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  2006

(Février  2006)

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وفاة والد الأستاذ الحسين بوالزيت أوماست

بيان جمعية أزمزا

 

N’est pas amazigh qui veut
Par: ali khadaoui

La polémique est rarement constructive, surtout quand elle met en jeu des humains (des idées) qui n’ont pas les mêmes intérêts, et encore moins les mêmes principes et objectifs.
Mais quand on a consacré sa vie à une cause, de manière libre, consciente, bénévole et gratuite, on ne peut pas rester les mains croisés devant des énergumènes qui, par un simple hasard ou un choix bien «intentionné», se retrouvent impliqués dans des décisions qui engagent le présent et l’avenir de cette cause. Quand j’ai associé ma voix à celle du groupe des fidèles à la cause amazighe, et qui se sont retirés du Conseil d’Administration de l’IRCAM pour dénoncer une dérive qui risque d’être fatale à l’amazighité, je l’ai fait par conviction et par fidélité à mes principes et engagements.
Sur le moment et pour des raisons de conjoncture, le départ des sept membres du Conseil d’Administration de l’IRCAM n’a pas été évalué, apprécié à sa juste valeur par le Mouvement Amazighe, (exception faite de l’Association «Tanoukra» de Nador, du Congrès Mondial Amazighe, de la Coordination «Ali Azayko» et dans une moindre mesure, Amyafa).
Par contre, les adversaires de l’amazighité n’ont pas lésiné sur les moyens pour minimiser cet événement pourtant majeur. Pour ce faire, et comme d’habitude, ils se sont servis de certains individus se disant «amazighes» et même «militants amazighes», qui n’ont pas hésité un seul instant, et à plusieurs reprises, à calomnier les sept, à les taxer d’écervelés, d’extrémistes, de traîtres et enfin de nihilistes, avec évidemment, la complicité de certains organes de presse partisans anti-amazighes notoires.
Devant les allégations fallacieuses, mensongères et sans vergogne de ces faux militants, je me trouve contraint et forcé de répondre, afin que les vrais militants du Mouvement Amazighe ne soient abusés et induits en erreur, surtout à un moment aussi crucial pour l’amazighité.
Rappelons que les raisons de ce «retrait» ont été clairement exposées dans une déclaration commune signée par les sept en arabe et en français. Ces raisons sont on ne peut plus claires et objectives, et personne ne les a démenties, les commentaires ayant porté uniquement sur la démarche elle-même, le moment choisi ou la procédure suivie.
Cependant, on peut d’ores et déjà remarquer que ceux et celles qui ont jugé notre départ «précipité», «sans raison», «nihiliste», se recrutent en gros, parmi les commis du vieux makhzen, et qui ont vu dans ce retrait un lèse- Majesté sans précédent, comme ils ont en vu un avec l’histoire du baise main, ou ses nouveaux alliés.
Quant aux attitudes contre ou même critiques à l’égard du départ des sept par des militants amazighs (vrais ou faux), elles ne s’expliquent que par la manipulation ou l’intérêt mesquin qui, depuis toujours, a conduit aux trahisons qui sont derrière la situation où se trouve l’amazighité aujourd’hui: une situation d’apartheid qui ne dit pas son nom, où les racistes sont d’un côté défendus par une «élite intellectuelle» que Paul Nizan a appelé «les Chiens de garde» d’une certaine classe; et de l’autre côté, on retrouve les masses amazighes, opprimées et aliénées par l’ignorance, l’exploitation et le mépris que le makhzen a toujours observé à leur égard.
En fait, ceux et celles qui ont calomnié les sept «démissionnaires» pour leur courage et leur honnêteté à l’égard de la cause amazighe, l’ont fait pour faire les yeux doux au makhzen, car renversez la médaille et ces Messieurs-dames s’érigent alors en sages, en constructifs, diplomates, conciliants, gentils et tout et tout avec le pourvoyeur en finances et pouvoir. Plus que cela, certains de ces Messieurs-dames font même du zèle jusqu’à franchement jouer les mercenaires, en s’érigeant en porte paroles du makhzen, de l’IRCAM et de ses nouveaux alliés. 
Et vous verrez que certains de ces arrivistes seront appelés au Conseil d’Administration pour remplacer justement les sept, et vous verrez que, chaque fois qu’un amazigh remplit son devoir de défendre les droits légitimes de l’amazighité, ces Messieurs dames seront là pour faire l’avocat du diable, allant même jusqu’à devenir irrespectueux à l’égard de leur propre dignité. Ce ne sont certainement pas l’amour ou les intérêts de l’amazighité qui les font réagir de la sorte, car la plupart des concernés, et qui se reconnaîtront, n’ont jamais été militants amazighs, mais bel et bien des parvenus qui ne recherchent que la bénédiction du makhzen et les largesses qui l’accompagnent.
