uïïun  182, 

sdyur 2962

  (Juin  2012)

Amezwaru

 (Page d'accueil) 

Tamazight

"ddahir lbrbari" d tvawsa tamazivt

aäëiã n usqsi n tabaomrant

ifran

Tnifest n Sifaw

Hakku

Taqessist 12

Ghif Ihâykwan

Yemma

Français

La langue amazighe interdite au parlement

Enfin 2M se convertit à l'islam

Le théâtre nord-africain ancien

Organisation des peuples unis

Mnla reçu aux parlements

العربية

الظهير البربري والقضية الأمازيغية

عندما يسيء لساني إلى اللسان

رسالة مفتوحة إلى رئيس الحكومة

الأمازيغية بين القانون التنظيمي والتدابير الحكومية

الشعر الأمازيغي غايات وجماية

تاباعمرانت والأقلام العنصرية

الشجرة التي حاولتم اغتيالها لم تمت

غياب الإعلام عن مسيرة تاوادا

مهرجان تغيرت يحتفي بمولاي علي شوهاد

نشاط جمعية أيت ريدي

بيان جمعية اورتان

لقاء مدرسي الأمازيغية بخنيفرة مع النائب الإقليمي

بيان حركة اليقظة المواطنة

بيان جمعية أمغار

بيان جمعية محمد خير الدين

 

 

 

 

vive l’o.p.u.: l’organisation des peuples unis

Par: TIHLI Mustapha et YOUNES Ghandi

L’ONU, Organisation des Nations Unis, venue tout de suite après la guerre 39-45 s’est voulu remplir le vide et les lacunes apparues dans le fonctionnement de l’organisation mondiale précédente: La Société Des Nations. Cette dernière qui n’a pas pu éviter la guerre entre les nations, ni amoindrir l’injustice au sein de ces nations.

Mais, après plus de soixante ans de fonctionnement, cette même Organisation des Nations Unis a démontré, elle aussi, sa faiblesse dans plusieurs domaines. Se voulant être une organisation qui œuvre pour la paix et le bien être des nations et de leurs citoyens, elle n’a fait qu’élargir le fossé existant entre les nations, ou si nous voulons bien exprimer le fait réel, nous devons parler de «fossés» plutôt que d’un seul fossé. En effet, nous voyons apparaître plusieurs clans de nations bien ancrés dans leurs positions de part et d’autre de ces fossés. Ce sont parfois des appellations agressives et arrogantes, si nous ne voulons pas dire provocantes, de nations unies sous une «Alliance Atlantique», d’autres sous un «Pacte de Varsovie», ou craintives, peureuses et effarouchées sous une forme de «Non Alliées», ou d’appartenance linguistique: «Anglophones», «Francophones», ou raciales: «Arabes».

Ces fossés ont été encore volontairement élargies par cette organisation des nations qui encourage la séparation des nations dans tout domaine, surtout dans celui plus sacré, mais aussi plus vulnérable qui est le Sport en créant la notion de continent: «Amérique», «Europe», «Asie», «Afrique».

Les nations qui avaient été à la base de la mise en œuvre de cette organisation, qui se voulait unir les nations, sont elles mêmes tombées dans leur piège de disfonctionnement en créant et en encourageant la création de groupes de nations: «CEE: Communauté des Etats Européens» allant à l’encontre même de la mise en place de la grande organisation qui est l’ONU, en créant ipso facto un grand fossé entre les nations d’un même continent, qui devint aussi large que celui apparu entre les continents.

Cette «Organisation des Nations» n’a pas pu, comme sa précédente «La Société des Nations», empêcher la guerre entre ces mêmes nations. Et le pire encor, elle n’a pas pu empêcher les exactions et les injustices commises contre des peuples, tout comme sa précédente n’a pas pu empêcher les atrocités commises contre les Israéliens d’Europe.

En effet, nous avons vu tout le long de l’existence de cette organisation, et nous voyons encore des tords et des préjudices de toutes sortes commis contre des peuples au vu et au su de cette organisation, et parfois même avec la complicité de celle-ci, sinon sous son encouragement ou encore sous son initiative.

