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En hommage à Mbarek Ourabi Nba Les Associations Amghar et Amenzou Célèbrent le Nouvel An Amazigh 2961 à khénifra Par: Anarouz SAADANI - Khénifra
A l’occasion du Nouvel An Amazigh 2961, les Associations Amghar et Amenzou ont organisé une soirée artistique samedi 15 janvier 2011 au Centre de Formation et de Qualification de la Femme à Khénifra. Cet événement qui est un rendez-vous incontournable pour les militants et les sympathisants de la cause amazighe est dédié à la mémoire du grand Mbarek Oularbi Nba disparu mystérieusement le 09 janvier 2011. Le programme de la soirée est diversifié: la troupe d’Ahidous «Ourthi» était à l’honneur. Elle incarne l’art authentique et l’esprit amazighs. Elle a enchanté le public venu massivement pour assister à cet événement. Les cadences euphoriques et la puissance du verbe n’ont laissé personne indifférent. Cette troupe chante pour l’éveil de la conscience amazighe, pour tamunt, l’amour et la fraternité. La poésie aussi est présente. Les imdyazens ont rappelé que la poésie amazighe a son rôle à jouer dans le contexte actuel. C’est un moment intense où le poète amazigh retrouve sa place et son public capable de saisir la subtilité rhétorique de sa poésie et la perspicacité de son esprit créatif. Mojahid et Mohammed Bajji ont pris la parole mais chacun à sa manière car ils incarnent deux écoles différentes; le premier s’inscrit dans la tendance classique et le deuxième opte pour une poésie moderne. La chanson classique aussi était au rendez-vous. Avec Mohamed Challa et son groupe, le public a apprécié la virtuosité d’un artiste dont le souci est de faire connaître la cause amazighe par le moyen de la chanson. Dans le même sens, Brahim Ouâmmouâissa réussit merveilleusement à chanter la tamdyazt avec un accompagnement musical. Il est de ce fait l’initiateur d’une nouvelle tendance dans ce domaine artistique. Cette soirée a été marquée par le plat traditionnel qu’est le couscous. Ce plat surmonté d’une pyramide de viande et de légumes rappelle une histoire glorieuse. Ce repas a donné à chacune et à chacun l’occasion de revivre des moments particuliers où le partage est une valeur suprême, noble et réconfortante. Il s’agit aussi d’un hommage solennel rendu à la terre nourricière et à l’esprit collectif profondément ancré dans la culture amazighe. |
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