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lettre à l’autre rive…

Un demi siècle après qu’ils l’on dit, Ayt Lâabbass y sont: «Le Maroc est à NOUS! Non à d’autres que NOUS!»…

Par: IB N’ATL ASS

Depuis ce temps où l’indépendance était arrivée ou, peut être, qu’elle était partie une fois pour toute!, ceux du «HIZB» s’étaient fixés et par préméditation dans la combine et l’intrigue arabo-andalouses de s’accaparer Le Maroc dans toutes ces constituantes territoriales, humaines, économiques, culturelles et politiques… Ils avaient alors lancé leur dicton, non c’était plus un serment qu’autre chose!: «Le Maroc est à NOUS! Non à d’autres que NOUS»...

Ils étaient ensemble malgré leurs différents idéologiques qui les ont menés par la suite à se diviser et se subdiviser en plusieurs partis et particules… Leurs leaders avaient compris que leur camp, déjà remis en place grâce à la coupole protectrice du colonialisme, était celui de la bourgeoisie citadine et de la classe administrative (La classe ouvrière citadine étant prise comme cheval de Troie et manipulée comme tel)… Leur objectif était de faire sévir la loi des leurs AYT LHIZB sans aucun souci pour la démocratie ou du moins pour écouter la volonté du peuple, si non sa souffrance… Si les uns étaient plus claires en leur hégémonie et déclaraient que leur problème, avant même le départ voué des mercenaires français, était comment se débarrasser des berbères (?), les autres du même camp n’ont pas caché leur conviction du fait que la volonté de leur parti, leur désirs et vices à eux, passera toujours avant celle du peuple…

C’est que leur «os» était ce «peuple profond» indomptable et révolté contre l’injustice que furent depuis toujours les Imazighen «Hatta yaâfou rabbi»… Et alors ils combinèrent à la fois leur gouvernance stratégique au niveau administratif, à leur chantage politique au pouvoir de l’état et à leur hégémonie au niveau des idéologies politiques et culturelles… Ils sont resté ainsi bronchés à tous les niveaux de l’état par le biais d’un lobbysme au multiples facettes… Ils sont restés militants à leur dessin initial pour l’arabisation et la spoliation du Maroc dont toute valeur amazighe va être réduite à la figuration folklorique au sein de leurs projets touristiques… Déjà en 57, à Tanger la berbère et dont le nom veut dire «Double surplomb», ils jetteront les bases de leur Maghreb arabe et définissaient leurs positions et leur politique de la question identitaire et de TIMMOUZGHA des lieux… «Ils militeront pour que tamazight ne soit jamais reconnue chez elle» était un engagement essentiel dans leur entreprise panarabiste et «baâthiste» dont les résultats commencent à donner fruit en Irak sous forme de «Celui qui sème le vent récolte la tempête»… Les américains ne furent qu’un catalyseur ayant permis le déclenchement de la réaction multiethnique de la bombe dite «L’Irak du Baâth», et l’on ne sait où arrivera l’explosion puisque du golf persique à l’océan amazigh, la radioactivité de la texture est prémonitoire d’une situation aussi chaotique et explosive… Justement à cause de cette sourde oreille commune aux arabistes qu’ils soient des vrais pures et dures ou juste ces aliénés qui se veulent plus arabistes pour prouver leur loyauté et leur attachement aux fondements de la nation des frères… En majorité et en dépit des convictions, c’est pour le pain «Llah ikoun f lâun»…

De ceux là, il existe une multitude d’amazighs prêts à se sacrifier pour les causes arabes avec une ardeur et une abnégation des plus sincères et pour nous, des plus écœurantes… Ces Imazighen qui, en dépit de leur histoire au cœur et au ventre des civilisations, leur géographie au milieu du monde, leur culture plusieurs fois millénaire, leur langue savante et mère des langues et leur renommée d’hommes libres et civilisés, sont restés ce qu’ils sont depuis cinquante ans, des soumis à TAMDDALLOUT dans une indifférence révoltante devant l’agressivité et l’indignation…

