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Découverte archéologique à Oukaïmeden

Par : Youssef Bokbot

Dans le cadre du programme de recherches archéologiques: «Art, peuplements et paysages du Haut Atlas marocain» mené en coopération internationale entre l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (Rabat), et l’Université Complutense (Madrid), une équipe mixte de chercheurs marocains et espagnols est en train d’effectuer des prospections et des fouilles archéologiques à l’Oukkaïmedden.

Connue au niveau national et international par sa station de skie, rares ceux qui savent que cette cuvette de haute montagne abrite l’un des plus importants sites archéologiques d’art rupestre de toute l’Afrique du nord.

L’Oukkaïmedden est un pâturage d’été, exploité depuis la préhistoire jusqu’à nos jours. Ce qui en fait  un rassemblement estival des tribus de transhumants du Haut Atlas Central. D’ailleurs l’étymologie du toponyme le confirme: Oukkaï: Rassemblement, Medden: Hommes.

Les transhumants des époques préhistoriques ont laissé des traces indélébiles de leurs passages saisonniers. Ces traces sont bien visibles sur le paysage, sous forme d’art figuratif ou schématique gravé sur les dalles rocheuses: animaux sauvages (éléphants, félins, antilopes, oryx, rhinocéros, autruches…etc) animaux domestique (bovins, caprins, chiens, cheval), figures anthropomorphes et armes métalliques (poignards, javelots, haches, épées, boucliers, hallebardes).

La communauté scientifique a de tout temps attribué ces figurations rupestres à l’âge du Bronze (de 1800 à 900 ans avant l’ère chrétienne). Malgré un siècle de recherches, personne n’a jusqu’alors découvert les lieux d’habitat de ces transhumants préhistoriques.

Or, l’équipe maroco-espagnole, vient de découvrir un site d’habitat beaucoup plus ancien, qui remonte au Néolithique final (de 4000 à 3200 ans avant l’ère chrétienne).  L’équipe archéologique a exhumé un sol d’occupation d’une cabane préhistorique, où gisait une multitude d’outils en pierre, taillés dans des blocs de silex, ainsi que plusieurs fragments de vases décorés.

Bien loin d’apparaître comme une terre répulsive pour les hommes préhistoriques, le Haut Atlas semble avoir été une zone attractive, très probablement temporairement, mais aussi régulièrement, tout au long des phases culturelles de la préhistoire récente et de la protohistoire. Cette zone a dû jouer le rôle de terre de contact entre les milieux atlantiques et sahariens, et peut donc témoigner aux mieux de la réalité des échanges effectifs pouvant exister entre ces deux ensembles géoculturels

Youssef Bokbot , Professeur Habilité

Expert en Culture, Patrimoine et Archéologie - Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine

E-mail: bokbotyoussef@yahoo.fr  , Site web: http://bokbot.e-monsite.com

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