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Le protocole des incorruptibles en Timuzgha Par: Brahim Ainani (Assif n Dades)
«Je vous en conjure, mes frères, restez fidèles a la terre et ne croyez pas ceux qui vous parlent d’espérances supraterrestres! Ce sont des empoisonneurs qu’ils le sachent ou non. Ils méprisent la vie, ce sont des mourants, eux-mêmes empoisonnés dont la terre est fatiguée: alors qu’ils s’en aillent, donc!» (Nietzsche –Ainsi parlait Zarathoustra P.22) «Que serais –je, si je pouvais être, que dirais-je, si j’avais une voix, qui parle ainsi, se disant mois?» (Samuel Beckett, Textes pour rien) Mais enfin, à quoi bon cet obscur désire de s’identifier politiquement avec des demi-dieux qui massacrent leur citoyens pour ignorer injustement qu’on est d’abord des frères en Timuzgha? Peut-on apprendre à être ou à se rassembler par la discipline d’une fraternité religieuse dont les maitres parviennent a imposer une occulte satanique qui entraine non pas seulement à une dissociation généralisée entre les Amazighs, mais aussi à une mortification de leur volonté politique où se perd l’énergie du sang et de Timuzgha? A quoi bon cet obscur désir, de la part des ‘’ frères Berbères’’, de se déboucher ces derniers jours dans des ‘’ centres confrériques’’ insinués par des partis politiques Makhzaniennes lorsqu’ils devraient former une démarche pertinente en politique pour le repérage de leur sujétion ou servitude volontaire pour le système dominant Arabe? Mais d’où venait ce désir mimétique de la part des populations autochtones à multiplier des interrogations sur la longévité et la légitimité de ces régîmes autoritaires envahisseurs dans des territoires qui ne sont pas géographiquement et historiquement les leurs? A quoi servent ces réformes en politique et ces leçons de «neo-latifisme» sur la culture Amazighienne puisque les mots comme ‘’ Frères Berbères ‘’(Ancien Latifisme) étaient des vers qui rongeaient la prospérité et le pouvoir de tous les ‘’frères Latifistes’’? Comment expliquer l’attitude de ces intellects Berbères (désormais négatifs car ils deviennent la main’’ gauche’’ de l’état) qui, au lieu d’imposer un projet politique comme un art de libérer leurs frères berbères de ce ‘’syndrome autoritaire’’ investi par cette culture confrérique de sujétion, s’installent volontairement dans la captivité d’une fraternité religieuse –donc d’une politique comme mécanisme par lequel les Berbères –en tant que dominés-participent a leurs domination? Enfin comment expliquer la filiation avec des ‘’dieux’’ qui, au nom d’une loi Islamique, coupent la main a un pauvre pour avoir volé un morceau de pain lorsqu’ils accueillent un dictateur (big-brother) qui a détourné les fonds de toute une nation dans son propre compte?Pour répendre à ces questions, on va faire recours au récit mythique sur les frères ennemis et surtout la ‘’rivalité mimétique ou la ‘’mimesis d’appropriation’’ chez René Girard, le socio-philosophe Français dans son livre ‘’La violence et le sacré’’ pour ainsi comprendre le comportement physiologique chez les frères Berbères qui, malgré le lien du sang et à travers le mécanisme d’une violence réciproque où l’imitation des frères’ latifistes’ ’et leurs schèmes culturel de la fraternité-donc de sujétion, ne cessent pas de reproduire autrement cette’’ guerre sainte’’ aux sauvages nobles des années 30, elle est aussi un model d’une crise plus antérieure qui se manifestait sous forme d’une paix violente, cachée depuis la fondation de ce qu’ils appelaient la conquête islamique. En imitant cette fraternité violente ou cette paix violente qui est un paradigme revêtu de toutes les vertus d’un système cohérent à la surface mais politique et violent a l’intérieur, les frères Berbères perdent l’énergie du sang et de la terre pour ainsi détruire la paix, la tranquillité et la solidarité entre eux même.Rien n’est plus banal que la primauté de la violence dans la