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Le radicalisme religieux: objectifs et avenir.

Par: Hassan Oulghazi

La religion est la croyance, pratiquée et partagée par une communauté de fidèles, en des forces supérieures à l’homme. Cette croyance est intime et personnelle: c’est le sentiment que l’on appelle la foi. La notion de la religion est apparue lorsque, à la préhistoire, les hommes ont commencé à enterrer leurs morts. Ces premiers tombeaux sont le témoignage de la croyance en un au-delà après la mort. La religion marque de son empreinte la société dans laquelle elle naît et se développe, on parle alors de l’art religieux: l’art juif, l’art chrétien, l’art musulman, l’art bouddhiste etc. Chaque fidèle peut avoir un investissement différent dans sa croyance, on différencie les croyants qui entrent en religion pour donner leur vie à leur dieu de ceux qui restent dans la société classique tout en pratiquant leur religion. En effet, on distingue trois principales religions: la religion traditionnelle, la religion polythéiste et la religion monothéiste.

Les religions traditionnelles sont souvent transmises par les traditions orales des innovations faites à des esprits de la nature et des âmes d’ancêtres morts. Le Shintoïsme est la religion orientale qui combine le culte des ancêtres et celui des esprits de la nature, elle n’a ni fondateur ni texte sacré, elle se définit par un ensemble de rites et de pratiques. On parle des religions polythéistes lorsqu’une communauté croit en l’existence de plusieurs dieux, la plus importante d’entre elles est le Hindouisme apparu il y’a 4000 ans. Le Bouddhisme est définit comme une religion monothéiste, mais Bouddha (l’éveillé) est plus sage qu’un dieu pour les fidèles adeptes du Bouddhisme, on croit en la réincarnation sous de multiples formes. Le confucianisme est une religion et une philosophie qui cherche l’épanouissement de l’être humain par l’éducation morale et la mise en place d’une société hiérarchique et ordonnée. Le taoïsme est également une religion et une philosophie qui tente d’amener l’être humain à une harmonie parfaite avec la nature ; le fondateur du taoïsme définit la sagesse, il dit: « connaître les autres est sagesse, se connaître soit même est sagesse supérieure. Imposer sa volonté aux autres est une force, se l’imposer est une force supérieure ». On parle de la religion monothéiste lorsque la communauté croit en un seul dieu, l’unique créateur de l’univers, les principales religions monothéistes pratiquées dans le monde sont:

-1- le Judaïsme: c’est la plus ancienne religion monothéiste elle a été fondée vers l’an 2000 av. J.-C. Les fondateurs du judaïsme sont le personnage de la bible Abraham, son fils Isaac et son petit fils Jacob. Ils vénèrent le Dieu unique et tout puissant. Le jour saint est le samedi, le lieu saint est « le mur des lamentations » à Jérusalem, le symbole de l’alliance du divin avec le peuple hébreu. Aujourd’hui, Israël compte au proche orient le plus grand nombre de croyants judaïques mais tous les israélites ne sont pas des juifs, il existe également des israéliens qui pratiquent d’autres religions en particulier l’Islam et le Christianisme.

-2- Le Christianisme: c’est une religion monothéiste fondé il y’a plus de 2000 ans, pour le chrétien, le créateur de l’univers est un dieu unique, il est révélé la première fois par Abraham. La première église chrétienne est fondée par Jésus-Christ. Les chrétiens voient tout en Jésus-christ: le Messie. Les Chrétiens se divisent au cours de l’histoire en trois groupes: les Catholiques, les Orthodoxes et les Protestants.

-3- L’Islam: c’est la religion des musulmans, elle a été fondée par le prophète Mohamed en l’an 622 après J.-C. L’Islam est la religion monothéiste dont le dieu unique est Allah, le livre saint est le Coran, le jour sacré est le vendredi, les lieux saints sont: la Mecque (naissance du prophète), la Médine (lieu du refuge du prophète) et Jérusalem (le lieu de l’ascension au ciel du prophète). Le lieu du culte des musulmans est la mosquée. Les musulmans reconnaissent les prophètes antérieurs, tels que Moïse et Jésus-Christ etc. et Mohamed est le principal prophète car il est celui qui a reçu la dernière révélation de Dieu. Les musulmans vénèrent un dieu unique, celui qui est révélé la première fois par Abraham reconnu également par les juifs et les chrétiens. Pour éviter la confusion, les arabes sont le peuple de la péninsule arabique et le dit: « monde arabe » est peuplé par une mosaïque ethnique que les nationalistes arabes cherchent à assimiler par le mécanisme d’une ingéniosité et souvent par la force. L’Islam est né dans la péninsule arabique ; les musulmans qui dédient leur vie à Dieu sont les croyants de l’islam, ils ne sont pas tous des arabes et les arabes ne sont pas tous des musulmans.

