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  (Octobre  2009)

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mlmi amutty zi "tsrtit tabarabarit" vur "tsrtit tamazivt"?

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Approche de l'érotisme à travers la poésie rifaine

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APPROCHE FORMELLE DE L’EROTISME A TRAVERS LA POESIE RIFAINE (2ère partie) 

Par: H. Banhakeia & A. Zizaoui (Université Mohammed Premier, Filière «Etudes Amazighes», Oujda)

 

IV.- LA PORTEE DIDACTIQUE DES VERS EROTIQUES

Certes, la poésie érotique, à l’encontre de la poésie sentimentale, développe le goût excessif pour le charnel et s’attarde par conséquent sur la narration / description de l’amour, allant jusqu’à fonder une sensualité obscène. Des situations crues sont représentées dans le texte; l’Eros y apparaît le seul maître et la source de sagesse. Néanmoins, il y a une portée didactique qui sous-tend à offrir des leçons de morale et d’instruction aux jeunes filles. En outre, le discours érotique revendique sa place de science du plaisir amoureux.

Reste-t-il à savoir qui est derrière la production de tels distiques où figure «Taíenjirt tameååyant»? Cette expression est souvent utilisée dans un double sens:

- jeune femme pure;

- femme qui a le vœu d’apprendre sur la vie sexuelle.

Ces vers sont alors de formation, d’apprentissage pour le récitant. C’est pourquoi, soit en tant que remords soit en tant que témoignage douloureux, s’adresser à la mère est une constante dans ces poèmes:

A lalla imma! Min dayi tenna temcict?

Tenna yi: Ç Ad cem ‚‚feà zi tqeyyu²t n tebbict. È

(Ô chère mère ! Que m’a dit la chatonne?

Elle me dit: «Je te tiendrai du bout du sein.»)

En plus du rapport intime (et de confession) entre mère et fille, la naissance du désir chez la fille est insérée dans une situation «fantastique».

Réprimer le libidineux est un fait qui s’annonce naturellement tôt:

Taíenjirt tameååyant te‚‚es di reqsir;

Ikkar as d u‚ebbun, tewt it s useqqir.

(La jeune fille est étendue sur le gazon;

Son vagin est en chaleur, elle l’a giflé.)

La fille arrive à réprimer son état de rut: le corps est puni physiquement. Cette répression du corps, est-ce là une leçon de morale?

L’amour devient quelque chose de naturel si le désir «mâle» se manifeste:

Ibedd d di tewwart. Inna yi: Ç Ad cem nikeà. È

«Nik ayi, a llif inu! I necc ma d ak kseà?»

(Il se mit debout à la porte. Il me dit: «Je te copule.»

Copule-moi, ô mon bien-aimé ! Ce n’est pas moi qui t’en empêcherai..)

La femelle doit obéir aux avances de l’homme quand le désir est là. Ce qui attire notre attention dans ce passage est la description de l’arrogance masculine, à laquelle répond une position passive de la femme. Qu’est-il alors de l’éducation sexuelle prônée par la poésie érotique?

Cette idée d’obéissance totale au désir brusque de l’autre (le sexe fort) fait mouvoir le poème court de Chacha:

…..

Yinna-s a mami

Tenna-s mayen din

Yinna-s ad qquà

Tenna-s aqqa-cek din

(Cwayt zi tibbuhelya, p.141)

Bien que cette narration soit obscène, elle est rapportée dans une allitération en «n» qui fait fusion de «ni» (monter) et de «ini» (dire)…

Cette poésie qui prétend instaurer une nouvelle éducation, traite du thème du mariage. En plus de naturel, le sexe est inéluctable – recherché dans cette institution:

Taíenjirt tameååyant d tkilut n re²Ÿes !

Awy ayi tt, a baba, akids jjawneà iŸes.

(Cette jeune fille est un kilo de petit pois !

Epouse-la moi, père, avec elle je me rassasie d’amour.)

Se marier se réduit à satisfaire l’instinct libidinal: la consommation et la sexualité forment un tout.

La morale et les institutions ne répondent point au désir violent du poète. Pénétrer s’avère le geste le plus «défoulant» dans cette éducation sexuelle:

Abrur mala ikkar d, s líila nnes

Ad ibbeå azellif nnes: ad yaf ul nnes.

(Si le pénis bande, c’est avec sa ruse

Qu’il introduit sa tête: il y satisfera son plaisir.)

Satisfaire par la pénétration… A la thématique de cet érotisme rifain manquent: la masturbation, la perversion, l’orgasme, le scabreux… La pénétration y prédomine.

Si le physique féminin est un indice de la beauté, quelle serait la signification du physique masculin? Assurer lors de l’acte sexuel un grand nombre de «coups» revient à signifier la force masculine:

A mulay nneà, mulay n imulayen

Ibedd d, di tewwart igg it id martayen.