fraternité religieuse, jadis entre Caïn et Abel (Caïn tue son frère car il ne sacrifie pas d’animaux, ou parce que son frère a une femme plus belle… ), et aujourd’hui, entre les frères Berbères Moha et IDIR. La persistance de cette paix violente (violence sacrée) se contamine cette fois-ci dans la fraternité politique entre les Berbères et cela se manifeste récemment par le fait que Moha, en tant qu’imitateur, désire, en effet, d’abord ce que les frères religieux (ou Latifistes) désirent, autrement: nier, supprimer ou expulser Idir dans la vie politique (façon d’un bouc-émissaire posé comme responsable chargé de tout le mal dans les sociétés primitives). La reproduction d’une rivalité mimétique est tous ce que les frères \ennemis Berbères pratiquent aujourd’hui: On copiant les apparences des ‘’frères Latifistes’’ et à travers une imitation identificatrice des conduites de ces derniers, les frères berbères répètent, tant inconsciemment, les systèmes autoritaires de sujétion pourris, tyranniques et injustes qui les servent. Autrement dit, un tout autre pouvoir satanique des traitres qu’on applique a leur frères Amazighians.On parlera aussi des schèmes culturels de sujétion et les paradigmes de patronage autoritaire, ainsi que la reproduction des rapports de domination au Maroc élaborés par Abdellah Hammoudi dans son livre ‘’Maitres et Disciples’’.Vue la soumission volontaire des frères Berbères, on s’imposant une attitude passive qui détermine leurs destinés politiques et personnelle -par rapport au patronage des Latifistes ou islamistes-, l’amarrage de ces Néo –Berbéristes en tant que disciples à leurs maitres en Néo-latifisme, développe un autre mécanisme culturel, mais cette fois- ci très humble, qui va aboutir désormais a une médiation légale de l’autorité via les dominés Berbères. Cette Doxa médiatique aux services idéologiques de Néo-latifisme, maintenant en situation de commandement dans les institutions politiques (à savoir les partis politiques, les institutions Chérifiennes et toute les autres organisations non-gouvernementale- gouvernementales), s’entende se faire obéir de façon absoute par les confrères Amazighs. Cette paix violente, en tant qu’un nouveau paradigme confrérique de domination\ sujétion, nous ramène non pas seulement à parler d’une ‘’archéologie culturelle’’ du politique des envahisseurs Arabe dans le Maroc qui, selon Hammoudi, a pris la forme d’une réincarnation métamorphosée des rites de soumission dans la vie des anciennes ‘’Zaouias’’, mais aussi à remonter jusqu’à l’histoire non-officielle de la culture des anciens Amazighs (les Guaramentes) appelés maintenant ‘’Igurramn’’ pour ainsi montrer comment leurs pastorat et leurs rôle dans la constitution de la morale étaient déjà des modèles à suivre et à imiter par les généalogies Chérifienne conquérantes. A cette époque la ‘’rivalité mimétique’’ ou l’imitation appropriative (ce que Girard appelle la ‘’mimesis d’appropriation) fondait le patronage des réseaux confrérique de Sherifianisme politique qui semble parvenir à la mortification d’une volonté politique autochtone, d’où la négation désormais d’un ‘’moi’’ Amazighian. Une rémanence de cette culture confrérique de sujétion sera réapproprié par les ‘Saints de L’Atlas’’ d’ E. Gellner en tant que pasteurs dominant sur les Berbères. «Ce mode en politique… dans lequel ce sont les sujets qui ont le monopole de la violence légitime, alors que les gouvernants, par leur fonctions même, ne sont pas censés recourir a la violence» (pour parodier Gellner) nous sommes obligés à faire recours dorénavant au sociologue Français Pierre Bourdieu et à sa thèse sur la ’’violence symbolique’’ qui consacre la participation des dominés à leur domination; on parlera ainsi des mensonges des frères Berbères sur eux même justement parce que… « les actes de domination symbolique….[des frères Latifistes] s’exercent avec la complicité objective des dominés….