les xénophobes peuvent-ils être de vrais musulmans?

par: hassan oulghazi

conformément aux accords de base, un islamiste est le religieux qui obéit fidèlement aux préceptes de la religion musulmane en dehors du phénomène du scandale religieux qui domine le monde islamique. malheureusement, des courants religieux qui font spontanément l’allégeance aux diverses tendances contradictoires, au niveau confessionnel et politique, apparaissent dans les pays dogmatiques dits : « arabo-islamique» ; ils se définissent, selon leur propre littérature, comme étant « un mouvement de prédication que dieu a chargé pour le renouveau religieux de la nation ». les partisans intransigeants de ces courants extravagants considèrent que le jihad est la consécration de l’islam, ils regardent avec hostilité les populations indigènes et ils adoptent l’illusionnisme du discours politique pour traiter les différentes questions d’actualité. dans le but d’accéder au pouvoir pour monopoliser la puissance politique et économique, ils utilisent l’islam politique comme moteur essentiel pour leurs activités politiques et religieuses, mais, ils finissent par déboucher sur de graves dérives dont le recours à l’usage de la violence et du terrorisme sous le prétexte de lutter contre l’injustice sociale et imposer étourdiment la loi coranique : la chari’a !

généralement le musulman appartient à la religion monothéiste fondée sur le coran, la parole de dieu qui prône la charia islamique, et, les islamistes sont favorables à l’imposition de la loi musulmane authentique. aujourd’hui, à l’instar du monde dit : « arabo-musulman », la région de l’afrique du nord a connu ces dernières années l’émergence accrue des phénomènes de : « mouvements religieux protestataires » dont les adeptes, qui n’ont pas assimilé correctement les préceptes du coran, excommunient arbitrairement les croyants qui ne partagent pas avec eux le même concept idéologique ; à base d’un chauvinisme profondément outré et de l’état d’un esprit malveillant, ils éprouvent la haine pour imazighen, ils recourent à plusieurs formes de violence, ils agissent sous couvert des doctrines religieuses et des références culturelles arabo-islamiques. pour parvenir à des fins purement politiques, les adeptes du mouvement islamiste fondamentaliste éprouvent un sentiment agressif et haineux envers la langue et la culture amazighe, ils interviennent notoirement dans la société civile pour imposer une idéologie dangereuse et particulièrement intrigante ! l’usage de la violence par les mouvements islamistes radicaux a attiré l’attention de plusieurs chercheurs dans le monde, ces chercheurs essayent d’apercevoir le mode de pensée et de l’action irrégulière de ces mouvements. la montée en puissance de cette catégorie des islamistes fondamentalistes qui fait preuve de l’intégrisme religieux et qui encourage la xénophobie fait souvent peur dans certains milieux qui doutent de l’efficacité du contrôle des services de la sécurité civile. s’il est indispensable de faire intervenir la raison pour se convaincre, les islamistes fanatiques pour qui la foi relève d’un rationalisme automatique et qui sont aveuglément dévoués à certaines causes religieuses souples et aux tendances politiques obscurantistes au point de les servir avec intransigeance et intolérance, rejettent toute conviction fruit de la réflexion, il s’agit ainsi de sectes qui tuent l’esprit et robotisent les hommes. si certaines choses publiques demeurent tributaires de l’effort intellectuel, de l’expérience, de la raison et de la réalité humaine, les leaders des groupes islamistes préconisent des projets qui visent à réduire l’homme à l’esclavage et empêcher tout recours à la raison et à la science, il s’agit d’un principe loin de se trouver conforme même aux fondements de la religion et il contredit totalement la logique et la réalité historique, malgré que dieu a honoré la dignité humaine et a élevé la raison et la science aux plus hautes positions. a cet effet, les partis politiques marocains fondés sur les références religieuses présentent le danger de l’obscurantisme pour le fonctionnement authentique de la démocratie et pour la concrétisation de la souveraineté du citoyen. les dirigeants des partis politiques marocains fondés sur l’islamisme politique empreint de la xénophobie sont vraiment bornés, leurs programmes d’action sont axés sur l’intégrisme religieux, sur la cupidité et sur l’amazighophobie ! pour ces raisons, certains médias occidentaux ironisent l’islam et qualifient la chari’a d’une loi molle. les citoyens marocains sensés se demandent si les adeptes xénophobes de l’islamisme politique appliquent-ils correctement l’islam conformément à l’éthique de la religion divine? sont-ils en conséquence des musulmans parfaits ou simplement ils ne sont que de véritables pratiquants déraisonnés?!