L’article 18 de la déclaration universelle des droits de l’homme stipule les conditions d’appliquer la liberté de raisonnement: « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seul ou en commun, tout en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ». En Europe, le 18eme siècle est appelé « Siècle des lumières », un ensemble de philosophes, scientifiques et littéraires privilégient le rôle de la raison, la réflexion personnelle et du progrès scientifique comme source d’accès à la vérité et à la liberté. Les philosophes des lumières cherchent à libérer la philosophie des références systématiques de la bible, en particulier la superstition qui est responsable, à leurs yeux, de nombreuses erreurs de jugement, ils reprochent aux religieux le déclanchement immérité des guerres religieuses. Toutefois, ils permettent l’idée du respect et de la tolérance à l’égard des religions. Cela n’empêche pas les philosophes des lumières de continuer à croire en Dieu unique et de lui réserver une place dans leur système de pensée. Parallèlement à la critique de la religion et des traditions, la philosophie des lumières poursuit la réflexion de l’humanisme du XVI eme siècle et s’intéresse à la notion des valeurs humaines de l’être humains en tant qu’individu.

Le premier homme qui a posé la théorie de la séparation du politicien et du religieux dans l’histoire de l’humanité est saint Augustin, mais la laïcité contemporaine trouve ses racines avec la philosophie des lumières en Europe. Dans l’incapacité des uléma traditionnels des Zawaya de cerner la situation politico-religieuse, le pouvoir marocain a mis l’accent sur l’apparition du mouvement islamiste comme indicateur essentiel pour faire contrepoids aux mouvements de gauches marxistes et socialistes qui dominent l’université et la scène politique du pays durant les années soixante-dix, mais ce mouvement s’est retournée comme une nouvelle manœuvre contre la monarchie. Les musulmans s’opposent à toute évolution, ils refusent le moindre compromis et rejettent catégoriquement la laïcité. Les islamistes intégristes qui se croient avoir une idée claire absolument certaine et définitive de la vérité enseigné par la religion, ont divergé sur le contenu et la signification qu’il fallait donner à leur foi, c’est regrettable, ils s’entretuent souvent à ce sujet. Les pays du monde musulman, inspirés aveuglément par le mouvement « Wahhabisme » et par la devise de Hassan Al banna donnée au mouvement « frères musulmans » qu’il a fondé en Egypte: « le coran est notre loi (Charia), le Jihad est notre chemin, le martyre est notre désir », ont connu l’émergence d’un phénomène de mouvement protestataire qui recourt à plusieurs formes de violence. Malheureusement, les pays du monde dit: « arbo-musulman » dont le pouvoir appartient classiquement à l’armée est loin d’être démocratique et il mène une politique de répression féroce ; l’hégémonie idéologique, l’injustice sociale, le chômage, la Hogra et ce qui en découle rendent ces pays les plus vulnérables dans le monde. Les mouvements islamistes radicaux utilisent, ces dernières années, l’islam comme moteur pour leurs activités politiques et religieuses et ils finissent par déboucher sur de graves dérives dont le recours aux armes pour imposer leur aspect de la vie religieuse, sociale et individuelle. Ces mouvements agissent sous couvert des préceptes religieux et des références culturelles en particulier les intégristes animés par la ferme volonté d’imposer la culture dite: « arabo-islamique » ! La conjoncture internationale actuelle est marquée par une grande sensibilité au phénomène de l’islamisme radical, qui s’est accaparé de la position des détracteurs par excellence de l’hégémonie américaine et occidentale ; ce qui renforce énormément la présence de ces mouvements et affaiblit les régimes, plus particulièrement, dans la région du monde dit: arabe. Pour tenter de cerner les motivations de tels actes destructeurs, ce phénomène a fait l’objet de recherches et d’études aussi bien en occident qu’en orient pour déceler les modes de pensée et d’action de ces mouvements. Malgré tout cela, le débat autour de ces mouvements n’a pas été tranché. Et, malgré toutes les prévisions, la situation dans les pays arabo-islamiques pousse à la confrontation avec les mouvements islamistes radicaux surtout que ces derniers ont pu arracher aux régimes une reconnaissance et même une sorte de légitimation des crimes au nom d’un Islam combatif. En Algérie, l’expérience particulière de l’activisme islamique armée a failli sérieusement de remettre en cause les fondements de l’Etat. Au Maroc, les visées du pouvoir et des courants islamiques étaient très proches ils adoptaient les mêmes orientations politiques et économique propre au système libéral. Mais, les mouvements jihadistes salafistes qui ont adopté la violence et estime que la notion du Jihad est le devoir recommandé à tout musulman dans la perspective de la mise en place de « l’Etat du Coran » et cette notion du Jihad englobe tous les domaines d’action et tout effort visant la glorification de l’Islam fait parti du Jihad. Ces mouvements déclinent explicitement leurs intentions pour s’emparer du pouvoir selon un planning qu’ils considéreraient adéquat, ils adoptent des notions: « dépasser les obstacles, soulèvement, invasion et la prise du pouvoir pourrait survenir grâce à d’autres moyens: effet de surprise dans un moment de relâchement du régime ou par voie d’élections démocratiques ». Sur cette base, on peut évoquer la théorie des objectifs contenus dans les dédales de la loi des mouvements de l’islamisme radical:

