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Lettre à l’autre rive: Battis sur le terrorisme, ce monde a besoin de repassage!

Par: M. ZYANE   IBN AL ATLAS

Le Terrorisme !!!???

Voilà enfin qu’on approche de la très bonne question du très mauvais côté, plus par obligation que par déduction ou par spontanéité… La gifle du 11 Novembre fit sursauter l’humanité car chacun avait compris, en regardant en directe les avions qui se logeaient «apocalyptiquement» dans les façades des deux géants regrettés du «Word Center», que ni sa vie ni celle de ses enfants et de ses bien aimés n’était en sécurité nulle part… Désormais, en regardant le monde tel qu’il est, on ne peut que lamenter sur l’avenir de cette humanité qui va dans le gouffre du trou noir de la civilisation qu’est la haine des «Autres»… (Sans merci! même si l’autre est l’autre moi).

On essaie alors de définir la chose… Qu’est ce que le Terrorisme? Ses origines et ses pourquoi? Ses mœurs? Ses moyens? Ses intentions?… Quel est son antidote puisqu’il est là comme dilemme et l’important c’est de guérir le mal puisqu’on a pas su l’éviter?... Peut on plus justement, dire qu’on pourrait un jour nous dire: ça y est, le monde humain peut guérir ses erreurs qu’il a faites sur la nature des choses jusqu’à même sa propre peau?.

Tels sont les genres de questions que tout ce monde aliéné du conformisme de «la guerre des civilisations» se pose à la suite de la découverte par l’humanité, en elle-même, de sa psychose haineuse inguérissable. Car la vérité de cette haine est ensevelie dans les méandres d’une histoire que tout le monde condamne aujourd’hui sans pour autant cesser de croire à ses manières culturelles et de porter ses fruits aux plats…

Il serait stupide de se lancer dans des considérations et hypothèses politiques ou académiques, moins encore dans ces investigations policières dignes des filières de la drogue et de la contrebande, pour pouvoir déceler l’énigmatique nature du terrorisme. Plus complexe encore serait l’entreprise folle de vouloir l’anéantir par la force ou tout autre antidote violant. Car l’âme génératrice du mal est ailleurs que dans les têtes qu’on coupe ou dans ces peuples et civilisations qu’on détruit…

Quoi alors? Ce terrorisme?.

La réponse à cette question ne peut être comprise que si l’on reconsidère l’histoire à la lumière d’une parole juste d’une humanité idéale, dans le but de déceler les conditions qui amènent à la naissance du terrorisme… Demandons nous sur ce qui fait la paix en nous et voyons si cette paix est une nature qu’on doit sauvegarder ou un ordre «idéologique» à exécuter...

Car en effet, la définition que se font les USA au nom de tous les autres du terrorisme considère que celui ci est en général «l’utilisation de la force pour des fins politiques…». Ce qui condamne justement la notion de l’état lui-même et impliques que tous les états ont toujours été des terroristes… Or, est il concevable de défendre aujourd’hui le retour à un monde sans états?... Impossible ce qui dénonce la définition volontairement fossoyant la vérité des USA.

L’état assassin du peuple indien et «voyou» du monde d’aujourd’hui n’y comprendra jamais rien au terrorisme, car il est le terrorisme où plus précisément, historiquement, un porteur de ce virus destructeur de la bonne civilisation autant que non seulement les romains, mais aussi et avant ces derniers, il y eu les empires préhistoriques d’Asie, Les Pharaons, Les Hyksos, les Phéniciens et biens d’autres. Après Rome, il y eu l’empire de Byzance, puis celui des arabes et des turcs… Plus récemment celui de l’Europe du colonialisme.

Oui, Ces régimes, dont «USA» elle-même, ont justement toutes les qualités de rentrer dans la définition du terrorisme… Aussi était-ils tous des «états voyous du monde» chacun pendant son temps et nous vivons le temps américain pour quelques années encore si «le pire américain» n’arrive et met fin à la civilisation telle qu’elle est connue pour accéder dans la période qui devrait être attendue déjà et où les vivants envient les morts…

Leur raison, ces systèmes d’aliénation, est qu’ils ont tous cru à leur légalité par la culture de l’idéologie qu’il se créent et finissent par s’y aliéner et s’y faire eux-mêmes.

Serait-il donc juste de dire que le terrorisme est née avec la naissance de l’état central qui s’accapara toutes les fonctions sociales et politiques attribuées aux états naturels de l’humanité que furent les communautés naturelles?. Que ce terrorisme se mondialise autant que cet état central se retrouve avec des aspirations hors du commun des sociétés démocratiques de l’antiquité. Notamment celles de la conquête du reste du monde pour le soumettre?… C’est cela l’impérialisme!... C’est cela le terrorisme!...