le bon dieu a crée l’univers, il a finalement crée tous les êtres humains libres dans leurs diversité linguistique et culturelle. grâce à la volonté divine, la situation physique et morale de l’homme le différencie de l’animal, il n’est pas prisonnier de ses impulsions, il a atteint un haut degré de libération et il a besoin d’un cadre éthique pour gérer sa liberté et finalement constituer sagement sa spécificité humaine pour faire preuve de tolérance et des valeurs humaines. la foi n’a pas de sens que si elle est un libre choix, le fait que la foi soit raisonnable et non rationnelle c’est là sa nature et sa caractéristique : « pas de contrainte dans la religion », verset du coran. le but de la révélation des religions monothéistes est d’établir une union intuitive directe avec la divinité et éclairer la voie aux croyants pour vénérer le bon dieu et mieux saisir les dimensions surnaturelles de l’émanation divine et respecter impérativement les valeurs universellement humaines. en effet, comme toutes les religions monothéistes ordonnent le bien et interdisent le mal, la commanderie du bien est ainsi une valeur universelle propre à la nature humaine. en utilisant la raison comme dieu le recommande, les textes religieux parlent d’équité, il n’y a pas de degré d’infériorité ni de supériorité entre les êtres humains les uns par rapport aux autres, mais on peut remarquer un degré de différence qui n’a pas pour fonction d’instituer la domination d’un côté et la soumission de l’autre, la différence est destinée à permettre la complémentarité, cette conception qui prône l’égalité des êtres humains plonge ses racines dans le véritable islam. la crise d’aujourd’hui chez les arabo-musulmans, c’est que chacun fait appel à son « islam personnel » et certains même se sont choisis des émirs et ont formés des groupes terroristes pour imposer leur conviction que les sectateurs admettent intuitivement et défendent avec persévérance ! ce qui complique encore la situation, c’est que les sociétés musulmanes vivent des époques différentes : certaines regardent du côté de l’occident et voient dans le respect inconditionnel des droits humains une issue optimale, d’autres appellent au retour à l’époque des « califes rachidiens » et une tierce catégorie adopte pour l’intransigeance et la politique discriminatoire le cas des chauvinistes arabes qui cherchent à éliminer tout ce qui est en rapport avec l’amazighité aux pays de tamazgha !! en effet, pour pouvoir gérer raisonnablement cette situation, il faut tolérer la vie en société pluraliste, il faut mettre l’accent sur la nécessité de réintégrer la culture amazighe au cœur des préoccupations dans les projets politiques car l’expression culturelle de chaque pays apporte de l’âme, de l’émotion et de l’humanité à ses projets. certains chercheurs pensent à un régime laïc dénué de l’idéologie antireligieuse où chacun tient compte du fait qu’il existe une éthique commune dans la notion d’égalité, de fraternité et du respect de l’opinion. « si j’avais eu à choisir le lieu de ma naissance, j’aurais choisi une société d’une grandeur bornée par l’étendue des facultés humaines, c>est-à-dire par la possibilité d’être bien gouverné », disait j. j. rousseau. « tant que les efforts des justiciers n’aboutissent pas, l’injustice ne peut qu’avoir ses partisans pour que les injusticiers fassent leur monde », dit mohamed ahed. « soyez vigilants, vous faites de faux calculs, un jour vous serez accusés devant l’histoire d’avoir crée des malentendus entre vos citoyens. votre hostilité provocante peut causer un contre coup plus radical de la part des amazighs qui ne cherchent qu’à faire reconnaitre le droit à être eux-mêmes, tout en assurant la continuité de leur langue et de leur culture, disait mohamed chafik qui confirme que l’arabisme « chergui » idéologique chauvin et raciste a donné naissance au « polisario », le nouveau-né handicapé (abandonné), dont tous les maghrébins souffrent de ses conséquences. « j’apprécie encore plus les autres cultures sans avoir à renier la mienne. bien au contraire celle-ci m’a permis d’avoir des repères et d’éviter les risques de l’aliénation et du syncrétisme culturel n’engendrant que du mimétisme qui tue la créativité et l’innovation … on n’occupe pas le champ culturel comme on occupe un champ de bataille », disait mehdi el mandjra.

