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  (Juin  2007)

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Lettre du Président du CMA au président libyen M. Mouammar Kadhafi,

Leader de la Jamahiriya libyenne

Tripoli – Libye

Je ne sais si c’est par choix que vous vous êtes exprimé sur la question amazighe en ce jour symbolique pour vous, du 2 mars 2007, date anniversaire de la création de la Jamahiriya libyenne. En ce qui me concerne, c’est volontairement que j’ai attendu ce mois d’avril pour répondre à votre discours. Car c’est au cours de ce mois que l’ensemble du peuple amazigh célèbre chaque année dans tous les pays de Tamazgha (Afrique du Nord et territoires touaregs du Sahara) et ailleurs, un grand moment de son histoire qui porte le nom de "Tafsut imazighen" (le printemps amazigh). C’est pour nous, la célébration de notre mémoire, de notre esprit de résistance à toutes les formes d’impérialisme et de notre amour pour la liberté.

Vos déclarations ont été largement retransmises par les médias libyens et relayées au niveau international. C’est par souci de transparence, de vérité et de justice que cette lettre sera rendue publique.

Le 2 mars dernier à Sebha, vous avez déclaré: "Les Amazighs ont disparu depuis l’époque des royaumes de Numidie. Les spécialistes de l’archéologie et de l’astronomie disent qu’une période d’un siècle de sécheresse a fait complètement disparaître la civilisation amazighe en Afrique du Nord. Ensuite sont venus les Arabes du Yemen, appelés "Ber-Ber" et ont peuplé l’Afrique du Nord. D’autres arabes sont venus après, avec l’islam. Et lorsque les colonisateurs sont arrivés, ils nous ont dit: Vous êtes des Berbères, une nation différente des arabes. Ils ont ensuite inventé le mot Amazigh, uniquement pour nous diviser afin de mieux régner sur nous. La Libye est pour les libyens et nous n’accepterons pas que quelqu’un dise qu’il a telle ou telle identité. Celui qui dira cela, sera considéré comme un traître au service du colonialisme".

Les Amazighs de Lybie et d’ailleurs vous ont écouté. Ils ont entendu en direct leur condamnation, la négation de leur identité et les menaces. Ils ont entendu la réécriture de leur histoire. Mais c’est de femmes, d’hommes et d’enfants qui parlent leur langue amazighe au quotidien, dont vous avez parlé. C’est de femmes, d’hommes et d’enfants qui vivent chaque jour leur identité amazighe que vos paroles ont blessés. Quelle pire injure au droit le plus élémentaire que celui de nier l’existence d’un peuple par quelques envolées verbales! Que ressentir lorsqu’un chef d’Etat, qui proclame à l’envie sa volonté de guider son peuple, décide en même temps de faire disparaître les plus faibles des siens dans un discours?

Vous ne cessez de condamner l’usage de la loi du plus fort lorsque vous et ceux que vous considérez comme étant les vôtres, en êtes les victimes mais n’est-ce pas cette même loi qui est appliquée contre les Amazighs en Libye et ailleurs en Afrique du Nord?

En ma qualité de président du Congrès Mondial Amazigh, je vais à mon tour dire une histoire, celle qui m’a amené pour la première fois à Tripoli, ce jour du 5 novembre 2005, en réponse à votre invitation. Le dialogue et la concertation, c’est ce sur quoi nous nous étions mis d’accord. En décembre de la même année, c’est une délégation représentant les pays de Tamazgha et la diaspora que vous avez reçue. Près de trois heures de discussions au cours desquelles les positions des uns et des autres se sont exprimées. Près de trois heures au terme desquelles s’affirmait la volonté commune d’ouvrir une nouvelle page pour un avenir désormais fondé sur le droit et le respect mutuel.

En tant qu’unique chef d’Etat à recevoir une délégation amazighe internationale, nous avions reconnu à ce moment là que votre initiative était un acte courageux car vous aviez osé casser le tabou qui voulait que la question amazighe soit traitée par l’ostracisme et le mépris. Votre accueil chaleureux dans votre résidence à Tripoli nous avait semblé être le signe que vous aviez décidé que seules les qualités de l’homme que vous êtes allaient désormais s’exprimer. C’était pour nous, un moment de réconciliation historique qui, nous l’espérions, allait faire de la Libye un exemple de dialogue entre les peuples et les cultures. Un exemple pour l’Afrique du Nord. Un exemple pour toute l’Afrique.