Non dirait plus d’un!... Il y a eu des Imazighen qui ont bougé… Oui, dirais je, mais juste le doigt de ce qui avait échappé à la machine infernale du colonialisme et à la politique d’aliénation arabiste pour rappeler que Timmouzgha agonise… Personne ne vous empêche de pleurer votre agonie et même votre tueur pleurnichera avec vous avant de se moucher et cracher sur votre tombe… Pour l’histoire, devenue après tout la leur, vous ne serez qu’un barbare de moins vaincu par les anges de la civilisation…

Au fait, il y a cinquante ans, lorsque Le Hizb sortit ces griffes s’apprêtant à se proclamer «Parti Unique Gouvernant au Côté du Roi» en s’appliquant à consolider sa main mise administrative sur le pays sans écarter le recours au terrorisme et au crime politique pour éliminer toute résistance, il y a eu une poignée d’hommes qui avaient compris que le peuple devait préparer sa propre résistance au sombre dessin du HIZB se voulant unique maître des lieux avec tout ce que cela impliquait comme régime politique, parasitisme économique et endoctrinement idéologique et culturel… Ils lanceront leur appel pour la dignité et la liberté, avions nous gagné l’indépendance pour perdre la liberté?... Et il y eu la riposte du peuple qui esquissa son Mouvement Historique en faveur de sa diversité politique et culturelle… Le «dahir des libertés» de 57 sonnera l’heure de la période actuelle de l’histoire politique de notre pays et ce que nous vivons aujourd’hui n’est nullement détaché du «dessein» de la case de départ avec toutes ses valeurs initiales…

Ecoutons un zaêim fondateur qui se voulait aussi poète pour chanter son racisme! Il avait dit (je traduis de l’arabe):

«L’âne était tombé, du bâteau, dans la nuit…

Les compagnons l’ont pleuré et ont prié pour lui…

Et quand il fut jour, au bâteau, une vague le remis…

Prenez-le, dit-elle, comme je l’ai pris il reste…

Bien portant et entier…

Je ne l’ai pas avalé car il est indigeste…»

Bien sûr, «Nous» avons savouré pour des décennies ces vers dans nos manuels scolaires et avons même dansé au rythmes de leur poésie… Débiles et naïfs que nous sommes… «Nous !», ces ânes tombés dans la nuit du joug colonial du bateau des «compagnons du HIZB» qui ont pleurniché et crié «Le Latif» à notre assimilation dans le néant que «Nous» sommes depuis… Au levé du jour de leur «Indépendance», eux ayant été conçus et ayant germé dans la matrice du colonialisme et nés de cette indépendance pour hériter de l’état colonial la gouvernance de ce Maroc qui est pour eux «le leur et non celui des autres», ils se retrouvent devant la vague déferlante qui leur rendit «l’âne tombé du bateau» que fut ce peuple moribond des indomptables montagnards… «Nous» les indigènes indigestes à la France et à toute l’histoire depuis les Pharaons jusqu’au Makhzen… Les «ABR ABB AR», «Sagesse - d’écrire - n’ont pas»… Ces Imazighen qui cessent petit à petit de l’être en se laissant faire…

Aujourd’hui, après ces cinquante ans de pourriture dans l’âme et au dos de «l’âne», les Ayt LHIZB tiennent toujours les reines et les rouages du pouvoir et ABBAS continuera à militer pour qu’Imazighen se taisent et s’écrasent pour toujours… Pour lui et les siens, il ne faut qu’il n’y ait ni passé, ni avenir pour Tamazight… Pas d’histoire, pas de langue et donc pas d’identité… Le Néant dirait un physicien de la civilisation…