(ô notre marié, marié de tous les mariés

Est apparu sur le seuil, il l’a fait deux fois.)

Cette vision «sexuelle» émane de l’imaginaire collectif; le comment se trouve effacé de la logique de l’apprentissage/réalisation.

Dans la poésie érotique, les méfaits ne sont point énumérés. Le sexe guérit les amants de tout ce qui est pression sociopsychologique:

Ufin wi igga Rebbi d amdawi n bumedles,

Ad itte‚‚ef lehnud d melí n ufus nnes.

(Puisse Dieu me faire devenir guérisseur de coliques,

Je caresserai les seins et ce serait tout mon salaire.)

La bénédiction se concrétise par le toucher des seins. Pourquoi avons-nous un tel rapprochement entre l’univers érotique et le religieux?

Il y a bien d’autres passages où l’éjaculation est décrite comme une inspiration prophétique. C’est pourquoi l’éjaculation précoce:

Min icarh wul inu d tyarza n weàyul.

Cek ad as teqqared: Ç Rra! È, netta ad ibda ittbul.

(Combien mon cœur déteste le labour de l’âne.

Tu lui dis: «En avant !», et lui de commencer à uriner.)

La bien-aimée souffre de cet amant qui éjacule vite. Le rapprochement amant/âne signifie la colère ressentie.

A un autre moment, la poétesse précise les conditions idoines pour cet exercice. Le moment de la copulation est à bien choisir:

Min icarh wul inu, ca n taqquyt n refjar !

Aman d iñemmaŸen; ameqraj iweŸŸar.

(Ce que mon cœur déteste, c’est la copulation à l’aube !

L’eau est froide; et la bouilloire introuvable.)

Ainsi faut-il noter que la poétesse insiste sur la supériorité intellectuelle de son genre: l’homme est naïf, simpliste, voir ignorant des règles d’une telle éducation.

L’hygiène est un autre élément de cet enseignement :

A mulay nneà, issewjed i teslit

Iqarreb ad iíessen a²ennab, iqess it.

(Notre marié il a préparé pour la mariée

Il se mit à coiffer son pénis, et il le blessa.)

Cette scène d’ironie décrit les préparatifs (se raser les poils) pour une telle rencontre amoureuse.

En général, ces poèmes renferment une morale précise, critiquant le comportement dévergondé des femmes:

Turi d ‚iyara, teksi d imendi

Tiíenjirin n yiŸa ticcent s ubeddi.

(L’avion s’est envolé, il a emporté l’orge

Les filles de nos jours se donnent en debout.)

Ces vers ont des variantes, construites sur la même syntaxe. 15 Il y a le retour régulier du même lexique et des mêmes tournures.

De cette éducation sexuelle vont surgir des positions psychologiques traduisant différents états d’âme. L’un des traits importants de cette éducation est la méfiance envers le mâle:

Ma i²jeb am líub, rami dam d iíettec?

Txincit ad am tt i²emmar, ibbicen ad am ten ifettec!

(Adores-tu le sexe, quand il te chercha de l’herbe?

Il te remplira le sac, et il te fouillera les seins.)

Ce distique a également d’autres variantes.16 Les izlan de tnuffra révèlent dans leur discours implicite un ensemble de jeux d’amour (sans que cela le paraisse).

Par ces différentes scènes, dans les différents distiques qui se construisent sur la même logique, la dimension didactique est amplement investie. Le poème érotique peut devenir censuré bien qu’il développe une morale précise. Le sexe est totalement condamné dans toutes ses formes, notamment quand il fonde une morale parallèle.  Par le moralisme, l’on condamne la sexualité en général. Mais que se passe-t-il dans le for intérieur du créateur qui conçoit un modèle féminin précis?

V.- DE LA CONSTRUCTION DU FEMININ AUX RETOMBEES IDEOLOGIQUES

Le poème érotique ne se trouve pas “banni” pour ces scènes crues, mais surtout pour ses retombées «idéologiques», mettant au premier plan un modèle de femme désirée. Autrement dit, si la religion canalise tout dans la société, l’érotique n’a point de place pour proposer l’idéal... La morale prime; et le contact sensuel n’a point de place.

Dans la poésie rifaine, l’érotisme est défini comme le possible contact ouvert entre un homme et une femme du moment que l’amitié est impossible. La perception du beau (et non du bon) est à y déconstruire. A chaque artiste correspond une idée précise de ce rapport ou bien de cette vision réciproque: le mâle vu, et la femme décrite. Mais comme il s’agit d’une poésie «collective», l’on peut prétendre déconstruire le modèle «collectif». Par le biais de l’expérimentation érotique, le monde se dévoile organisation, chaos et réorganisation des faits de la réalité.