En tant qu’Amazighs, malgré notre passé et notre quotidien douloureux, faits de négation, d’interdits et de violations de nos droits les plus élémentaires, nous avions nous aussi osé répondre favorablement à votre invitation, avec la ferme volonté de contribuer à construire un avenir d’espérances, à la condition que cette volonté soit réciproque et sincère. Malgré les critiques et les réticences des uns et des autres, nous avons fait l’effort de nous rendre plusieurs fois à Tripoli, à la fois par respect envers nos engagements mais aussi pour donner le maximum de chances à l’optimisme et à l’espoir. Avec vos plus proches collaborateurs, nous avons créé en février 2006, une commission mixte, dite "pour le dialogue et la concertation" et avons poursuivi nos consultations en décembre dernier avec la mise au point d’un programme d’activités pour l’année 2007.

Deux mois plus tard et au moment où on était en droit de s’attendre à un geste d’encouragement, ce 2 mars 2007, tout le processus que nous avions si péniblement tenté de mettre en place s’est effondré dans un discours. Pourquoi ce changement brusque d’attitude? A quelles insupportables pressions avez-vous succombé? A quelles forces ennemies de la raison, de la sagesse, de la justice et de la paix avez-vous cédé? Quel sens donner à présent à nos rencontres? A vos propos d’hier? A ceux du 2 mars? Autant de questions qui ne peuvent rester sans réponses.

Est-il possible de se résoudre à admettre que dans ce triste épisode, la sincérité et la volonté n’étaient qu’amazighes?

Je me dois de revenir à présent, sur cette falsification de l’histoire selon laquelle nous serions des "ber-ber", venus du Yemen. Lorsque vous me l’aviez dit la première fois, j’en ai été déconcerté et je vous ai spontanément proposé l’idée de confier cette question à une conférence internationale à organiser en Libye même, sur l’histoire de l’Afrique du Nord, avec la participation de spécialistes reconnus dans ce domaine. Vous m’aviez donné votre accord pour que cette conférence ait lieu au cours du premier trimestre 2006. Nous sommes au printemps 2007 et malgré nos nombreux rappels, vous n’avez pas donné suite. Pouvez-vous nous dire la raison de vos hésitations concernant cette conférence? Correspondent-elles à la peur que la vérité soit dite une bonne fois pour toutes!?

Sur la civilisation amazighe, vous prétendez qu’elle a disparu suite à "un siècle de sécheresse en Afrique du Nord"! Là aussi, provocation et polémique mises à part, il est difficilement imaginable que vous puissiez ignorer l’existence des 30 millions de locuteurs amazighs vivant aujourd’hui dans tous les pays de Tamazgha. Dois-je aussi vous rappeler que c’est bien en tant que Congrès Mondial Amazigh que nous avons toujours été reçus en Libye? Si les Amazighs avaient disparu comme vous aimez à le répéter, croyez-vous que le Maroc aurait créé l’Institut Royal de la Culture Amazighe et que l’Algérie aurait reconnu officiellement le statut de langue nationale à la langue amazighe? Votre fils Seif El-Islam ne proclame t-il pas son amazighité?

Vous laissez entendre que les Amazighs seraient même une invention du colonialisme! Quel est ce colonialisme capable de créer ex-nihilo un peuple avec sa langue et ses traditions qui datent de plusieurs milliers d’années? Comment aurait-il pu le faire étant donné que lorsque le premier étranger est arrivé sur le sol nord-africain, il a trouvé les Amazighs déjà là et depuis bien longtemps? Pourquoi m’avoir affirmé lors de notre première rencontre, que l’écriture amazighe Tifinagh était aussi libyenne et par conséquent la vôtre? Comment expliquer ces contradictions et le retour brutal à cette volonté de négation d’une histoire et d’une réalité palpables? Vous niez même l’évidence lorsque vous nous avez assuré que le problème amazigh n’existait pas en Libye. Mais lorsque nous nous sommes rendus à Zwara, dans l’adrar Nefussa et rencontré de très nombreux Amazighs à Tripoli, nous avons hélas constaté une réalité révoltante, où les Amazighs libyens subissent comme ailleurs, l’ostracisme, l’exclusion et les discriminations de toutes natures. Reste alors une question cruciale: que comptez-vous faire de ces centaines de milliers d’Amazighs libyens qui sont bien vivants et bien présents dans toutes les régions du pays et qui revendiquent leur droit légitime à leur langue, à leur culture et aussi à pouvoir jouir équitablement des ressources naturelles de leurs territoires?