«Mais nous sommes là, diront nos amis du Mouvement Populaire, Al Jazeera, la savante de toutes les bêtises, nous a qualifié de «Parti Barbari» et nous serons présents, comme toujours, «aux gouvernements passés et avenirs des AYT LâABBAS»… Mais est-il possible de compter sur un Parti qui est là juste pour l’équilibre comme la pierre qu’on ajoute au côté du «Chwari» pour en maintenir l’équilibre et l’adhésion au dos du mulet?… Il ne fait qu’obéir et nous avons vu comment ils le traitent avec dédain au niveau des médias et des coulisses de la formation du gouvernement… Souvent tourné à la dérision juste par racisme gratuit et ignorance, puisque le MP ne représente pas ce que croient les arabistes… C’est un Parti comme toutes ces boutiques de «Traiteurs politiques» et non Le Mouvement vraiment mouvement populaire pour la dignité et l’authenticité dans la diversité… Car celui-ci, s’il existait encore et fidèlement aux principes de sa raison d’être et de sa valeur initiale, aurait déclaré avant et après les urnes qu’il ne siègerait jamais dans un «Gouvernement du Parti de L’Istiqlal»… De toute façon, la rose fanée de L’USFP pèse plus sur «la Balance Istiqlalienne» qui ne ressent aucun poids à même une TGHRART d’épis aux grains vides d’un Moulin Populaire…

Loin des calcules partisans, en sommes nos politiciens, bien rassurés de leurs fortunes savent très bien qu’il leur manque l’essentiel pour renouer avec le peuple… L’almanach du politicien que sont les causes du peuple qu’ils ont tous laissé tomber… Celui-ci, si le message du «Vendredi Calme» est passé à qui de droit, les a aussi laissé tomber… Qu’il en soit fait acte!

C’est pourquoi le peuple amazigh, celui des libres et des conscients qui se respectent et qui existent toujours malgré toutes les érosions, cette graine d’authenticité qui fleurit de l’être profond et noble de cette jeunesse amazighe cultivée, consciente des défis de la période et prête à les lever, ce peuple de l’espoir a pour sa part choisi de rester sourd muet… Indifférent au tapages du pré- et post-7 septembre… L’essentiel de l’après «Men baâd» étant dit dans la facture impossible du panier de malheur de chaque jour et du cartable de ces enfants devenus trop tristes et trop sérieux à cause de la misère multifactorielle qui les traîne dans l’inconnu de l’équation de la vie avec comme indice les milliers de diplômés sans emploi et sans espoirs… Alors, ce peuple meurtri jusqu’à ses tendres espérances «n’ira pas» au souk du vendredi mendier son avenir à ceux là même qui l’ont condamné… Par toute sa mélancolie qui lui est innée à ce peuple de «nkaytia», il restera chez lui pour ce vendredi et se limitera au repas froid et ne couscoussera pas pour mieux déjouer les pronostics, le satanique mobil éteint aussi pour se libérer du réseau au cas où quelqu’un voudrai casser la sérénité du «ni vu, ni connu»… Complètement déconnecté, comme si rien n’était, même pas besoin de savoir, ni de voir… En silence!…

Le silence qui en dit plus long que tous leurs médias réunis avec leurs discours aussi médiocres en forme que débiles au fond… Un silence digne des peuples de la sagesse et de la paix sociale à en mériter cette fois le Prix Nobel de la Paix en période électorale avec la mention «Totalement désintéressé» pour la vérité de l’histoire…

Un silence qui avait semé le Froid dans les rangs de «nos têtes de listes» et qui s’étaient attrapés des bronchites à force de sillonner avec leur «Nass Komm» les rues mornes et désertes, pour l’occasion!… Il n’était même pas à voir ce que portaient ces garçons et filles recrutés dans la famille et les chômeurs et habillés en scoutes… Ils faisaient pitié à les voir crier dans le vent leurs slogans dignes de «Lalla Laâroussa» ou, en ces temps où la pluie se fait trop attendre, de «Taghenja»…

Même les chiens des douars ne les aboyaient pas!… Le pire des châtiments du politicien… Le silence du peuple lorsque cet homme qui se croit être la vedette de sa région est réduit au même titre qu’un fou, l’indifférence!...

Mais c’est aussi le silence qui n’empêche pas l’écho d’habiter la pierre…

Le silence qui gronde !

(IB N’ATL ASS)

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