme de son père sera compréhensive.

Contrairement à ce que l’orpheline souhaitait. Elle est cruellement traitée. Sa belle-mère lui interdit de rentrer à la maison sauf si elle reviendrait la jarre à la main. Aicha retourna au puits et appela:

-habitants du puits. N’avez-vous vu ma jarre?

- oui ma fille. Est –ce que tu sais faire la cuisine? lui répondit une voix de vielle dame.

Aicha descendit au puits. Elle avait fait preuve de son talent de bonne cuisinière. Elle faisait volontiers ce que l’on lui demandait. Elle avait beaucoup plu à dame habitant les fonts du puits. Pour la récompenser, cette dernière donna à Aicha sa jarre, non vide, mais pleine d’or, d’argent et d’autres pièces et pierres précieuses.

La jeune fille revient à la maison. L’épouse de son père lui demanda ou était la cruche. Elle la lui présenta. La femme resta étonnée devant ce que sa belle-fille lui apporta. Mais son envie ne l’empêcha de lui demander comment elle avait pu obtenir. Aicha lui raconta tout. Elle l’écoutait bouche bée.

La femme jalouse se décida à envoyer sa fille, cette fois-ci, chercher l’eau au puits. En plus de son caractère jaloux, Elle était une femme cupide. Elle avait une avidité qui ne peut être satisfait des richesses. Elle tâtait sans cesse le trésor à en devenir folle.

La demi-sœur d’Aicha alla chercher l’eau. Elle fit les mêmes démarches qu’elle. Mais, elle était artificieuse dans ses actes. C’est elle qui fit tomber la jarre exprès. Elle appela:

-habitants du puits. N’avez-vous vu ma jarre?

-oui ma fille. Est –ce que tu sais faire la cuisine? lui répondit une voix de vielle dame.

Contrairement à la virtuose Aicha, sa belle-sœur ne savait faire ni la cuisine ni autre ménage. Elle passait la majorité du temps devant le miroir à se considérer. Elle préparait des plats qui dégoûtaient à la vielle dame. Elle rangeait en désordre la vaisselle et tous les meubles du logis. Elle faisait à contrecoeur ce que l’on lui demandait.

La vielle dame en avait assez. Elle lui remit sa jarre, non comme elle avait avec Aicha, mais pleine de serpents et de scorpions. La fille partit sans un mot de remerciement. Elle ne s’intéressait qu’à porter la jarre à sa mère. Elle imaginait qu’elle emmène un trésor avec elle.

Une fois arrivée chez sa mère, la fille lui donna ce qu’elle porta avec elle. La mère fut très contente. Elle se précipita pour le contenu de la jarre. Sa surprise fut très grande quant les bêtes émergèrent du récipient. Les reptiles s’attaquèrent aux deux cupides. Elles furent punies pour le mal qu’elles firent à la jeune orpheline.

La fille vit seule dans une richesse après la mort de sa belle-mère et sa demi-sœur. Le destin l’en avait débarrassée.

 

 

 

 

 

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