[frères Berbères]….».Malgré la ligne agnatique et loin de critiquer les facteurs économiques pour diminuer les inégalités, les frères Berbères, en tant qu’intellectuels négatifs corrompus en Latifisme, reproduisent des hiérarchies nouvelles, aggravant les inégalités existant déjà dans l’ordre politique. Cette modalité d’une fraternité en politique, basée sur le mécanisme d’un salut violent, comme chose cachée depuis ces ’’élaborations coloniales de l’autoritarisme’’, est inspirée récemment, même au niveau local et au cours des réformes constitutionnelles, par des élites Berbères souvent charismatiques mais médiatiques du ‘’néo-latifisme’’- donc arrivistes. Avec cette technobureaucratie des ‘’sciences de protectorat’’, en tant qu’une histoire pas encore finie, l’état de ’’néo-latifisme’’, au lieu de réformer les partis politiques (donc faire table rase pour repenser le politique en général), a su maintenir le soutien et à garder le contact avec les institutions politiques comme des nouveaux’’ centres confrériques’’, politisés afin de développer l’acculturation d’une ‘’fraternité’’ au sens d’agression culturelle qui promet des horizons bureaucratiques. Cette technobureaucratie, jadis fondée sur un patronage autoritaire des réseaux confrériques associés à la sainteté et a la vie des ‘’Zaouïas’’, s’opère à travers des intellects Berbères, qui, en faisant la loi comme des spectres de néo latifisme, reproduisent des rapports sociaux de domination qui assurent le consentement des autres dominés Amazighians.A la question «Comment expliquer l’attitude d’une majorité populaire, soumise à la privation et pourtant consentante»(posée par A.Hammoudi dans son livre’’ Maitres et Disciples ’’), on peut ajouter l’aporie de l’amitié modelée sur une fraternité religieuse, androcentrique –donc fondatrice des modèles de l’organisation sociale et politique d’ordre hiérarchique élaborée par Jack Derrida dans son livre ‘’Politiques de l’amitié’’. Dans le contexte Amazighian, et au cours de cette ‘’joie paranoïaque’’ d’une réforme politique qui semble modifier l’héritage paternel sans toucher aux partis politiques, les ‘’frères Berbères’’ (la doxa Amazighienne), une fois mystifiés, hébétés et corrompus par cette fameuse réforme en fraternité politique, elle a aussi un processus qui ‘’favorise le même et réprime la différence’’, reproduisent l’imitation appropriative et la domination sur leurs frères Amazighians. En désirant, en effet, ce que les frères latifistes désiraient depuis le protectorat: (une dissociation généralisée entres les Berbères), ces intellectuels négatifs de néo-Berbérisme se débouchent autrement dans une autre’’ guerre sainte’’ cette fois ci sur leurs frères sauvage nobles. Cette éthique d’une paix violente, une fraternité religieuse mais politisée, inconcevable puisque déterminée par les rapports de force, non seulement menace la cohésion sociale et tribale des Amazighe, mais elle s’ouvre aussi sure une structure messianique d’une autre fraternité politique à venir. Avec cette réforme en fraternité, comme toute croyance ou tout acte de fois, il faut se méfier d’une généalogie –donc, une souveraineté de l’occulte satanique des frères Arabes qui répètent le même. La persistance de la corruption, la tromperie, la trahison et l’immoralité, malgré les réformes ne va pas aboutir qu’a l’expérience de l’aporie qui selon J.Derrida ‘’fait appel à une acte de mémoire qui promet une structure tout- autre, à venir.’’