faut-il évoquer que le peuple amazigh avait lutté à mains armées contre les armées de deux puissances coloniales pour libérer le pays de la dominance étrangère, au moment où les nationalistes arabes racistes, qui éprouvent un sentiment agressif et hostile contre les amazighs, se sympathisent avec les armées des puissances du protectorat français et espagnol pour faire soumettre les populations amazighes aux lois coloniales?! par une réflexion haineuse, ils ont créé un parti politique fondé sur l’amazighophobie et sur l’idéologie panarabiste : « parti de l’istiqlal ». aujourd’hui, les petits-fils des martyres amazighs revendiquent toujours leurs droits légitimes, malheureusement, les anti-amazighs remettent en question la cause amazighe et conspuent la civilisation de tout un peuple. les anti-amazighs manifestent ouvertement la jalousie et la haine pour le peuple amazigh innocent et ils manifestent indirectement leur malhonnête opposition aux hautes directives royales qui encouragent la promotion de la langue tamazight ! faut-il dire, que les voleurs xénophobes ont dérobé le fruit des années de travail et de réflexion du peuple amazigh et ils ont remplacé cette riche moisson par un sentiment d’inutilité et de dépendance?! en 1961, le projet de la 1ere constitution stipule que le maroc est un « pays arabe et musulman » et que « l’arabe est sa langue nationale et officielle », elle exclut injustement l’amazighité ; à ce moment là, l’iniquité sévit dans la société et le maroc connut une vague de panique caractérisée par de nombreuses arrestations arbitraires des activistes amazighs ! durant les années de plomb, on a enregistré également des kidnappings et des condamnations à mort des innocents amazighs : il s’agit purement et simplement d’une épuration ethnique caractérisée ! aujourd’hui imazighen revendiquent l’égalité, la tolérance, le respect sans réserve des droits humains, la convivialité avec tous les marocains et, dans le cadre de l’ouverture progressive aux principes de la souveraineté populaire, ils revendiquent l’intégration de la langue et de la culture amazighes dans tous les aspects de la vie publique et des institutions. durant les années soixante dix, l’etat du maroc avait encouragé le mouvement religieux pour contrecarrer la progression menaçante du communisme ; à la chute du communisme, certains anciens communistes se rallient aux sectes religieuses et d’autres s’adhèrent aux partis politiques basés sur la référence islamique et ils continuent toujours d’aggraver la situation. malgré que la légitimité de la question amazighe plonge ses racines dans l’histoire lointaine au maroc et aux pays de tamazgha, malgré qu’elle occupe aujourd’hui une place importante dans la stratégie politique du pays et que la réforme constitutionnelle entreprise par le maroc constitue relativement un progrès vers la consolidation de la démocratie et vers l’émergence d’une société civile avec moins d’inégalité, les anciens communistes qui se sont intégrés au pjd défendent avec intransigeance une idéologie obscurantiste, ils deviennent membres actifs du « parti politique arabo-islamiste raciste » et ils constituent un dangereux front anti-amazigh ! par une habileté méphistophélique, en dépit des hautes directives royales et en dépit de la volonté divine, les illusionnistes dirigeants de l’islamisme politique totalement imprégné de la politique chauvine, menacent d’aménager un arsenal juridique contre l’amazighité, ils cherchent à aggraver intentionnellement le malaise politique dans notre pays ! c’est encore étonnant, certains tordus imams de mosquées dénigrent la langue et la culture amazighe, on dirait qu’ils tirent leurs prêches d‘un plan machiavélique !! malgré que le véritable islam et le racisme ne se rencontrent jamais, les islamistes orgueilleux et intolérants croient étourdiment à la différence des races, ils encouragent à l>aveuglette le dualisme politique, ils affirment la supériorité des peuples allogènes auxquels ils appartiennent et ils attaquent toutes les autres ethnies (autochtones et minoritaires) ! cette dangereuse horde ségrégationniste qui n’arrive pas à surmonter les vices honteux est-elle vraiment