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Pour
que vive Tamazight Par:
Jrifa Mohammed (Imouzzar Kendar)
Sans revenir en
arrière dans l'histoire, il est vrai que l'Amazigh est d'autant plus vieux
qu'il détient une relation naturelle avec la (Sa) Terre qu'est: TAMAZGHA. Il
convient donc de donner ici notre opinion sur ce que nous souhaitons comme
alternative dans la voix du manifeste berbère, à ce que nos frères
Imazighens ont proposé avant nous. Pour ce, nous estimons que le Mouvement
Amazigh est d'ores et déjà dans l'obligation de s'unir (allusion faite aux
associations culturelles) en une ou deux jusqu'à trois associations régionales,
voire trois parties politiques, car de là à croire que les associations
culturelles existantes aboutiraient à changer le comportement des gouvernants
envers ce qui est Amazigh est loin de se réaliser. En effet, l'esprit
Amazigh est tolérant, influençable jusqu'à
la soumission, voire l'assujettissement, mais il est encore redressable,
plus résistant et répudiant, rejetant tout, lorsqu'il s'acharne et
s'engage à le faire contre qui et quoi que ce soit. De là, il y a de
quoi regarder de près cet ensemble d'idées et recommandations: - Il faut à juste
titre, dans le cadre de la conjoncture mondiale qui véhicule la notion des
droits de l'Homme, inciter l'OMDH (organisation marocaine des droits de
l'Homme) à constater les faits et à agir, à l'égard des pouvoirs et leurs
démembrements, comme le leur permet leur statut, pour faire le nécessaire à
promouvoir le développement, car il est vrai que les démunis de leurs
droits, ceux qui vivent loin de tout signe de civilisation, les privés de
l'eau potable, de l'électricité, et surtout de la scolarisations, sont dans
la majorité Imazighen. Sur la même ligne
droite, la question suivante s'impose: où en est notre droit des libertés
publiques? car les Autorités ne cessent d'interdire l'action des associations
culturelles amazighes, et même la non-autorisations de la création
d'associations … etc. Dans le cadre de la
politique de décentralisation qui prouve le désengagement de l'Etat, le
gouvernement ne cesse de renforcer l'emprise de ce dernier sur l'Amazigh en le
privant de son Droit le plus mince de citoyenneté qu'est: l'Identité, et ce
par le biais de la circulaire du Ministre de l'Intérieur interdisant les noms
et prénoms Amazighs; et encore pire est l'arabisation des noms des lieux,
rues et établissements …. C'est-à-dire son déracinement, sa “désidentification”
pure et simple. |
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