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"Aheddaoui"

Par: Aherdan

 («Agraw amazigh» du 20 décembre 2003)

Ce qui va suivre n'est pas une critique au sens clair du terme, ni une insulte à la mémoire d'un «défunt», mais une réaction de quelqu'un qui accorde, encore, son prix, à la noblesse du geste!

Ce geste Seddam ne l'a pas eu, et, Dieu, quelle farce du sort pour tant de fatuité mise à mort!

Je le voyais, autrement, je le croyais fait de foudre et de tempête et non en poupée hasarde, et, encore moins, en fétiche de cire.

Barbu, hirsuté, pris au piège, caché, dans le réduit de sa détresse, fini, mort de la vraie mort des gueux.

Comment croire que le lion puisse se métamorphoser en rat d'égout au fond de son réduit de cave, avec sa chevelure de «Haddaoui», son attitude de soumission, et pour tout dire, de sa fin sans gloire?

Mourir cent fois et renaître pour mourir vaudrait, bien mieux, que ce «mort-vivant» transmis, en direct, en image pénible!

Était-ce, vraiment, ce bonhomme qui avait tant fait vibrer la fibre intime des supporters et la rancune féroce des autres?

Où est donc passé le héros des extrêmes? Et quelle honte pour tous ceux qui avaient fait de cette mascotte, de son vivant, un surhomme!

Oui, cet homme, cette fiction, avait à sa portée et pistolet et mitraillette qui aurait pu lui donner, sans plus, une occasion de mourir en beauté et de faire de sa mort, sans nul doute, une relance!

Non, ce n'est pas pour ce type d'homme! Dictateur et tueur sans pitié pour aucun et sans remord pour quiconque.

TI est tout simplement, une illusion du hasard dans le vide des temps... au point de demander si Saddam, le colosse, avait jamais existé? Celui des statues géantes qui a fait trembler tout le Moyen-Orient au point d'être «élu» par un tas d'écervelés qui se perdent à se chercher, un guide, un conquérant, en un mot, un sauveur de la nation arabe!

Je n'en reviens pas et personne n'en revient d'ainsi voir se terminer l'escapade inattendue d'une marionnette faite homme!

Ni considération, ni haine pour un Saddam tel qu'il paraissait être… mais je me disais qu'au moins existait quelqu'un qui tenait la dragée haute aux plus puissants du monde.

Je le pensais, sans réticence, avec une once d'admiration, mais, en un seule apparition, il a tout réduit à rien. J'aurais pu ne pas le voir mais, hélas! Je l'ai vu, bouche ouverte et fermée comme une baderne au marché, à la vente aux enchères.

Hélas! une chiffe sans fierté et sans rien dans le ventre!

«Oum al maarik!» disait-il, ou la «mère de batailles!», mais où sont elles, donc, passées et sa garde et son armée?  Où sont-ils donc passés, sa fanfaronnade enfourchée, morgue et son mépris?

Un rien! une pièce (théâtre qui ne donne même pas Don Quichotte où encore, sur son âne, le valet  Sancho pansa.

A vrai dire, une fille Palestine a bien plus de prestance, de dignité et bravoure que ce guerrier pacotille.

Je regrette, sincèrement  d'avoir à parler de lui, mais je ne peux ne pas dire, Dieu! quelle dégradation d l'art de tenir et quelle déchéance!

(Source: «Agraw amazigh» du 20/12/2003)

 

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