musulmane, ou bien, en dépit des préceptes de l’islam et de la légitimité de la cause amazighe, les islamistes intransigeants trouvent dans l’amazighophobie la miséricorde divine et ils trouvent la bonne et exacte voie vers le paradis dans l’intolérance et dans l’application de l’odieuse politique raciste?! parallèlement aux agissements abusifs perpétrés au nom de la religion ; les nationalistes arabes chauvins, qui dirigent le maroc au nom d’une démocratie boiteuse, ont mis en service un arsenal juridique inconvenant pour détruire lourdement la structure socio-économique amazighe ! dans le cadre de l’ouverture d’esprit et en signe de réconciliation nationale, les religieux intransigeants et les politiciens intolérants doivent faire preuve de tolérance, ils doivent se repentir de leur cruauté envers les populations indigènes, ils doivent avoir à l’esprit que la reddition des comptes est inéluctable et ils doivent s’aligner à la bonne gouvernance au lieu de se compromettre dans les affaires fâcheuses.

si en l’absence du savoir vivre, les intolérants islamistes intégristes sont emportés par l’islam politique où chacun se sert de l’islam à ses propres fins, ils sont spontanément les promoteurs de la tyrannie religieuse et du terrorisme qui finit par des affrontements violents, ils font de la religion un moyen plutôt qu’une finalité et ils ne distinguent pas de différence ni entre la xénophobie et l’injustice sociale ni entre la raison et la passion de l’âme. on souhaite que le nouveau gouvernement marocain de l’après « les élections législatives du 25.11.2011 » prenne équitablement des mesures efficaces pour concrétiser les nobles aspirations du peuple que nous considérerons ensemble très prometteuses, pour que notre société soit fondée sur le dialogue fructueux et sur le respect mutuel. on espère que les dirigeants du pays établissent un régime pluraliste et égalitaire pour mettre fin à l’anarchie religieuse et éradiquer les programmes politiques empreints de l’amazighophobie qui ne cessent de détruire notre société et il faut également remettre le champ religieux sur les rails. les religieux intransigeants et les nationalistes chauvins doivent respecter intégralement les droits humains universellement reconnus, ils doivent formellement respecter les droits linguistiques et culturels amazighs ; ils doivent lutter contre la corruption administrative, contre l’injustice sociale, contre l’ignorance et contre la pauvreté qui continue de ronger progressivement notre société, au lieu de diriger leurs redoutables canons contre l’amazighité, contre la démocratie et finalement contre la stabilité et l’unité nationale. s’il est inconcevable de se taire devant le danger qui menace notre société, dont le mécanisme de défense est très fragile, les intellectuels éclairés sont appelés à contribuer efficacement à la diffusion et à l’enrichissement de notre propre et authentique culture amazighe largement dominée par les cultures étrangères, vulgariser notre identité amazighe et évoquer la glorieuse histoire du peuple amazigh injustement ignorée. en ces circonstances, nous appelons les consciences vives du pays à arrêter le massacre et l’humiliation des ayants droit, on exhorte les intellectuels militants amazighs à créer une organisation politique capable de défendre la légitimité de la cause amazighe. dans le cadre de la stratégie d’aménagement linguistique et pour pouvoir surmonter le handicap, provoqué injustement par la marginalisation de la langue tamazight, il faut que les dirigeants du pays accomplissent décemment, sous le patronage de l’ircam et de concert avec les militants intellectuels du mouvement culturel amazigh, les tâches d’insertion de l’amazighe dans l’enseignement, dans les médias et dans la vie publique du pays. si les hauts responsables connaissent parfaitement que notre pays n’accède pas à la maîtrise de la production et à l’innovation technologique, ils doivent savoir ainsi que l’importation des technologies étrangères en provenance des pays développés est indispensable pour lutter contre le sous développement dans la mesure où les conditions de la recherche scientifique seront mieux assurées.