Les hommes, du moins en Afrique, vivaient en communautés cellulaires, les familles. Celles-ci constituent un tissu social dit: tribu. Celles-ci, soumises généralement aux conditions de la nature, s’organisaient selon leurs besoins dans une recherche du mieux représentée par la sagesse de ceux qui avaient la destinée d’être les chefs jurés de leurs entités… Il arrivait que plusieurs tribus fassent confiance à un seul homme et s’allièrent pour constituer des confédérations plus symboliques qu’effectives; surtout en temps de paix lorsqu’il n’y a pas besoin de se concentrer militairement…

Les rois, sages de l’antique Afrique, n’avaient guerre Besoin d’armées. On ne pouvait se reconnaître Roi, autrement dire Le Grand Sage, que si le peuple le jure et «Agllid»= Celui dont on a juré de le porter sur la tête et les yeux, Le Roi l’accepte et le jure aussi dans la modestie et l’humilité… Sa force et sa faiblesse seront sa sagesse et sa justice…

Toute fois sa destinée pourrait être horrible s’il s’avère «bidon»… Mais! Rare que les africains d’avant l’aliénation s’y trompèrent…

Le vrai royaume heureux est un royaume populaire… Il est par définition synonyme de l’accès d’un peuple à une situation d’abondance et de prospérité qui permet la reprise de la marche «recherche de l’idéal»… C’est dans ces situations que des hommes entretiennent la sagesse des peuples… Les tribus leur reconnaîtront cette sagesse et cette justice qu’ils savent rendre dans la vie publique… Alors de ses sages, des étoiles naissent: Se sont IGALDAN des royaumes heureux qui les ont élus…

La force effective de ses anciens royaumes d’Afrique résidait dans la force des tribus qui les constituaient… Celles ci, à leur tour, tiraient leur bien être dans celui des familles et de l’union sociale entre ces familles…

Ici, l’individu était bercé dans la condition et l’engagement humains de son groupe naturel qui est sa famille et sa tribu ou son quartier. Ses droits et son niveau de vie sont liés, non pas à une charte éphémère des droits individuels de l’homme, cette fiche technique d’entretien des gens chacun pour soi, mais organiquement incorporés dans la condition du groupe… Les droits vraiment justes sont ceux de «la communauté humaine» car c’est la communauté dans son ensemble qui doit refléter la condition durable de l’homme et non sa propre vie personnelle… Sa dignité et son vrai visage social sont miroités dans la situation du groupe…

Au fait, l’humain trouvait sa valeur dans son appartenance à sa famille, à sa tribu dont il tient à devenir «un homme bien parmi les siens» et donc à se soumettre aux us et engagements «nationaux et humains» de son groupe social. Il sait qu’il est le soldat réserviste lorsqu’il y aurait appel à secourir la nation… Mais, pas besoin si le monde était bien de s’enfermer dans des casernes. Ce qui n’est pas le cas malheureusement comme avoue l’histoire humaine…

Or, ce fut ainsi, l’ancienne Afrique… L’Afrique des Royaumes Libres…

Hélas, un jour, surgirent des marécages du delta du Nil (Le fleuve du Lac), à la rencontre de l’Afrique avec L’Asie (Le côté), ceux qui devinrent la plus ancienne dynastie centralisée du monde antique… Les Pharaons…

Il serait donc très important de comprendre ce qui s’est réellement passé pour aboutir dans la compréhension du terrorisme…

Les pharaons n’étaient ils pas le terrorisme lui-même avec ces pyramides qui malgré l’ahurissement touristique souvent inconscient des conditions humaines qui ont accouché d’elles, restent stupides puisqu’elles ne servaient Pharaon lui-même qu’après la mort… De quoi lui servirait elles en ce cas? A se faire présenter dans un musé ?… On avait semé la terreur pour se préparer une mort stupide!… Quelle intelligence!... Quelle condition humaine pour réaliser les monuments de la folie… Dieu lui-même s’en était indigné lorsqu’il a envoyé Moïse à pharaon lui rappeler qu’il a «dépassé les limites»… Car au delà de l’esclavagisme et de la tyrannie usuelle dont les pharaons se rendirent coupables aux yeux des historiens, il y eu ce crime universel que débutèrent historiquement ces cinglés d’Égypte (Égyptien = Aqbat en arabe = IQBBADEN en tamazight (Langue de toute l’Afrique du nord) et c’est un mot qui veut dire dans cette langue justement = Ceux qui se moquent…).Autrement dit: Ceux qui ne prennent pas les autres pour des semblables dignes de respect… N’est ce pas de L’impérialisme?... Du terrorisme!.