Pour ces faux militants, voire ces anti-amazighité, l’Institut Royal pour la Culture Amazighe a été, est toujours une aubaine inespérée. Certains d’entre eux, sortis droit des cartons poussiéreux de certains Ministères, de certains partis, se sont déjà achetés villas et Mercedes, et on comprend leur acharnement à calomnier ceux et celles qui, par leurs actions, menacent leurs intérêts qui sont, disons-le, énormes à l’IRCAM. Ces faux «progressistes» comme la politique politicienne en a beaucoup produit au Maroc, sont en fait des opportunistes qui ne reculent devant aucun scrupule quand il s’agit de défendre leur propre bifteck. Ils le font toujours de manière si cynique que même ceux qu’ils prétendent défendre s’en trouvent gênés.
Oui, pour nous «démissionnaires», si être fidèles à une cause juste, en l’occurrence la cause amazighe à laquelle nous avons consacré et consacrerons toute notre vie, relève du nihilisme, nous sommes alors des milliers à être nihilistes! Si dénoncer une supercherie historique contre cette cause en renonçant à des privilèges financiers et autres relève du nihilisme, alors les sept sont doublement nihilistes.
Une année s’est écoulée depuis le départ des sept, et les faits sans équivoque,  leur donnent raison: la situation de l’amazighité est des plus précaires. Ceux qui le savent parfaitement et affirment le contraire, manient non seulement la calomnie, mais aussi le mensonge comme personne. Ainsi, quand nous disons aujourd’hui que la troisième année de l’enseignement de la langue amazighe n’existe que sur papier, c’est que cela est vrai, et nous défions quiconque prétend le contraire de nous montrer une seule école où tamazighte est enseignée en 3e année!
Et c’est normal car la langue amazighe, en tant que matière, n’a tout simplement pas d’horaire officiel car c’est une langue sans statut! Quant au manuel, il ne sert à rien de dire qu’il a été distribué dans six Académies seulement, afin de se dédouaner d’une responsabilité historique: celle de regarder chaque jour de près la langue amazighe faire la risée de toute l’administration de l’Education Nationale, et continuer à dire sans vergogne qu’elle s’intègre comme il faut; celle de regarder chaque jour des milliers d’instituteurs amazighs humiliés par une administration imbibée d’un esprit arabiste franchement discriminatoire, et qui a déjà vidé les décisions royales de toute leur substance.
Quant à la télévision et à la radio, le problème est que justement, on ne peut aucunement cacher quelque chose que tout le peuple regarde jour et nuit. L’arrogance des tenants de l’arabisme est telle qu’ils ne prennent même pas la peine de voiler leurs discours et leurs actes. Chaque jour et chaque nuit que Dieu fait, Imazighen subissent une propagande élaborée par ceux et celles qui détiennent le pouvoir de décision au sein des administrations, et qui consiste à falsifier l’histoire, à matraquer à longueur de journée que «nous sommes tous des arabes!», Si bien que nous avons fini nous aussi par clamer tous les jours, avec nos propres moyens et à qui veut nous entendre: «nous sommes amazighs,  nous ne sommes pas des arabes! nous ne sommes pas des arabes,»!
Ceux qui ont affirmé que les démissionnaires ne savaient pas de quoi ils parlaient car «n’ayant jamais assisté à aucune réunion», oublient que trois parmi les démissionnaires étaient respectivement chef des commissions «des relations» (Khadaoui) et de la «communication» (Ajaajaa) et de «l’administration et des finances» (Bougrine)! A ce titre, ils étaient au fait des moindres détails d’un dossier qui, aujourd’hui, est mieux connu par les militants amazighs qu’avant notre départ, n’en déplaise à ceux qui ont préféré défendre leur Parti politique au lieu de défendre les intérêts de l’amazighité!
Alors, si les démocrates et les hommes sensés dans ce pays ne trouvent pas que cette situation a assez duré, que notre pays va droit à l’irréparable, il y a de quoi être vraiment inquiet. Comment ne pas penser à l’irréparable quand des individus normalement responsables déclarent carrément la guerre au plus vieux fond civilisationnel de notre identité de marocains? Comment veut-on qu’Imazighen continuent à être sages, à écrire des articles et faire des communiqués, tout en sachant que l’autre partie ne les considèrent même pas comme des citoyens à part entière, ayant le droit de décider du propre destin de leur langue, de leur culture et de l’avenir de leurs enfants? 
