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  (Mars  2007)

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Les droits du peuple amazigh relatifs à la terre

La ligue amazighe des droits humains a organisé le samedi 10 février 2007 à Bouizakarn, en collaboration avec le congrès mondial amazigh (CMA) ainsi que l’association OUZGAN pour le développement, une conférence internationale sur les droits du peuple amazigh relatifs à la terre. Ont participé à l’encadrement de cette rencontre Messieurs: Khalid ZIRARI, vice-président du congrès mondial amazigh, Ahmed BARCHIL, militant amazigh et avocat spécialisé au droit foncier au barreau d’Agadir, Abdelaziz ELWAZZANI, chercheur et cadre associatif. Ont assisté à cette activité des représentants de plusieurs associations et coordinations amazighes ainsi que plusieurs tribus autochtones amazighes appartenant à la région de SOUSS en plus des victimes des violations relatives à la terre.

Dans le cadre de la première intervention, Mr Abdelaziz ELWAZZANI a parlé de l’importance majeure que représente la terre et ses ressources chez le peuple amazigh, tout en citant l’ensemble des violations touchant la terre des imazighens dans cette région suite à une implication directe des services de l’Etat marocain en complicité avec les mafias foncières très connues, parmi ces services on trouve: le service d’enregistrement et de timbre, la conservation foncière, les services des eaux et des forêts, l’office national de l’eau potable… et ce dans les différentes régions de les provinces de Guelmim et Tiznit: Timoulay, Taghjijt, Ouzgan, Tagant, Lakhsas, Ayt Boufouln…

Quant à Mr Khalid ZIRARI, il a prononcé la lettre du Mr Lounis Belkacem président du CMA qu’il a adressé à la conférence, en mettant en relief la relation à la fois dialectique et historique existant entre la terre et le peuple amazigh. Il a aussi précité l’ensemble des travaux faits par le CMA dans le cadre de son suivi aux violations relatives à la terre du peuple amazigh partout au Maroc: l’inventaire de toutes les violations concernant la terre à travers Souss, Atlas, Rif… Le contact des instances de l’ONU spécialisées dans des problèmes de la terre des autochtones, la présence sur le terrain pour soutenir les victimes dans toutes les régions.

Pour Mr Ahmed BARCHIL, il a traité dans son intervention les différentes rencontres internationales organisées à propos de la problématique de la terre, notamment celles D’Agadir en 2001 et Mrirt en 2006. Il a également montré l’ensemble des lois coloniales injustes qui sont encore en usage afin de prendre abusivement les terres du peuple amazigh, parmi ces lois: la loi d’août 1913 qui contient des procédures ambiguës, la loi du 1 Juillet 1914 définissant les possessions publiques, la loi de Janvier 1916 portant sur la détermination administrative et la protection des forêts… Malgré que ces lois appartiennent à l’époque du protectorat, «L’Etat-national» les utilise encore aujourd’hui au détriment des droits du peuple amazigh à la terre.

En marge de cette rencontre, une séance des audiences publiques est organisée en faveur des victimes des violations relatives à la terre et aux ressources naturelles en particulier l’arganier.

A la fin de cette rencontre et après une longue discussion, des recommandations ont été établies:

- l’importance de créer des centres d’écoute et d’orientation juridique en langue amazighe en faveur des victimes des violations relatives à la terre.

- l’annulation de toutes les lois coloniales sur la terre et qui sont encore à l’usage au Maroc.

- l’inventaire complet de toutes les violations concernant les terres du peuple autochtone amazigh.

- la nécessité d’une révision immédiate de tous les documents présentés à la conservation foncière.

- l’emploi des lois coutumières amazighes positives sur la terre et les considérer comme une source de législation dans ce domaine.

- L’importance d’unir les efforts des victimes par la création d’une coordination des associations et des activistes concernés par les problèmes de la terre des imazighens.

- l’importance de l’adoption des chartes et des conventions sur Akal / la terre et notamment la convention 169.

(Rachid Najib sifaw, Membre de la ligue amazighe des droits humains)


 

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