Nous pouvons parler du modèle cher dans l’ethnie rifaine à travers ces izlan de tnuffra. La vision du sexuel révèle les critères du beau. En fait, le corps est présenté dans ses moindres détails, classant d’une part les parties, formes et dimensions aimées, et de l’autre celles qui sont détestées…

La fille est, dans maints vers, de la chair pure: si la jeune femme est charnue, elle est alors adorée.

Taíenjirt tameååyant d tkilut n tadunt !

Awy ayi tt, a baba, ad ²arneà ta‚ebbunt.

(Cette jeune fille est un kilo de graisse !

Epouse-la moi, père, je copulerai du bon vagin.)

Ce distique a une variante sus-citée. La vision matérialiste, de pure consommation, de la femme aimée révèle globalement le goût culturel de l’époque. Mais de quelle époque? Certes, il s’agit d’une vision datant d’antan…

Dans un autre passage, l’auteur désire tant cette femme charnue au sexe charnu:

Taíenjirt işeííen, teqqim x rbutit.

Ihwa as d umeíkur. Arriγ as t s rpunit.

(La jeune fille, est assis sur un tonneau

Son vagin est apparu. Je l’ai fait rentrer par coup un poing.)

La jeune fille qui ne cesse d’inviter à l’amour, a un sexe «monstrueux». Cette invitation à l’acte, par le geste, émane d’un désir incontrôlable, mais la vision de l’autre esquissée nettement dans le deuxième vers est marquée de «machisme».

Quant aux seins, ce sont bien les seins «volubiles» qui sont désirés par les mâles:

Ini tt id, a ta²cart! Ini tt id !

Taqemmunt am rkas, tibbicin beddent id.

(Dis-le moi, ô compagne ! Dis-le moi!

Ta bouche est un verre, tes seins haut remontés.)

En outre, dans ce distique, la bouche est décrite comme un verre: ronde et munie de lèvres lisses. Cette description du corps désiré émane de l’imaginaire. Seulement, il y a tendance plus à retracer les effets du corps que de le décrire.

Les seins sont comparés au piment pour leur forme et goût:

Mami le²ziz inu, tibbicin n rferfel.

Manis mma íadià tt, teqqar ayi: «íawel !».

(Ma bien-aimée aux mamelles du piment.

Là où je la caresse, elle me dit: «Doucement !»)

Il s’agit d’un amour charnel dénotant la beauté et la douceur de la femme aux seins de piment. Précisément, «mami le²ziz inu» qui appartient au registre de la poésie sentimentale, dénote le rapport positif unissant les deux corps. 

Force est de noter que de l’explication de la sexualité naît une critique sociale. Cette vision de la femme désirée traduit ipso facto les degrés du rapport entre individus. Elle met au premier plan une autre morale qui essaye de revoir l’éthique dominante, et d’en proposer une alternative.

En général, la société est vue d’un mauvais œil. L’autre est critiqué, voire détesté:

Ad ac wceà rmeftaí, awa n ddat inu.

A wenni id aneà iíesden iswa àari åi¨u.

(Je te donnerai la clé de mon corps.

Celui qui nous envie est nul pour moi.)

Hédoniste et joyeuse, la poétesse se livrant totalement à l’amour, ne croit qu’à sa Passion. Grâce à cette dernière elle prétend simultanément de revoir les relations sociales, et de défendre l’individualité dans son expression intime.

Derrière des vers érotiques, ce que l’on cherche n’est point un objet de convoitise, mais une remise en question d’un système prédominant. Autrement dit, le poème érotique est Transgression (dans son acception de totalité). Il remet en question le pouvoir judiciaire, l’ordre religieux, la censure de l’autre…

EN CONCLUSION…

Si l’érotisme est la fusion totale entre amour et sexualité, c’est bien ce dédoublement inhérent qui aura toute sa valeur dans la spatialisation, la proposition de la morale, la formation des vers et la vision du monde. Cette littérature érotique mène, avant tout, à découvrir les richesses intérieures de la femme et leurs équivalentes masculines, en plus des significations purement poétiques. Le féminin, à travers une double vision (masculine et féminine) est synonyme de création, tendant en général à fonder les manifestations culturelles et à les organiser.

Certes, Le poème rifain devient alors de nature féminine. Autrement dit, le féminin tend plus à se confondre avec l’idée de la création. La notion de l’érotique, à travers la poésie rifaine, est à rapprocher de la transgression au sein de la création, de l’écriture qui entend remettre en question la «doxa». L’affranchissement total y est sous-jacent dans l’univers machiste. Cet érotisme ne va pas jusqu’à l’extrême débauche (le pornographique); il est juste éloge du désir. L’idée du paradis y préexiste sous forme d’une nostalgie primitive, d’une fusion des âmes munies par le même sentiment.