Et cela veut dire quoi «langue nationale» quant on sait d’avance que ce statut ne donnera pas le droit à un amazighophone de plaider sa cause devant les tribunaux dans sa langue maternelle? C’est quoi au juste «l’istiaâmar», et c’est quoi au juste «l’istiqlal»?
Et c’est quoi au juste, «être dirigé de l’extérieur» quand ceux qui réclament leurs droits, sont ceux-là même que «l’istiâamar» a détruit afin que des antinationaux, chantres de causes externes érigées en causes «nationales», puissent insulter chaque jour ce pays qu’ils exploitent et qu’ils méprisent. Autrement, comment expliquer que Mer Sefiani et consort s’occupent mieux des problèmes des Palestiniens, des iraquiens et autres peuples du Golfe, alors qu’il ne connaissent même pas ceux des ait Atta, des rifains, des Izayanes, des ait Baâmrane,etc. Et pourtant, ce sont ces mêmes tribus et d’autres, ce sont ces «chlouhs» qui ont combattu l’ «Istiâamar» pendant vingt cinq ans, et qui ont tout perdu depuis, jusqu’à aujourd’hui, car les «nationalistes», ne reconnaissent pas cette résistance comme nationale, car seule la leur a conduit à Aix Les Bains.
Le Maroc vient de fêter le 50e anniversaire d’une indépendance qui ne signifie pas forcément la même chose pour tout le monde: pour nous, imazighen, l’indépendance demeurera un vain mot, une supercherie, tant que notre langue demeure non officielle, tant que les citoyens amazighes n’ont pas plein droit à leur langue à l’école, dans les tribunaux, l’administration, la télévision et la radio et dans toutes les institutions de l’Etat.
Se taire dans ces conditions s’appelle «compromission», voire «trahison» dans la mesure où on ne se contente pas seulement de cautionner un génocide culturel planifié, concerté de longue date, mais dans la mesure où on participe activement à ce génocide par le silence, le faux témoignage, ou même la fausse compensation à travers les nombreux festivals et rencontres où des millions sont engloutis, et où il est question de tout sauf des droits de l’amazighité. Il m’a été donné d’assister à certains de ces festivals où tous les intervenants officiels n’ont parlé que l’arabe classique à un parterre d’auditeurs à cent pour cent amazighophone. Le comble est que ces officiels et apparentés ont parlé des droits de l’amazighité, de l’amazighité comme composante de notre identité, etc!
Mais le plus grave dans cette affaire, ce sont ces  «berbères», qui sont tout sauf amazighes, et qui profitent de l’ignorance et de la misère de leur compatriotes pour servir de «pousseurs de brouette» à leur maîtres, les ennemis de l’amazighité. Dans ce sens, ces «berbères» sont pires que Abbas El Fassi, car ce dernier au moins, est fidèle à ses ancêtres et maîtres à penser.
Il est donc temps pour le Mouvement Amazigh de clarifier la situation, en commençant par la révision de la signification de certains concepts utilisés à tort et à travers çà et là. Il s’agit en l’occurrence de cette mode qui consiste à déclarer que «l’amazighité relève de la responsabilité de tous», que «l’amazighité est un apport», que  «l’amazighité est une composante», que personne n’a le droit de parler en son nom, etc.
La pratique de l’amazighité a montré que l’expression «l’amazighité relève de la responsabilité de tous» est un piège, dans la mesure où, à partir du moment où tout le monde est responsable, pratiquement, personne ne l’est.
D’autre part, si on peut admettre que l’amazighité soit l’héritage de tous les marocains, la responsabilité à l’égard du devenir de l’amazighité n’est pas ressentie et donc pas assumée de la même façon par tous les marocains. Nous avons vu comment cette formule est hypocrite dans la bouche de tous ceux qui sont contre l’officialisation de l’amazighité, ultime revendication commune de tout le Mouvement Amazighe aujourd’hui. Quant à «l’amazighité est une  composante» de la culture marocaine, c’est tout simplement la politique de «noyer le poisson» afin de diluer les droits amazighs dans un brouillard idéologique bien connu du totalitarisme: celui de  la culture dominante équivaut à la meilleure culture, même quand ses adeptes ne représentent même pas 1°/° de la population. C’est justement cela l’apartheid que le Mouvement Amazighe ne cesse de dénoncer. Car le plus grave, la plus grande insulte pour tout amazigh qui se respecte, réside dans le fait que des apatrides puissent se donner le droit de vie et de mort sur l’amazighité dans sa propre patrie, des apatrides qui, malgré quatorze siècle passés sur la terre de Tamazgha, continuent à se réclamer du Moyen Orient.