Vous dites que "la Libye est pour tous les libyens", et que vous n’accepterez pas que quelqu’un dise qu’il a telle ou telle identité. Soit, mais alors il faut immédiatement supprimer toute référence à l’arabité dans tous les textes législatifs du pays, ainsi que dans les dénominations des institutions politiques, économiques et culturelles, à commencer par Jamahiriya arabe libyenne, Libyan arab airlines, Union du Maghreb Arabe…etc. A ce moment-là, nous serions tout à fait disposés à parler d’une "Libye libyenne", avec son histoire, ses langues et ses cultures. Mais si votre conception de la Libye est celle d’un pays exclusivement arabe, alors pour nous, le combat pour notre identité continue…

Par ailleurs, vous menacez les Amazighs en avertissant que celui qui revendiquera son identité, sera considéré comme un traître au service du colonialisme. Tout d’abord, penser que la diversité est un danger est une idée archaïque, totalitaire et contraire à tous les principes du droit universel. De plus, je me vois obligé de vous répéter ici ce que nous vous avons dit verbalement: nous sommes un peuple et nous sommes déterminés à vivre libres, quoi qu’il nous en coûte. Nous sommes plutôt pacifiques et hospitaliers. Celui qui nous tendra la main, nous le prendrons dans nos bras, mais celui qui tentera de nous empêcher de vivre dignement, nous le combattrons par tous les moyens légitimes. Quant au colonialisme, l’histoire prouve que les colonisateurs n’ont pas eu besoin de nous pour occuper notre pays, au contraire, les premiers à les avoir combattus, ce sont les Amazighs, car ils avaient le sentiment de défendre leur pays, leur terre ancestrale.

Au sein du mouvement national algérien, lorsque les Amazighs de ce pays ont posé dans les années 1940, la question de l’identité algérienne après l’indépendance, les clans arabonationalistes les ont immédiatement accusés de diviser le mouvement, de faire le jeu du colonialisme et les ont exclus. Plus d’un demi-siècle plus tard, lors d’un colloque tenu en 2005 à Alger sur l’histoire du nationalisme algérien, les historiens ont affirmé à l’unanimité que les vrais patriotes, c’étaient justement le groupe des exclus car ils posaient les fondements d’une Algérie authentique, démocratique, une Algérie d’abord algérienne, riche de son amazighité et de toutes ses composantes linguistiques et culturelles. L’ingratitude est identique envers les Amazighs du Maroc qui ont fourni les plus gros contingents à la lutte contre les occupants espagnols et français dans le Rif et dans l’Atlas et aujourd’hui les héros de cette résistance sont ignorés par l’histoire officielle. La même mésaventure est arrivée aux Amazighs de Libye qui, après avoir été très nombreux à consentir le sacrifice suprême pour la liberté de tous les libyens, se retrouvent aujourd’hui menacés, injuriés, spoliés même de leur droit à l’existence par ceux-là même aux côtés desquels et pour lesquels ils ont combattu. Il en est de même des Touaregs, naguère peuple libre du Sahara, aujourd’hui dépossédé de ses richesses, limité dans sa liberté de circuler dans ses propres territoires, relégué toujours plus loin vers les espaces les plus ingrats et finalement coincé entre l’enclume de la sécheresse et les marteaux des Etats de la région.

Lorsque le colonialisme a été obligé de quitter l’Afrique du Nord, le néocolonialisme l’a immédiatement remplacé avec l’aide et la bénédiction non pas des Amazighs, mais bien des pouvoirs en place qui se sont mis à collaborer avec les ex-puissances coloniales et leurs firmes, signant des contrats d’armement, de gros commerce et d’exploitation de nos richesses. Le néocolonialisme n’a donc nullement eu besoin des Amazighs pour s’installer et pour faire fructifier ses intérêts, de même que l’islamisme n’a pas eu besoin de nous pour naître et s’étendre puisqu’il est le résultat des politiques notamment éducative mise en place par des gouvernements arabistes. Comment peut-on attribuer la moindre responsabilité aux Amazighs dans la catastrophe économique et sociale que vivent les peuples d’Afrique du Nord, alors que tous les pouvoirs et tous les leviers de commande sont concentrés entre les mains de gouvernements panarabistes inamovibles?