Et quant nous cherchons qui commet de telles injustices contre ces peuples, nous comprenons aussi leur «Pourquoi ?»: toutes ces injustices avaient été commises et perpétrées par et au nom de ″Nations″.

L’échec de cette organisation, comme celui de sa précédente, ne fait plus aucun doute, surtout après les dernières tueries perpétrées au sein de la nation Syrienne, quelles qu’en soient les causes et les justificatifs. Il suffit de constater et de relever cette continuité sans fin d’effusion de sang dans cette nation pour en déduire l’incapacité de l’ONU et son échec dans toutes ses interventions, malgré la bonne foi de certains à y mettre fin.

En examinant bien, et en analysant les causes de l’échec de ces deux organisations consécutives à maintenir ou à rétablir la paix et la justice sur terre, malgré les moyens dont elles disposent, nous remarquons qu’elles se basent toutes les deux dans leur organisation sur la notion mal définie de Nation″, qui porte en elle, la plupart du temps et dans la plupart des cas, des injustices qui sont à la base même de son inefficacité.

Ce que nous avons constaté, en conséquence, durant toute l’existence de l’ONU, est qu’elle est constamment utilisée par la plupart des dirigeants de ces nations pour justifier et légitimer les injustices commises contre leur peuple, ces injustices qui étaient parfois déjà préexistantes à leur adhésion, ou qui ont été parfois même, et c’est ça le pire, la justification de leur adhésion à cette organisation, afin de perpétuer à les perpétrer à leur aise.

En effet chacune des conditions exigées par cette organisation pour les nations adhérentes, porte en elle une injustice innée: Peuple ! Territoire ! Gouvernement !

Peuple: Le peuple d’une nation n’est jamais unique et la citoyenneté de ces nations est parfois refusée à certains d’entre eux: cas des Imazighen Itouarguen du SAHARA en Lybie, au Mali, au Tchad, au Niger et en Mauritanie. Celui des Kurdes en Syrie. A n’en citer que ces deux exemples flagrants!

Territoire: Partant d’une notion, ou plutôt d’un complexe d’égoïsme individuel humain originel, cette notion de territoire, qui a été, une fois portée au groupe, la cause même de toutes les injustices sur terre, la mère des injustices d’après J.J. Rousseau, et introduite comme exigence dans cette organisation qui se veut être juste et équitable, elle ne peut que lui porter préjudice, la mettre à mal et finalement la réduire à la déchéance et la mener à disparaître.

Gouvernement: Elu au suffrage universel ou imposé par la force, aucun gouvernement ne peut se targuer d’être ″démocratique″. Et le pire est que cette organisation des nations n’exige pas aux gouvernements de ces nations d’être démocratiques. Un gouvernement qui fait accepter sa nation au sein de cette organisation légitime de ce fait son autorité sur cette nation, même si cette autorité fait de lui un ″Voleur″ (par le biais du pouvoir exécutif) et un ″juge″ (par le biais du pouvoir juridique ou de celui législatif).

L’erreur, donc, initiale et commune aux deux organisations réside dans le choix du mot «Nation» par leurs initiateurs, entité de signification assez large, mais aussi inadéquate en circonstance pour le but et l’objectif recherchés à savoir: instaurer la paix, la justice, l’équité, l’égalité et la prospérité pour tous sur terre. Et les premières victimes de l’ONU sont les peuples eux-mêmes qui composent ces nations. Ces peuples qui se voient lésés soit par un autre peuple, ou par les autres peuples composant une même nation, ou plusieurs mêmes nations dont ils sont une composante eux-mêmes, soit par les gouverneurs de leur(s) nation(s).

En exemples nous pouvons citer (à titre indicatif seulement et non limitatif) les cas des deux peuples Amazigh et Kurde qui sont lésés tous les deux et en même temps par le même peuple (les Arabes) que par leurs gouverneurs.