La première conséquence fut de voir «la communauté locale» perdre ses fonctions en attendant de perdre sa notion et donc sa valeur et sa force de contenir et défendre ses sujets… La tribu n’offrait plus cette assurance à l’humain d’être «cher» et digne… il devint soudain sans valeur, dépendant pour son pain de son maître qui se donne tous les droits de la vie et de la mort sur son esclave… Pharaon, toujours dans la langue millénaire du nord d’Afrique, veut dire: «Celui qui cache le ravitaillement». En effet, c’était vrai car ce sont les pharaons qui ont utilisé, les premiers, 5000 ans avant celle des américains, la guerre de la faim contre leur peuple et ses voisins d’Afrique… La nature leur a offert la conjoncture idéale. C’était le moment de la formation de la terre brûlée: Le Sahara…

Ainsi commença donc l’histoire des empires qui se firent hériter, chacun de sa propre victime qui l’aurait précédé dans le même crime, les secrets de la soumission des autres et les politiques qui rendent les gens des peuples soumis et sans valeur autre que celle de bouffer et de reproduire la force du travail au service des seigneurs…

La chose la plus horrible qui condamne tout le reste est que les peuples ayant souffert de la naissance et du maintien de ces systèmes ont presque tous fini à la longue par croire à l’idéologie et à la politique de l’«indigne» qui les gouverne… Celui ci dans sa lancé maladive des grandeurs voudrait comme la mer rassembler les têtes à tous les fleuves, atteindre les mondes lointains pour les soumettre pour en tirer plus d’impôts et accaparer la terre des autres et ses trésors. Un roi d’orient (Asie) ne s’amusait-il pas à dire au nuage passager: «Que ta pluie tombe où tu veux, tes impôts m’arriveront»?.

A l’origine l’esprit des CONQUERANTS convertis en commandements divins ou en valeurs sacrées sa «soif systématique du sang» et de la gloire des victoires guerrières et des conquêtes titanesques. Comme si une guerre pouvait vraiment être sainte, il injectera donc dans la culture de son peuple le virus de la haine des «autres», ces «autres qui sont l’enfer» selon la théorie de la «guerre des civilisations» devenue une doctrine se mêlant aussi au devenir d’après la mort… L’appel de la mort–paradis est irrésistible lorsque l’on fait envier les vivants des morts. Ces suicidés où tués dont on dits pourtant «pas vraiment mort!». D’autant plus que la vie sous ces systèmes est plus sombre que les ténèbres de la mort elle-même… Comme c’est terrible aussi pour les gens de se rendre compte que leur vie chatoyée par les politiques «démon critiques» injustes de l’impérialisme qui en nationalisant, en régionalisant et finissant en mondialisant les rendent, eux, ces gens du peuple comme vous et moi, plus individualisés que jamais… Sans arrières points d’appui et sans repères pour sa dignité, donc moins valeureux puisque solitaires et plus vulnérables à accepter la condition humaine qu’on leur impose contre, par fois, un morceau de «pain nu»… 

C’était là le terrorisme central qui allait aboutir à toutes les autres formes de raisons qui donneront naissance à de nouvelles formes de terrorisme qui mutent quoi que l’on fasse pour les contenir un jour… Le monde semble dépasser le seuil critique d’un retour possible à la normale et à la raison. Tous les feux rouges ont été brûlés… Les hommes ont piétiné les limites des Dieux!.

En effet, dans le dernier livre sacré que fut le coran, nous lisons: «Nous vous avons créé de masculin et de féminin et nous avons fait de peuple et de tribu pour que vous (vous connaissiez et vous reconnaissiez). Les plus dignes d’entre vous sont (Al Mottaqoun), ceux qui s’en tiennent à ces limites»…

Dieu infiniment sage et puissant nous rappelle ici ce dont duquel il nous a créé, le masculin et le féminin. Il n’a pas dit «homme et femme» pour éviter de nous individualiser et nous mettre face à face hommes, femmes, enfants, père, mère par toutes ses lois des droits individuels devenus justement nécessaires dans un monde autre que celui qui puisse vraiment les sécuriser comme le voulait la création. Il nous a codé pour qu’un homme et une femme ne fassent qu’un: une cellule qui donne la vie et l’entretienne. Qu’en est il aujourd’hui? Ta femme n’est plus une conjointe, c’est une associée à mine d’un comptable…