- Instaurer un Etat islamique international et créer une civilisation porteuse des enseignements divins.

- Appliquer l’intégralité des lois divines et la consécration de la méthode du prophète.

- Faire du Coran une constitution et de la vie du prophète un exemple à suivre.

- Constituer « un groupe islamique combattant » et préparer la force pour que le groupe des croyants soit plus puissant que les impies et les apostats et mobiliser la « Oumma » pour l’émergence d’un nouveau règne etc.

C’est merveilleux, les judaïques, les catholiques et les païens admettent le respect et la tolérance à l’égard des autres religions, et, les islamistes intransigeants luttent pour éliminer tous ceux qui ne se partagent pas les mêmes convictions de la politique arabo-islamique avec eux ! Si la foi est fondée sur la raison, elle doit rester un choix libre et elle doit mettre en œuvre une conviction fruit de la réflexion. Dieu a voulu que l’homme soit libre de ses choix et la foi n’a de sens que si elle est un libre choix. « Si Dieu l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre en totalité auraient cru. Eh oui, peux-tu contraindre les gens à être des croyants ? » Le Coran. « Il n’y a pas de contrainte en religion ». Les fondamentalistes religieux arabes aux pays de Tamazgha encouragent idéalement l’application intégrale de la loi divine, ils incitent à la ségrégation raciale et ils excommunient toutes les personnes qui ne cèdent pas à leur idéologie !! Ils prônent l’existence de la langue unique et de la race unique: l’arabe et les arabes !! Ces extrémistes religieux pan-arabistes qui cherchent à faire du Coran la nouvelle constitution du nouveau Etat islamique, encouragent, malheureusement, la politique discriminatoire contre les populations autochtones et ils immolent vainement l’intérêt supérieur du pays !! L’amazighité est la victime de ces options extrêmement têtues et intolérantes qui défient la volonté du « tout puissant » et la déclaration universelle des droits humains. Si les différentes composantes de la littérature des adeptes du radicalisme religieux débouchent sur des postures étranges même à la pensée religieuse, cette position étrange provient de la mission de préparer le renversement du régime en place. L’avenir douteux de cette posture est plutôt proche d’une organisation de derviches et d’une tendance extrémiste que de la pensée islamique saine.