.Chez Derrida l’aporie de l’amitié comprise selon le modèle d’une fraternité religieuse et qu’en tant unique forme de compréhension entre les homes, peut être résumée comme suivant: Le plus grand bien qu’on doit vouloir pour un ami (ou un frère) est d’être un model de Dieu sur terre; mais vu le manque d’un lien du sang, d’une présence ou d’une proximité, on ne peut pas donc vouloir Dieu pour ami! D’une façon plus étrange que cette fiction, l’aporie de la fraternité se complique ou plus tôt s’aggrave dans un contexte Amazighian. Les frères Berbères d’un même origine, et qui portent le même sang et à travers l’imitation ou la reproduction d’un seul mode de fraternité politique(purement Arabian), souhaitent entre eux le mal le plus grand sur terre, par exemple de devenir, d’imiter ou de s’identifier avec des modèles des dieux qui détiennent le pouvoir et le patronage autoritaire d’une façon éternelle. Aporie encore est de savoir si on peut vouloir cette fraternité ‘’devine’’ lorsque cette passion primitive de tuer ou de massacrer les citoyens frères afin de préserver le pouvoir absolu d’un dieu, ne donne ces derniers jours que la nausée, la débauche et la cruauté par excellence!? C’est à ce disciple Berbère renonçant a tout savoir-engagé sur Timuzgha (et en tant qu’il voudrait ressembler a un Shaykh –dieu), qu’on doit appliquer le fameux proverbe d’Aristote ‘’Oh! mes amis, il n’y a nul ami’’ (que Derrida cite et commente en parlant des ‘’Politiques de l’amitié’’) pour ainsi conclure: ’’OH! mes frères, il n’y a nul frère’’ en parlant des frères Berbères au services idéologiques des réformes en néo-latifisme. Si selon la thèse de Derrida, le sang, la présence ou la proximité sont les conditions d’une possible amitié (ou fraternité), ces conditions ne s’appliquent pas au mode de fraternité entre les Amazighs eux mêmes: L’énergie du lien familial ou du sang se perd dans la servitude volontaire et dans la culture de sujétion réappropriée par les Berbères au sein des parties politiques. l’éloignement ou la séparation de la plupart des intellects Amazighians de leurs frères pour s’installer volontairement dans la captivité des partis politiques et dans le patronage confrérique mais bureaucratique de ‘’ces cercles les plus intimes…’’, est une autre façon de reproduire une autre technique de dominer les autres et non pas un art de libérer leurs frères; c’est une culture de sujétion et non pas une culture de révolte.Avant d’aller plus loin ou de rêver avec Derrida d’une amitié qui se porte au-delà d’un lien familial ou proximité de la parenté -c’est- à-dire une politique qui serait alors ‘‘la politique d’un tel ‘’ au-delà du principe de fraternité’’, il faut d’abord relire Aristote qui souligne cette sorte d’aporie de l’amitié: «De ce que Dieu est tel qu’il n’a pas besoin d’amis, nous concluons qu’il en est de même pour l’homme semblable a Dieu…: la cause en est que, pour nous le bien implique le rapport à l’autre, alors que Dieu est à lui-même son propre bien.». On pense ici à ces fondamentalistes (La plupart d’origine Amazighe) qui ne pensent rien d’autre que leur fraternité souveraine au sein de leurs ‘’entreprise privée’’: «le P.J.D». Qui donc devant le ’’Pijidisme’(ou le’’ Boujadisme’’) ose parler d’une fraternité en Timuzgha lorsque ces adeptes fanatiques du courant salafistes radical ont tout les moyens d’imposer leur censure anti-Amazighienne sans que l’état ait à se salir les mains? On l’aura compris, ces chants de haine et ces crispations en croisade contre Timuzgha (facon Ben Kiran) est une autre façon de donner la priorité à la valorisation du soi-(même) et de l’identique contre l’autrui et la différence (l’Amazigh). Bref, la fraternité on’’ Pijidisme’’ présuppose une généalogie, une souveraineté et une filiation suspendus à l’attente d’une totalisation future ou se révélerait sa valeur de vérité. Au Maroc, dés qu’on invoque une réforme, établir un conseil ou un comité qu’elle que soit, le politique est impliqué et avec lui la police et la loi du père. Pour rendre justice au Amazighs, il faut que les institutions politiques, et non pas seulement les réformes constitutionnelles, parlent d’une justice fondée sur la faute, la réparation ou le droit. Le droit des Amazighs devrait tenir à la vengeance et à la sanction de leur dissémination et leur dissociation généralisées par les partis politiques…. (à suivre)
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