Car en effet, si le bon Dieu voulait vraiment assurer la stabilité humaine, aurait il mis ça aux mains d’individus qui par leur espérance de vie ne peuvent être vraiment des garants crédibles. La responsabilité fut celle de l’unité vraiment intéressante: la collectivité humaine dont la plus petite forme possible est la famille qui, par sa nature, ne peut être composée d’un seul sexe. Dieu ensuite déclare, en outre, qu’il nous a fait en ce dont  à la fois, il voulait et devait nous organiser: des peuples et des tribus comme des branches supports  des cellules procréatrices et intelligentes du monument humain. Mais aussi, comme dispositions nous permettant de nous connaître (Soucis de civilisation) et de nous reconnaître ( Soucis de sécurité). Les plus dignes d’entre nous, c'est-à-dire, les plus civilisés, les plus gentils, les plus sages, les plus martyres sans jamais voir la guerre sont ceux qui observent ses limites et n’y pêchent guerre… Les arabes disent: Al mouttaqoun! et il s’agit plus de la politique de nations et de groupes humains que de comportement individuel qu’interpellent habituellement les explications coraniques de nos stupides fqihs.

Que peut on conclure?

Il semble que le souci de toute création est d’abord la stabilité. L’univers tout entier répond dans sa chimie et sa physique à des lois de liaisons, dont l’attraction interastrale, toutes convergentes vers le maintien de l’ordre naturel et de la stabilité de cet univers toute fois mouvant. Dans l’univers humains, lui qui est pourvu de la capacité de se mouvoir et de réfléchir à développer cette mouvance, le créateur met sa foie en sa propre créature qu’elle a dotée pour ça d’un sixième sens réel mais souvent oublié, celui de la responsabilité… Rappelons qu’elle est commune et collective et non seulement individuelle…

Le respect du dessin naturel du Bon Dieu était la limite à ne jamais franchir par l’humanité si elle voulait vraiment être digne… Digne d’elle-même et de sa raison d’être.

Voyons quelques exemples de dépassements possibles de ces limites, causes immédiates du terrorisme, de la violence, de la haine et de la l’intolérance sanguinaire:

La migration massive des populations nomades (Humainement volontaire où parfois suite de causes naturelles: Sècheresses, volcans, inondations... terrorismes de la nature!) qui vont essayer d’emprunter de l’espace et des biens chez d’autres communautés plus ou moins voisines. La coexistence résultant entre le contact des deux communautés mal préparées l’une à se faire accepter, l’autre à faire comprendre ses légitimités et ses inquiétudes, s’avère généralement impossible sans accrochages et effusion de sang. Les guerres éclatent souvent après même s’être fait accepter les uns des autres… toujours avant comme indique l’histoire.

Les invasions coloniales, terrorisme reconnue comme tel, bouleversent la stabilité qui aurait mis des temps immémoriaux –Et c’est cher le temps en matière de construction des civilisations, indispensable à la formation de vraies sociétés!- à s’installer pour de bon  entre les tribus et communautés d’une même région. La destruction des mécanismes de bon voisinage et de symbiose, devenus spontanés, mène à l’abolition de l’ordre socioculturel qu’aurais acquis ces communautés… L’automatique autocontrôle se perd ainsi que les bonnes manières et les valeurs des peuples…

L’immigration moderne vers les pays qui actuellement paraissent en bonne posture reste aussi l’une des conséquences du terrorisme initial, répété sur l’Afrique en particulier. Conséquence qui ira renforcer les potentialités de la haine et du crime sous toutes leurs formes partant du crime raciste pour arriver dans le résultat simple de l’incompréhension entre le «moi»  et l’autre «moi» qui vient des «autres»… L’hétérogénéité nocive conduira l’Europe à reconsidérer son crime d’avoir rendu moins étanche la connaissance entre les nations et les races… La mondialisation fera de la terre un œuf pourri!.

Le dénominateur commun de ces formes de dépassements humains est qu’ils cassent une loi qui est en réalité naturelle et impossible à ignorer sans d’affreuses conséquences. Cette loi consiste en ce dessin naturel qui veut que les gens soient différents et caractérisés par leurs races, par leurs langages et leurs us.