Ces deux peuples sont lésés par le peuple arabe aussi bien dans leurs langues, dans leur histoire, dans leurs libertés de différentes sortes: liberté d’expression, de production, de déplacement, d’épanouissement, de progrès, que dans leurs richesses (Eaux et forêts, par exemple, dont ils ont été dépossédés, spoliés, au temps de la colonisation et après la soi disant indépendance, au nom de la ″Nation″, non pour raison de bonne gestion, mais pour raison de dépouillement pur et simple, afin de remplacer leurs propriétaires par d’autres. Ces deux richesses qui auraient introduit bonheur et prospérité aux foyers amazighs, kurdes et arabes, si elles étaient rendues à leurs propriétaires légitimes qui les exploiteraient à bon escient pour en tirer profit dont bénéficierait tout le pays, au lieu d’être laissées au hasard d’une détérioration continue et inexorable.)

La déduction, donc, qui s’impose et se dégage d’elle-même et obligatoirement de cette analyse, est l’urgence de la recherche pour la mise en place d’une organisation non pas de remplacement de celle des Nations Unis, mais une organisation qui viendrait en complément, et qui travaillerait en parallèle avec elle, et dont le but serait:

1°) De remplir toutes les lacunes laissées par l’ONU.

2°) Instaurer de nouvelles lois plus pratiques de droit de l’Homme et des droits des peuples compatibles avec l’ère que nous vivons et avec l’ère qui s’annonce dans le futur immédiat et lointain.

3°) Veiller à l’obligation de l’application des lois de droit de l’Homme et des droits des peuples !!!

4°) Intervenir dans les dossiers incluant un ou plusieurs peuples (litiges entre peuples, etc.) et ainsi de suite…

Mais, nous voyons tout de suite, et comme il doit sauter à nos yeux, que l’organisation qui devrait être créée pour suppléer à l’ONU devrait être composée des peuples eux-mêmes. Les peuples y seraient représentés chacun directement par une seule représentation (anglaise, française, espagnole, russe, germaine, mongole, amazigh, kurde, perse, arabe, etc.) choisie par le peuple lui-même, et non par la nation ou les nations qu’il compose, qui doit être totalement indépendante de toute nation et de tout dirigeant d’une nation.

Cette Organisation des Peuples Unis″, ou ″OPU″, pourrait être créée avec simplicité et sans fanfares. Le peuple ou les peuples initiateurs à sa création pourraient être aussi simples mais expérimentés en ce qui concerne l’injustice subie par les peuples.

Deux peuples apparaissent déjà en tant que candidats possibles mais aussi potentiels pour mener à bien et à terme la création de cette organisation: le peuple Amazigh et le peuple Kurde. Le premier parce qu’il a subi durant toute son histoire le joug et l’incompréhension de plusieurs peuples, du peuple arabe en particulier, et d’autres peuples africains, au sein de plusieurs nations: Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte, Mauritanie, Mali, Tchad, Soudan, Niger, Ethiopie… et qui ont un représentant officieux déjà mis sur pied: ″L’Assemblée Mondiale Amazighe″. Et le deuxième parce qu’il a acquis une expérience très instructive en tant que peuple opprimé par au moins trois autres peuples: ″Turque″, ″Perse″, et ″Arabe ″. Leur apport à tous les deux à cette organisation serait des plus précieux. Le concours d’autres peuples tels que celui des Indiens d’Amérique du Nord (représenté actuellement aux nations Unies par une Amazigh !), le peuple Khmer du Viet Nam et bien d’autres devrait être aussi bien efficace qu’inappréciable.

On ne sait pas si une fois lancée, L’OPU va débuter avec hésitation ou en accéléré. Mais, si la détermination des initiateurs est motivée et enthousiaste, nous devons être sûrs que, dans les deux cas, son aboutissement final sera imminent, et qu’elle finira par coiffer l’ONU elle-même, but de sa création.

 

 

 

 

Copyright 2002 Tawiza. All rights reserved.

Free Web Hosting