si les intellectuels sensés se demandent comment un responsable quitte le pouvoir au lieu de se demander comment il y accède, nous félicitons les représentants de la nation élus le 25.11.2011 par les 45% des électeurs marocains, amazighophones et arabophones, enregistrés sur les listes électorales pour éprouver la volonté des postulants de faire avancer ce pays vers un meilleur avenir. les mandatés assumeront ainsi une lourde responsabilité qui demeure une charge et non pas un honneur. les nouveaux dirigeants du gouvernement marocain seront désignés parmi les élus, les promus aux postes ministériels seront appelés à prendre véritablement leurs grandes responsabilité devant la société et devant le dieu. ils ne doivent pas omettre la situation critique des marocains qui continuent toujours de souffrir énormément des redoutables maux de la société : la marginalisation, la fragilité, la pauvreté, l’ignorance, le chômage, l’injustice sociale, la corruption administrative, l’exclusion social, la xénophobie, l’aliénation culturel, l’humiliation, etc. les dirigeants ministériels n’ont pas le droit de faire l’usage de « l’autorité » pour agir injustement contre la volonté du peuple et ils n’ont pas le droit de mépriser abusivement les valeurs humaines ni de priver les populations de leur moyen de subsistance. le succès du pjd et du pi n’est pas une fatalité les votants qui aspirent à un changement radical parient sur la tendance islamique de ces deux partis, mais il faut une réflexion approfondie pour prévoir les conséquences ; la construction démocratique, l’application exhaustive de la nouvelle constitution et le respect des droits humains ne sont pas encore évidents. si les pjdistes et les istiqlaliens sont habilités à diriger le pays et s’ils sont des musulmans qui croient fidèlement au bon dieu unique, ils doivent renoncer à regarder l’amazighité avec hostilité, ils doivent arrêter la pratique maudite du racisme et ils doivent se rendre compte que la trahison de la responsabilité est un péché capital contre dieu. en effet, mr a. benkirane, qui semble relativement avoir retiré ses dires hostiles à l’amazighité, a prêté serment devant sm le roi mohammed vi qui l’a chargé de diriger le gouvernement, nous lui adressons nos félicitations et nous lui demandons de respecter la langue et la culture amazighe, c’est le riche patrimoine pour tout le peuple marocain. si 55% des électeurs, amazighophones et arabophones, n’ont pas pris la décision de voter, c’est que les partis politiques qui abusent de la crédulité des personnes vulnérables, pour les tromper par des promesses en l’air, ont perdu toute crédibilité auprès des citoyens et le maroc, qui aspire au meilleur avenir, ne peut pas servir de pépinière politique jusqu>à l’infini.

en conséquence, étant conscient du rôle que joue l’élément culturel dans la stabilité des pays et l’importance du respect de la diversité linguistique, étant convaincu du rôle des valeurs humaines dans le développement économique et socioculturel nous adressons un message particulièrement vaillant aux panarabistes chauvins et aux islamistes intransigeants qui demeurent opposés au débat sur la question linguistique au maroc, notamment celui concernant l’amazighité, pour savoir que les périodes de l’hégémonie, de discorde, des troubles et des ruines sont définitivement terminées et désuètes. en effet, pour pouvoir surmonter cette crise, il faut choisir courageusement la voie de l’esprit de coopération générateur d’harmonies, de tolérance et de forces conjuguées. heureusement, le manifeste amazigh publié en mars 2000, une date marquée par le début du règne du roi mohammed vi, les divers discours de sm le roi qui stimule la promotion de la langue tamazight et la constitution favorablement votée par le peuple marocain le o1.07.2011 ont pu contribuer à la redynamisation du débat autour de l’amazighité au maroc, ils ont déclenché une large discussion fructueuse au sein de l’opinion publique et au sein des différentes composantes de la classe politique et ils ont ouvert les perspectives restées jusqu’à ce jour l’inviolable tabou de l’époque. finalement, est-il utile d’inciter les responsables de l’ircam et de la tv8 à fournir suffisamment d’efforts pour dépasser la médiocrité de leurs activités? ou bien : zound abbass zound boukouss, our ylli ghas tillass ! (comme abbass comme boukous il n y’a que des ténèbres) !