Elle est traduite dans l’organisation de la société en tribus et en peuples qui ont chacun une couleur et une langue propre à lui… L’humanité ressemble ainsi, exactement, à un arbre dont le tronc principal est le fait d’être tous des humains dont le devenir est inéluctablement commun en fin du compte en tant qu’arbre... Cela suffirai pour nous unir dans la paix qui résidait dans nos différences…

Toute atteinte à l’ordre naturel, au dessin «divin», qui assure la stabilité de l’arbre conduirait celui-ci au défanage et au flétrissement. Ainsi, ayant ignoré la Loi naturelle de la stabilité par la sauvegarde de la différence, il a déclenché par une histoire honteuse pour tous les hommes, toutes les nations; les coupables et les victimes, la dégénérescence de cette arbre qu’est l’humanité… Chaque jour qui se lève fait perdre, du moins par oubli, un peu plus de la sagesse ancienne mais toujours incontournable sur le chemin du bonheur humain… L’humanité n’a pas cessé de brasser d’orient vers l’occident, du nord vers le sud et vice versa… Métissage, mondialisation, conformisme et règlement des conflits se font dans la violence… Pourrais-t-on les imaginer autrement que dans la violence et dans le terrorisme qu’il soit celui des états «voyous» du désordre mondial où celui des «anges martyres» de la vengeance…

La mort, cette terreur, est unique même si ces raisons sont multiples.

Les humains se devaient donc depuis longtemps, de remettre en cause certaines doctrines douteuses parlant des droits individuels ignorant que ces droits sont plus sur dans la sauvegarde des droits des collectivités. Les vraies et non celles qu’on se fabrique d’utopies…

Ceux qui terrorisent les autres au nom des droits individuels, devaient comprendre que chaque peuple a le droit de sauvegarder sa différence contre toute invasion excessive qu’elle soit celle par des chars où qu’elle soit, au nom d’une ouverture au droits rendant moins chers la main d’œuvre venant des pays détruits d’avance par les hôtes, «par des valises vides»… Ainsi si les défenseurs des droits individuels considèrent l’immigration en tant que droit devraient reconsidéré si l’immigration est vraiment un acquis, un bien utile, une progression vers le bonheur et donc un phénomène à encourager, ou au contraire, n’est elle pas une perte de soi, un mal inutile, une régression vers la haine et la barbarie…

Ceux qui gouvernent les peuples et se lamentent aujourd’hui des malheurs et fléaux, non moins dangereux que ceux qui terrorisent les USA…  Ils secouent leurs trônes tels: la corruption, la ségrégation, le vol public, les atteintes au droits civiques, à la dignité des citoyens, et aussi le chômage, la misère, l’analphabétisme, l’habitat insalubre, la saleté des ville, la prostitution, le crime, la drogue, se doivent de comprendre que tout ceci est le résultats de deux choses primordiales dont l’état par la pratique politicienne et non par «nature» s’est rendu coupable et qui découlent l’une de l’autre:

Primo, La politique de brassage du peuple, par le transfert des individus de régions à autres au nom d’une stupide raison qui ne pourrait être celle d’un bon état national, est l’une des causes intérieures de la prolifération des fléaux du sous développement. Si la règle fut l’obligation de prendre les «agents» de l’état servant dans une localité donnée dans la population de la même localité après qu’ils aient reçu la formation nécessaire à leurs fonctions, bien des problèmes auraient pu être évités. Un agent qui exerce devant sa propre «tribu», dans le quartier où il a toujours vécu, du moins dans nos sociétés traditionnelles, hésitera mille fois plus qu’un «étranger» à accepter  le pot de vin… -L’étranger prend ici le sens social et non politique-

La deuxième gaffe des états est qu’elles ont rendu moins «valeureux» les gens du peuple par des lois qui poussent trop dans la culture de l’individualisme décrit ci haut… Les citoyens de «qualité initiale» valeureuse, finissent par perdre confiance en eux mêmes. Et petit à petit, les déçus devant la vie méchante et du «chacun pour soi» légalisé et formalisé, finissent par flancher. Les meilleurs puissent devenir les pires.

Tout cela est vieux comme l’état… Le nouveau peut être, dans ce monde qui «s’internautise», c’est que l’humanité blessée quelque part réagit de toute part autant qu’elle se mondialise et se médiatise… Admirons donc la nature dénaturée à travers les plus avancée des technologies... Cette nature que nous les humains voulons stupidement faire démissionner… Car, même en continuant à apprendre les meilleurs leçons de la nature, nous nous disons capables, fumistes que nous sommes, de réussir sans elle… Sans sa sagesse!.

Nous ne réussirons jamais à redresser ce que nous avons rendu irréversible… c’est inévitable car, par notre civilisation très savante, mais pas autant sage, nous détruisons tous les écosystèmes de stabilité naturelle et sociale de la planète…

Notre civilisation a cru dans le feu… Elle s’est voulue feu… Le feu consomme et se consume…

Alors, faute de mieux espérer en l’état actuel des choses, BON Terrorisme humanité!.

 

 

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