Récemment, la montée rapide du radicalisme religieux menace la paix en Afrique du nord, dans son message adressé le 17 juillet 2009 aux participants de la 1ere rencontre nationale des alimates, prédicatrices et mourchidates tenue à Skhirate, SM le roi du Maroc appelle les institutions religieuses à rénover leur discours et améliorer leur performances de sorte qu’elles puissent se mettre en phase avec la dynamique de la société marocaine, suivre l’évolution intellectuelle et culturelle et saisir la portée des mutations accélérées survenues à l’échelle mondial. Dans le cadre de l’ouverture d’esprit et de la tolérance, il faut éviter de prendre dans un sens trop exclusif les expressions contextuelles qui peuvent être récupérées par les extrémistes religieux: « arabo-musulman » et « Maghreb arabe » ces formules qui sont manifestement contraire à l’ouverture, doivent être clairement expliquées car elles peuvent être politiquement dangereuses. Quant-on parle d’un « Maghreb arabe », on parle donc d’un Maghreb forgé par une civilisation qui a utilisé l’arabe comme langue unique et l’arabo-musulman aménage un Islam politique dont la probabilité de préconiser la justice sociale est très négligeable. Il n’y a rien d’exclusiviste à mettre dans ces formules, l’Islam est universel et non ethnique. L’idéologie intellectuellement restreinte du nationalisme arabe encourage, malheureusement, le sectarisme et le dévouement aveugle et intransigeant aux causes politiques et religieuses, elle présente clairement l’inconvénient de contenir une dimension ethnique étroite, elle enrichi extrêmement une force d’assimilation inconcevable qui conduit souvent à l’extermination des minorités. Oui, le bon Dieu qui s’est révélé à toute l’humanité est le créateur de l’univers, il a crée tous les êtres humains et toutes les langues parlées dans le monde entier, il n’admettra jamais la discrimination raciale car la Oumma est un concept coranique définie comme unique, indivisible et centrée sur le droit chemin au service de Dieu. Vu la dimension géographique du Maroc qui fait parti des pays de Tamazgha, l’identité de tous les marocains est inévitablement amazighe, ils serait donc inconcevable que la terre et le peuple soient amazighs sous un pouvoir autoritaire arabe ; la dimension religieuse des habitants dans notre pays est diversifié: Nous avons des musulmans, des chrétiens et des juifs. L’Islam est la religion universelle pratiquée par tous les musulmans quelque soit leur identité. Plutôt que de patauger dans des crises générales sans loi ni foi et pour se soumettre logiquement au fait accompli de la diversité religieuse et l’aspect géographique spécialement amazigh dans notre pays, on doit instituer un Etat amazigh démocratique et laïc à travers une réforme radicale de la politique de l’Etat et la réforme de l’enseignement public via l’instauration d’une véritable justice sociale capable de lutter contre la corruption et l’impunité, capable de respecter les droits linguistiques et culturels du peuple et de lutter contre les pilleurs des deniers publics, capable de mettre un terme à l’économie de rente et aux abus des familles privilégiées qui monopolisent les richesses et les postes de décision ; voilà donc une issue irréprochable d’un Etat laïc et égalitaire qui s’engage à respecter les libertés publiques et permettre aux religieux musulmans, catholiques et judaïques d’appliquer décemment et librement leur culte comme le prescrit leur foi.

