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La guerre contre l'amazighité continue Oulaarif Elhoucine (Tabannt ) Le Maroc est évidemment un espace vaste et riche culturellement. Un espace qui demeure la terre natale et naturelle de Tamazight. Or, celui qui médite profondément la réalité institutionnelle et politique de l'Etat marocain conclura qu'il s'agit d'un staff technique et humain qui fonctionne loin de Timmuzgha… Le paradoxe persiste tant que l'"élite" arabo-baatiste s'empare encore du pouvoir. Cette même "élite" - démocratique et progressiste prétend elle - vit une torsion intellectuelle quand elle voit cette vieille âme respirer encore, à savoir: l'amazighité de l'Afrique du nord… Cette "élite" - énergumène - ne ménage aucun effort pour extirper tout ce qui est relatif aux imzighen. Dernièrement, j'ai appris que les autorités ont interdit à un père de baptiser son nouveau-né par le prénom qu'il a choisi: "Sidi Outelha", qui est un prénom d'un vieux amazigh qui a vécu avant que les aïeux de cette même "élite" aient signé le fameux protectorat… La liste noire - fruit de l'époque basriste - ne comporte pas ce prénom qu'on a qualifié d'une singularité étrange, et que, d'ailleurs, la "loi prohibitiste" exige! Quelle frustration! Quelle absurdité! Et ce dans un pays qui prétend être un Etat des droits de l'homme, alors qu'il n'est qu'une jungle…
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