H. Banhakeia & A. Zizaoui (Université Mohammed Premier, Filière «Etudes Amazighes», Oujda)

Notes

1 Gaetan Brulotte & John Phillips, (eds), Encyclopedia of Erotic Literature,Routledge, 2006.

“Erotic literature is defined here as works in which sexuality and/or sexual desire has a dominant presence. » (p.X)

2 Ibid.

L’auteur précise les différences existantes entre pornographie et érotisme, en insistant sur les points de vue et les niveaux d’usage.

« The psychological point of view is wholly related to reader response. According to this point of view, erotica arouses the individual reader, while pornography does not. » (p.X)

« From an ethical viewpoint, pornography is what other people find erotic, presupposing the existence of a sexual norm according to which one group of persons judge and reject what they dislike. » (p.X)

« The sociological perspective defines eroticism as the pornography of the dominant social class. » (p.X)

« The gender of the author… In this perspective, men produce pornography while women ‘write the erotic’.» (p.XI)

3 La plupart des vers « oraux » ont été recueillis dans la région de Chaqran (Rif), c’est le corpus du chercheur A. Zizaoui.

Quant à la littérature écrite, nous étudions précisément Chacha : Cway zi Tibbuhelya ²ad ur tiwiŸ, Izaouran 1999.

4 Par libertinage, l’on entend une pensée condamnée par la pensée orthodoxe qui préétablit le discours littéraire, la pensée libertine heurte violemment toute la tradition esthétique, d’où la fameuse sanction dite censure.

5 Parmi ces significations, l’érotique tend à l’imprécation. Les parties érogènes servent à qualifier la personne haïe :

IsuŸ d uñemmiŸ, yuley ayi jar imeñŸan.

Taxna teksi allun, truí ad tini leklam.

(Le vent a soufflé, il est monté entre mes cuisses.

Le cul a porté le tambourin, il va réciter des vers.)

Erato, une des neuf Muses, qui préside à la poésie érotique et aux noces, comment peut-elle tolérer un tel poète et une telle poésie où l’imprécation prédomine ?

6 La présence des emprunts arabes pour désigner des parties érogènes est importante dans les poèmes : nous avons les mots « a‚‚ebun », « ta‚ebbunt »  « nik », « lehnud », « líub », « rmeftaí »… Ils peuvent émaner d’un poète qui se veut autant incompris par les Imazighen monolingues, autant cultes ou cultivés…

7 Les deux sexes (homme vs femme) sont incomparables du fait qu’il s’agit de deux parties aux différentes limites. Malgré leur complémentarité commune, il est incongru de les opposer ou de les mettre en parallèle.

8 Georges BATAILLE, La littérature et le mal, Paris, Gallimard, Idées, 1957, p.13.

9 Jean-Pierre MARTINON, Les métamorphoses du désir et l’œuvre, Paris, Klincksieck, 1970.

« La loi du désir est celle du déplacement, non pas seulement au niveau de ses figures, mais aussi au sein du langage pour masquer ou plutôt pour fuir toujours cette béance impossédable qui est l’essence même du désir. » (p.223)

10 Axemmas : agriculteur qui travaille les terres d’un propriétaire pour obtenir en contrepartie le 1/5 de la récolte.

11 Je cite :

“Terbu-t

Taqqut tirdi-tt

Melmi mma tenhezz

Ittekker-as

Itetti-tt » (Cway zi tibbuhleya, p.175)

12 cité dans Chacha, Cway zi Tibbuhelya ²ad ur tiwiŸ, Izaouran 1999, p.4

13 Georges BATAILLE, La littérature et le mal, Paris, Gallimard, Idées, 1957, p. 159.

14 Lisons Chacha:

“Taqzint iserfen

Ur tt-yiqqu weydi

« Teqqu-tt Fatiha

Ibeccen z ubeddi

Ibbac ffeàend

Ajellab iziyyer

Taxna, d lqubbet

Tehhema tetfuwwer

Le²win azzedad

Ikka-s jar imesdan

Ileqef-as izaggewen

Tessehwad aman. » (Cwayt zi tibbuhelya, p.136)

15 « Turi d ‚iyara, teksi d rfaxar

Tiíenjirin n yiŸ a ticcent s rxaŸar. »

(L’avion s’est envolé, il a emporté le charbon

Les filles de nos jours se donnent par volonté.)

16 Ma i²jeb am líub, rami d am d iwezze²?

Aysum ad iqŸa, iŸaren ad am ten iqejje²!

(Adores-tu le sexe quand il t’a acheté de la viande ?

Il n’y aura de viande, et il te soulèvera les jambes !)

 

 

 

 

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