Le 13 février 2011 le PJD a organisé une rencontre publique présidée par le 1er secrétaire du parti Mr Abdelilah Benkirane sous la devise de: « non à l’injustice » pour soutenir la cause de l’adjoint au président du conseil municipal à la ville de Ouarzazate qui a été définitivement isolé de ses fonctions à la municipalité suite aux irrégularités commises et constatées par une commission d’enquête désignée par le ministère de l’intérieur, sous l’impulsion du PAM disent les Pjdistes qui politisent les procès intentés à leurs élus pour des fraudes urbaines. En effet, pour échapper aux questions des militants amazighs ayant assisté à cette rencontre et capables de révéler les orientations particulières de l’activité politique et religieuse du PJD, le secrétaire général de ce parti et ses collaborateurs ont imposé leur discours politique, ils écartent tout dialogue constructif et ils refusent de recevoir l’opinion des militants malgré plusieurs demandes houleuses de l’assistance. Les sympathisants du PJD qui cherchent avec persévérance à briguer des sièges de député et s’accrocher aux postes de décision au gouvernement devraient savoir qu’en l’absence totale de la justice sociale et qu’en l’absence de l’implication des populations au développement socioéconomique dans les régions à forte densité amazighe et son échelon faible aux autres régions du pays, on conclu alors que le développement n’est pas généralisé et la justice n’est pas encore indépendante pour réhabiliter le PJD dans la société marocaine. Le groupe PJD oublie que tout discours marqué d’un certain maniérisme qui récuse l’opinion des autres est le vrai catalyseur de la sédition. Les Pjdistes se limitent de mettre en vente au public un petit livre de 88 pages en langue arabe intitulé: « Almaghrib fi mouwajahat machariâ attajzi’a wa nizaâte al’infiçal » rédigé par un amazigh extravagant du même parti, il s’agit probablement de l’œuvre des partisans amazighophobes du PJD. Ce petit livre contient des indications sur la menace que présente la minorité religieuse chiite du Maroc, les séparatistes du Polisario et il accuse arbitrairement les manifestants amazighs d’avoir incinéré le drapeau national !! Le lauréat d’une école publique fanatisée fait des militants amazighs le bouc émissaire des malheurs qui affectent les palestiniens, il qualifie les militants du mouvement culturel amazigh d’être des extrémistes sympathisants du sionisme !! L’envie d’établir des relations arabo-israélienne qui affecte les amazighophobes, appuyant sans réserve la cause palestinienne, les incite à effacer l’empreinte de la convivialité amazigho-juive qui date de plusieurs siècles avant l’arrivée des arabes aux pays de Tamazgha ! Il démente le recours des arabes à la violence dans le but politique, en juin 2010 les services de sécurité marocaine ont démantelé un réseau de terroristes dirigés par un étranger détenant la citoyenneté palestinienne !! Il oublie que les martyres amazighs ont versé leur sang et ils ont rendu leurs âmes pour maintenir l’unité nationale et protéger le symbole de la patrie. Finalement, il défit le choix du Maroc pour une régionalisation avancée et la décision royale d’établir l’autonomie territoriale aux provinces du sud marocain, une décision favorablement reçue par l’ONU et largement accueillie par les marocains fidèlement attachés à leur patrie d’une manière irréfléchie, il inscrit qu’imazighen qui réclament le droit à disposer d’eux-mêmes en participant à l’élaboration de la politique du pays menacent l’intégrité territoriale plus que le front Polisario !! L’intuition de l’auteur se révèle fausse on lui reproche le manque de clarté. Il doit savoir que les extrémistes amazighes n’existent pas et les militants amazighs sont bienveillants et pacifiques ils revendiquent résolument les droits légitimes du peuple amazigh arbitrairement bafoués par le pouvoir autoritaire arabo-islamique. Il ignore sûrement l’histoire du Rif et la légende du seigneur de guerre qui a pu humilier deux grandes puissances coloniales coalisées. « Jamais l’Espagne n’oubliera le 21 juillet 1921, ni la France le 21 avril 1925 », disait Mustapha Kamal Atatürk. Dans l’intention de falsifier l’histoire du pays il s’engage par haine à l’égard de l’amazighité et il camoufle le vrai rôle des tribus amazighes dans la libération du pays du joug militaire français et espagnol. Il reconnaît que les jeunes amazighs sont privés de l’accès aux fonctions supérieures de l’Etat mais le désir intentionnel de diffamer les militants amazighs le pousse à évoquer dans son exposé l’annonce de la république du Rif par Imazighen dissidents. L’auteur de ces incommodités préparés oublie que le lion du Rif: Mohamed Abdelkrim Alkhattabi était soucieux de l’unité territoriale et du bien être des citoyens. Le militant Addi Ou Bihi protestait contre les décisions injustes. Moha ou Hammou Azayane, Assou ou Baslam, Zayd ou Hmad, Sidi Hmad Ahansal, les tribus des Ait Baâmranes, les parents et les grands-parents des militants amazighs à l’égard desquels il ressente une certaine antipathie, avaient lutté à main armée pour que la nation retrouve son indépendance et que les marocains soient librement unis sous le drapeau national. Mai, malgré qu’Imazighen soient solidaires à l’unité nationale, ils sont toujours marginalisés et frustrés de leurs droits culturel, linguistique socio-économique etc. malheureusement, au nom de l’islamisme politique, de la démocratie, du socialisme, du nationalisme arabe etc. les amazighophobes, soutenus par l’Etat, constituent des partis politiques pour éradiquer l’amazighité et s’entretuer pour accéder au pouvoir !! Et, un pays qui néglige son passé n’a pas d’avenir. En effet, la conception déloyale de l’auteur nécessite l’urgence d’une repartie particulièrement appropriée des intellectuels du mouvement culturel amazigh. Selon le secrétaire général du PJD, ce document sera présenté à SM le Roi. La décision prise par le 1er responsable du PJD pour boycotter la manifestation du 20 février 2011 organisée dans les différentes villes du pays a été prestement critiquée par de nombreux jeunes du JJD (Jeunesse de la Justice et du Développement), elle a procréé un conflit au sein du parti et la démission de certains poids lourds a remis au devant la scène de divergence entre les dirigeants du parti islamiste qui s’est soldé par l’apparition et la naissance de nouveaux clans au sein du parti. A cet effet, pour pouvoir échapper à toutes les doctrines hérétiques et pour parer à tout manquement à la logique et à la vérité, les arabophones discrétionnaires, les amazighs têtus et les sujets en état de dépendance et d’aliénation culturelle doivent se conformer à la raison et à la tolérance dans leurs réflexions pour pouvoir normaliser leurs conditions de convivialité avec les autres et renoncer à toute croyance superstitieuse. Les événements protestataires des peuples éveillés qui se sont révoltés contre l’injustice de la dictature et qui ont fini par renverser les régimes autoritaires dans certains pays, et, « laisser dans l’embarras les autres césars qui proposent des solutions fictives qui ne riment à rien aux peuples devenus conscients et qui revendiquent collectivement sans réserve leurs droits légitimement dus ». A l’effet de ces événements, on se doute que l’extrémisme religieux ne soit que la dernière carte du terrorisme d’Etat jouée par les gouvernements antidémocratiques.