Il est clair que je fais ici allusion aux propos incendiaires de Mr Abbas El Fassi qui a déclaré sans embarras que son parti «combattra afin que la langue amazighe ne soit pas langue officielle». Cependant, le plus grave dans les positions du parti de l’ «istiqlal», ce n’est pas la position exprimée par son Secrétaire Général, mais l’argument avancé pour justifier cette position, et qui a été publié par le journal Al Alam comme suit: «Si la langue amazighe est officielle, elle sera obligatoire à l’école; ce qui est dangereux pour l’unité nationale!». Cela veut dire tout simplement que pour le Parti de l’Istiqlal, la langue amazighe n’est pas enseignée de manière officielle au Maroc, et cela correspond à la réalité, n’en déplaise à ceux qui affirment le contraire.
Faut-il rappeler que cette argumentation est la même que celle avancée par le Ministère de l’Education Nationale pour justifier son attitude hostile à l’égard de l’enseignement de l langue amazighe? On le voit, il s’agit de la position officielle de la «Koutla» et de tous ses satellites de la société civile à l’égard de l’amazighité, avec la complicité silencieuse de certaines «harakates» représentées au Gouvernement. Cette position est claire aujourd’hui grâce à Abbas El Fassi, Hamid Aqqar, Sefiani et tous les autres présidents des «associations des droits de l’homme arabe» au Maroc: la langue amazighe ne peut prétendre qu’à un statut de langue nationale, et par là, le citoyen amazighe ne peut prétendre aux mêmes droits que le citoyen arabe, mais bel et bien à un statut de citoyen de troisième catégorie! Dans certains pays du Golfe, il existe quatre catégories de citoyens.
Autrement dit, la langue amazighe doit mourir au plus vite afin que le projet politique de ces messieurs soit réalisé: l’unité des arabes du Golfe à l’Océan Atlantique. Il faut tout de même reconnaître que cette position des partis arabistes et consorts, et qui se disent «démocratiques» et «nationaux», a au moins le mérite de la clarté.
Dans cet ultime combat pour la survie de l’amazighité, le discours des militants amazighes doit être plus clair sur au moins une chose: n’est pas amazighe qui veut.
Ainsi, en premier lieu, tout amazigh qui va à l’encontre des intérêts de l’amazighité doit être clairement dénoncé comme ces «amazighes n serbice» qui, depuis l’indépendance, constituent le paravent d’un makhzen notoirement anti-amazigh. A ceux-là, il est temps de dire ceci: «le makhzen n’est pas éternel. Il est temps pour vous de prendre vos responsabilité face à l’histoire». Ce n’est pas de la morale, mais un avertissement que dorénavant, vous serez jugés au même titre que les ennemis de l’amazighité.
Ensuite, doit être également dénoncé avec la plus grande énergie, le paternalisme hypocrite et mercantile de ceux qui ont mis l’amazighité en dehors de la constitution du pays et qui croient pouvoir encore aujourd’hui, continuer à jouer les parrains indéfiniment, afin de sauvegarder les privilèges fastueux et le pouvoir démesuré qu’ils se sont taillés sur mesure. Enfin, il est temps de dénoncer ceux qui croient que leur «apport culturel» parce qu’il est «le meilleur», se doit de supplanter le fond civilisationnel marocain amazigh, en fait par ce qu’il a simplement pactisé avec le colon du temps du Protectorat!
Notre histoire continue d’être falsifiée devant nos yeux, notre patrimoine s’amenuise chaque jour davantage, nos paysans végètent dans un monde rural dénué de tout sauf des forces du makhzen qui les terrorisent et les répriment à la moindre revendication, nos jeunes meurent chaque jour davantage dans le détroit de Gibraltar, tandis qu’une poignée de charognards continue à détourner des milliards de dollars sans vergogne.
Personne n’a le droit de nous dicter ce que nous devons être dans notre propre pays, et par conséquent ce que nous voulons faire de notre langue, ultime symbole et repère de notre identité.
 

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