Pour un combat mondial contre tous les intégrismes et les fascismes.

Rencontre internationale pour un «Nuremberg contre l'intégrisme»,Paris - Mars 2003

 

Partout  dans le monde, un islamisme radical, oppresseur, violent, continue de s'affirmer. Au Nigéria, une fois de plus, une femme,

inculpée d'«adultère», vient d'être condamnée à      mort par lapidation; aux Philippines, le groupe Abu Sayyaf continue d'enlever et d'exécuter des otages; au Proche-Orient, les extrémistes religieux (islamistes et sionistes) exacerbent le conflit israélo-palestinien; le terrorisme taliban-AlQaida se développe en Afghanistan; et les massacres se poursuivent en Algérie... ہ ce fanatisme répond en écho la montée de courants fascistes, populistes et xénophobes en Europe (France, Hollande, Danemark...) mais aussi aux Etats-Unis.

Il ne s'agit pas d'une coïncidence. Issus des mêmes racines (repli identitaire, intolérance, racisme, xénophobie…) et exploitant les mêmes terreaux, ces mouvements réactionnaires s'alimentent mutuellement dans une surenchère qui vise le même objectif: abattre les systèmes démocratiques.

Dans ce contexte de montée des extrémismes, il est important de souligner que l'islamisme radical appartient à la grande famille des fascismes. Son objectif est avoué: c'est l'instauration d'un ordre

théocratique mondial. Par la violence la plus barbare, souvent, mais aussi par l'entrisme social et politique, sous couvert d' «islamisme modéré», y compris dans les pays européens et particulièrement en France.

Pour l'intégrisme islamique, la démocratie et les valeurs humanistes sont une hérésie à extirper. Une «dégénérescence» qu'il faut arrêter au nom d'une «pureté» identitaire donnée comme modèle à imposer au reste du monde. Le discours est connu, l'habillage religieux commode comme un «vêtement traditionnel». Ce fascisme-là agit au grand jour. Ce sont les démocraties qui se voilent la face.

Une prise de conscience commence à se faire jour. En août, aux Etats-Unis, six cents familles de victimes de l'attentat du World Trade Center ont porté plainte contre le Soudan, trois membres de la

famille royale saoudienne, sept banques internationales, huit organisations caritatives islamiques et plusieurs financiers accusés d'avoir participé au financement occulte des terroristes. Traduire en justice les responsables idéologiques et les maîtres d'oeuvre, et non plus seulement les exécutants, tel était aussi le sens du Tribunal de

Nuremberg. Cette aspiration fait aujourd'hui son chemin.

Initialement prévue en janvier 2003, la rencontre internationale pour «un Nuremberg contre l'intégrisme islamique» a été reportée aux 29 et 30 mars 2003, dans la mesure où la menace du Front

National au premier tour des élections présidentielles en France et la succession des campagnes électorales ont polarisé toutes les

énergies.

La proposition d'une rencontre internationale pour un «Nuremberg contre l'intégrisme» a reçu un écho favorable dans de nombreux pays: Grande-Bretagne, Belgique, Allemagne, Pakistan, Iran, Nigéria…, de la part de citoyens femmes et hommes, d'intellectuels, de personnalités, de mouvements engagés dans la lutte pour les valeurs démocratiques. D'Algérie notamment qui  reste un modèle de la résistance de toute une société musulmane face à l'intégrisme islamique, empêchant  l'instauration d'un ordre religieux totalitaire.

Cette rencontre internationale doit être une réussite, chacun peut y  contribuer:

-En faisant connaître, en diffusant, en faisant signer

le "Manifeste pour un Nuremberg".

-En préparant la participation à la rencontre de mars 2003.

-En se mobilisant contre l'islamisme et les régressions que représentent tous les intégrismes et les fascismes.

Paris, le 27 août 2002

Association Algérie Ensemble

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