Si pratiquement nous sommes des musulmans et nous hasardons dans une recherche métaphysique à soutenir la langue du paradis malgré que: le bon Dieu est le seul qui sait la véritable langue du paradis, les multiples partis politiques doivent faire preuve de tolérance dans le cadre de l’unité dans la diversité, militer pour établir la justice sociale, œuvrer en faveur de préserver l’intérêt supérieur du pays. Les dirigeants des partis politiques doivent agir collectivement afin d’améliorer les conditions de vie de tous les citoyens et ils doivent renoncer à la politique hypocrite du favoritisme et du clientélisme. Les politiciens doivent renoncer à mettre en péril la réputation de la cause amazighe par haine de compromissions politiques, Imazighen ne se révoltent pas ni contre l’arabité ni contre l’islam, mais, ils revendiquent solidement leurs droits légitimes et ils refusent que les intransigeants nationalistes arabes continuent d’assimiler abusivement les populations et d’aliéner les milieux culturels amazighs. La direction supérieure des affaires religieuses du pays doit instaurer une politique religieuse consciente pour pouvoir se conformer sur une alternative valable et acceptable. Si l’époque de l’hypocrisie politique et du mensonge est révolue, le gouvernement marocain est appelé à se sentir pleinement responsable du bon fonctionnement de la société et il doit être solidaire avec les citoyens les plus fragiles, il est appelé à respecter et protéger sans réserve les droits humains, les libertés fondamentales, le principe de la démocratie et instaurer l’égalité en droit et en devoir pour tous les citoyens. Le principe de la fraternité est fondé sur la reconnaissance de l’égalité entre tous les individus et sur la dignité humaine, tous les hommes sont égaux, ils doivent assister leurs semblables, lorsque ceux-ci se trouvent dans une situation difficile afin de préserver leur dignité. Pour s’en faire ainsi, le gouvernement doit procéder à une réforme politique radicale, il doit éradiquer la marginalisation des populations autochtones et cesser de violer les droits humains reconnus par la charia et la déclaration universelle des droits humains par l’ONU. Le racisme, l’abus du pouvoir, l’esclavage, la corruption, la fraude, la cupidité, le détournement du fonds et des biens publics sont formellement illicites. Le principe du fanatisme politique et religieux n’est pas conforme à la déontologie politique et religieuse. L’enseignement obligatoire de la langue amazighe à tous les enfants marocains et à tous les niveaux et la consécration constitutionnelle de l’amazighité est un devoir national il n’est pas une impiété, il faut donc instituer une loi qui considère les intérêts de tous les citoyens et substituer « la constitution discriminatoire en vigueur » par une nouvelle « constitution requise démocratiquement ».

On constate, malheureusement, que dans l’histoire de la politique arabo-islamique nous vivons au sein d’une société dans les conditions où le discours dogmatique des nombreux islamistes refuse le dialogue et ne respectent pas l’autre. Les islamistes extrémistes et intransigeants se croient être investis d’une mission céleste pour prêcher et appliquer les préceptes de l’islam, ils se définissent, selon leur propre littérature, comme étant un mouvement de prédication, ils ajoutent dans leur contexte, qu’ils font partie de ceux dont Dieu use pour le renouveaux religieux de la nation, de ce fait, ils hissent leurs militants au rang de nouveaux prophètes !! Mais, « Dieu connaîtra les siens » dit-on. C’est pourquoi on finit toujours par nous affronter de façon violente. Chacun se sert de l’islam à ses propres fins ! Telle est la réalité de l’islamisme politique qui s’écarte du droit chemin de l’Islam prêché par le bon Dieu dans le saint Coran et qui souffre de la tendance à brimer autrui et du démon du totalitarisme qui engendre à son tour le recours à la clandestinité, à la violence et au terrorisme !

 

 

 

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