Nous nous plaisons à penser que le colonialisme n’est plus dans notre pays, mais il n’est de pire colonialisme que celui de l’intérieur, celui du clan panarabiste qui veut dominer notre peuple. C’est en définitive l’arabisme en tant qu’idéologie impérialiste refusant toute diversité en Afrique du Nord, qui constitue une traitrise et une offense à l’histoire, à la vérité et à la légalité. Même la religion musulmane a été instrumentalisée pour servir ces desseins d’arabisation et de domination. La reine amazighe Dihya était la première, il y a de cela 14 siècles, à avoir compris cette stratégie coloniale. C'est pourquoi elle a déclaré aux Arabes venus attaquer son royaume: "Vous dites que vous êtes porteurs d'un message divin? Eh bien, laissez-le et repartez d'où vous venez!".

A présent, en même temps que nous considérons que tous ceux qui sont établis en Tamazgha sont chez eux, nous exigeons le respect du peuple et de la culture autochtones et dans tous les cas, nous n’accepterons jamais aucune forme de colonisation. Et qu’il soit dit une bonne fois pour toutes que les Amazighs pour qui "akal, tamurt" (la terre, le pays) sont sacrés et qui n’ont cessé au fil des siècles de défendre leur nation, n’ont aucune leçon de patriotisme à recevoir.

En principe, il est de la responsabilité de tout chef d’Etat de protéger, de respecter et de promouvoir les droits de son peuple. Le défi de l’instauration de la culture du dialogue et de l’amitié entre les civilisations et les peuples exige une lutte sans merci contre tout acte d’intolérance, de racisme et de discrimination. Sur ce plan, nous attendons des chefs d’Etat arabes d’Afrique du Nord, à la fois l’abolition des politiques de négation et d’exclusion du peuple amazigh et beaucoup plus d’ambition pour les droits de l’homme. C’est à l’aune de la reconnaissance du peuple amazigh et de ses droits inaliénables que se mesureront la sincérité des gouvernements et leur volonté de bâtir des sociétés paisibles. On ne peut prétendre unir les peuples de tout un continent si l’on n’est pas capable d’unir les citoyens d’un seul Etat. En tant qu’Amazighs, si l’espoir de vivre dignement nous est refusé, quelle perspective nous restera-t-il? Si l’Europe se mure et si les gouvernements des Etats d’Afrique du Nord n’ont d’autre ambition que celle d’éradiquer notre identité, vers quelle extrémité veut-on nous pousser?

Des pays aussi éloignés l’un de l’autre par la distance, l’histoire, la langue et la culture que le Portugal et l’Estonie, sont aujourd’hui entrain de construire leur avenir ensemble au sein de l’Union Européenne. En Amérique Latine les citoyens peuvent circuler librement d’un pays à un autre munis d’une simple carte d’identité. Chez nous, on nous impose le passeport, le visa et des contrôles sévères à la frontière quand celle-ci n’est pas totalement fermée comme c’est le cas entre l’Algérie et le Maroc. Les Amazighs sont les seuls à réclamer tout simplement l’abolition des frontières coloniales entre les pays de Tamazgha et une véritable union des peuples, dans le respect de leur diversité.

En attendant, forts de la justesse de notre cause, convaincus de la légitimité de nos droits, nous poursuivrons sans relâche notre combat pour la dignité et la liberté de notre peuple par des moyens démocratiques. Nous réaffirmons aujourd’hui qu’au vu des impasses vers lesquelles les gouvernements arabistes d’Afrique du Nord nous conduisent, il est pour nous urgent de saisir le droit de prendre notre destin en main, en demandant à la communauté des Nations son soutien pour l’exercice de notre droit à l’autodétermination, dans tous les pays où nous vivons en Tamazgha.

Et comme l’exige notre noble combat, nous resterons des éternels optimistes, en quête permanente des raisons d’espérer, encourageant de manière privilégiée les aspects positifs de la nature humaine et en nous efforçant toujours de laisser sa chance à la moindre lueur, au moindre interstice de liberté.

En mon nom personnel et au nom du Congrès Mondial Amazigh, je tenais aussi à travers cette lettre, à saluer et à remercier chaleureusement nos partenaires libyens sincères avec qui nous avons partagé l’espoir de concrétiser le plus beau des rêves: celui de la paix, de la fraternité et du respect entre les hommes. Avec eux par d’autres moyens et avec toutes les volontés sincères, nous persévérerons dans cette voie, quelles que soient les embûches.

Je tenais enfin à déclarer que même si tout dialogue avec les autorités libyennes devait être rompu, je retournerai en Libye, en simple citoyen. Je rappelle qu’en tant qu’Amazigh, ce pays est aussi le mien et que j’y compte des milliers de frères et sœurs.

Paris, le 10 avril 2007

Belkacem LOUNES

Président du Congrès Mondial Amazigh.


 

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