| |
Bravo!
Monsieur Jacques Chirac.
Par: ouachrine houssaine
En visite en Arménie ce samedi 3O Septembre
2OO6, le Président Français a exprimé sa profonde émotion en évoquant le
génocide arménien des années 1915-1917. Il ne pouvait empêcher ces mots de
justice et d'équité que les circonstances lui ont suggéré, et quelle
inspiration!: "Tout pays se grandit en reconnaissant ses drames et erreurs"...
Et la Turquie ne serait pas admise à l'UE si elle ne reconnaitrait pas le
génocide arménien.
Nous souhaitons, nous autres fils de martyrs montagnards que Monsieur Jacques
Chirac, l'ami de notre pays et Président de la France, Pays des droits humains
et ferment de la pensée universelle, et qui fut aussi un officier dans l'armée
française au Maghreb (Algérie), pensera à une visite au Maroc avant les
présidentielles de l'hexagone et tant qu'il peut encore faire quelques pas pour
se recueillir sur les cimetières des hauteurs et rendre hommage avec les mêmes
sentiments de grandeurs à la mémoire des centaines de milliers de patriotes
montagnards
amazighs (berbères) tués lors des bombardements de l'aviation et de l'artillerie
françaises entre l9OO et 1934. C'est une dette envers ces tribus qu'on
massacrait et que le makhzen et les généraux français taxaient de vulgaires
anarchistes (SIBA) pour justifier les monstrueuses tueries: LE GENOCIDE LE PLUS
LONG DE L'HISTOIRE: 19OO-1934. (Il faut noter qu'il y avait plusieurs génocides
amazighs (berbères) qui se succédaient ou concomitants dans différentes régions
du pays. C'étaient de véritables guerres contre les berbères car il y avait
aussi l'atroce et longue guerre espagnole contre les amazighs rifains.
La pensée solennelle et emblématique de Jacques Chirac que bouleversa
l'évènement arménien rappelle cette autre image du poète ALI N IBAQQELLIWEN
narrant le drame vécu par sa tribu d'Azilal qu'écrasaient les obus d'artilleurs
et de chasseurs français:
Tassiwwant n wuzzal Daxtkkat arax tneqqa am icekcawun (La buse d'acier (l'avion)
nous frappait et déchiquetait comme des poussins...)
(Ces vers sont extraits de la longue élégie du poète)
Un cri, un appel au nom de patriotes infortunés qui témoigne de la sombre et
dramatique époque que vécurent les montagnards berbères durant plus de trente
ans et qui figure dans l'émouvant recueil "les chants de la tassaoute" collectés
auprès de la tanccat (poétesse) Mririda n'Aït ATIK vers les années trente par
l'officier amazighisant René Euloge en poste à AZILA. Octogénaire et aveugle,
retourné en France, René Euloge a tenu à publier le digne recueil chez les
Editions BELVESIS alors qu'il se déplaçait sur une canne.
Monsieur Jacques Chirac qui était aussi officier au Maghreb, en Algérie a
presque atteint aujourd'hui l' âge de René Euloge à l'époque et jouit
heureusement de sa perspicace acuité visuelle pour scruter la géographie et
regarder de près l'histoire pour s'épargner la complicité d'arabistes chauvins
qui s'entêtent à suppléer perfidement leur maghrebarabe imaginaire à tous les
territoires de tamazgha (berbérie ou barbarie pour les romanisants).
Il aurait aussi découvert en Arménie où le poète chanteur admiré de tous,
Charles Aznavour est proclamé en la circonstance Héros National que la grande
Reine Chajarat Eddor est aussi une arménienne et non une arabe comme le
prétendaient les idéologues panarabistes faussaires de l'histoire et exploitants
perfides des croyances populaires tel l'islam laïque de nos ancêtres.
Puisse l'instance Justice et Réconciliation, la IER fondée par notre jeune Roi
Med VI s'inspirer de la fulguration de l'homme d'Etat français:
"Tout pays se grandit en reconnaissant ses drames et erreurs" a dit Jacques
Chirac, Président de la République de France.
*******
Si les arméniens ont donné à l'histoire trouble du Moyen Orient l'illustre et
unique Reine Chajarat DDOR qui régna intelligemment sur les arabes, s' en
appropriant indûment l'identité, les imazighen (berbères) ont eu aussi leur
magnanime Reine Berbère Juive qui n'était pas allée envahir sauvagement d'autres
peuples mais mourut dignement en se suicidant pour ne point subir l'affront de
la reddition au Chefarabe. Mais la pensée vertueuse amazighe reconnait avec
fierté la reine juive berbère qui appartient à des tribus amazighes ayant
embrassé le judaîsme. A l'opposé, la pensée de la flibuste arabiste à fait de la
grande Reine arménienne Chajarat Eddor, du grand roi Kurde Saladin des arabes!
Aujourd'hui, une chose est sûre: Alors que le monde évolue, et les grands pays
célèbrent occasionnellement leurs illustres personnages, les islamoarabistes
excellent en éternelles CHAHADAT EZZOR (faux témoignages), l'on ne sait par quel
complexe morbide ils appliquent à de dignes héros d'Afrique et d'orient, un tel
calfeutrage perfide de le histoire qui n'a pas épargné l'arménienne Chajarat
EDDOR .
(Ouachrine Lhoussaie, ohoussa@yahoo.fr)
|