uïïun  110, 

sdyur

  2006

(Juin  2006)

Amezwaru

 (Page d'accueil) 

Tamazight

is ïaëiq bnu ziyyad tuva t d amaziv?

Tamagit inu

Askend

Aserghed

Tnna da tirigh

Tifawt

Tayri

Tazwact

Taghuyit

Timyurin n tsgar

Français

Pensée et profondeur d'Azaykou

Le complexe de Saint Augustin

Les berbères face à leur destin

Les  chants amazighs au féminin

Lettre à l'autre rive

L'art de sculpter sur la roche

Ismail Abouàabbas, un fou du bois

Khadija Bouali

Conférence sur la terre

العربية

هل أصبح المغرب مزبلة للنفايات العربية؟

أقصى درجات الاستلاب والتبعية

الأمازيغية واختلالات النظم الاجتماعية بالمغرب

الزمن المغربي المعطوب

الأمازيغ يشكلون الأغلبية

لنقرأ الفاتحة على تدريس الأمازيغية

بعض الأشكال التعبيرية بآيث وزرياغل

الشعر الأمازيغي بالريف

رمزية الحيوان من خلال بعض

الاجتماعي والرمزي في أحيدوس

الحكايات

قبيلة آيت أومريبط

الجنوب الشرقي ينتفض

بيان هرهورة

مهرجان الثقافة الأمازيغية

احتجاج على موقع الممكلة

استمرار منع الأسماء الأمازيغية

بيان فاتح ماي لتنسيقية أميافا

تأسيس جمعية جديدة بتيمولاي

جامعة سلوان تخلد الربيع الأمازيغي

نشاط لجمعية إيصوراف

ذكرى معركة بوكافر

بيان التجمع الأمازيغي لكاطالونيا

بيان الحركة التلاميذية بدادس

بيان فاتح ماي للحركة الثقافية الأمازيغية بجامعة فاس

تعزية المؤتمر الليبي

بلاغ الجمعيات الأمازيغية بالريف

بيان الحركة الأمازيغية بسلوان

جامعة سلوان تخلد الربيع الأمازيغي

 

congrès mondial amazigh
conférence internationale sur la terre et les ressources naturelles
sous le thème de: le droit à la terre, facteur de paix et de développement durable, samedi 03 juin, à mrirt, province de khenifra, maroc

Lors de la période coloniale française en Afrique du Nord, les terres et les ressources naturelles (mines, eaux, forêts...) qui appartenaient aux tribus amazighes ont été spoliées. Les autorités coloniales ont inventé des lois spécifiques pour légitimer la politique de la dépossession des tribus de leurs biens. Après l’indépendance, les Etats de Tamazgha en général et le Maroc en particulier, ont maintenu le statu quo et mené la même politique en utilisant les mêmes lois colonialistes jusqu’à nos jours. Des familles, des tribus, se trouvent confinées dans des zones montagneuses ou installées sur les parcelles de terres les plus ingrates. D’autres ont été déplacées sur d’autres terres qui ne leur appartenaient pas et se heurtent à présent aux lois lorsqu’ils veulent acheter ou vendre ou investir. En outre, les terres collectives de certaines tribus qui possèdent des justificatifs, ont été mises sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur. Cette politique qui coupe l’individu de sa principale ressource de vie, a largement contribué à l’appauvrissement des populations, ce qui a provoqué à maintes reprises des manifestations de mécontentement, souvent violemment réprimées par la police.
Au Maroc, les terres confisquées par les colons français ont été récupérées par l’Etat qui en a confié la gestion à des sociétés étatiques (SODEA, SOGETA..). Et aujourd’hui, au lieu de les remettre aux ayants droit, l’Etat les vend à des prix symboliques à certains généraux de l’armée marocaine et aux hauts cadres de l’administration. De cette situation résultent des effets dévastateurs surtout au niveau environnemental et du développement. Des millions d’hectares d’une grande fertilité restent inexploités et exposés à toutes sortes de dégradations.
Les mines découvertes sur les terres privées, reviennent grâce à la loi, à l’Etat. Leur exploitation ne profite pas à la population locale mais celle-ci en subit toutes les nuisances: dégradation des paysages, pollution des nappes phréatiques et de l’environnement en général.
Pendant ces dernières décennies, la société civile a dénoncé le maintien de cette politique et a appelé, à maintes reprises, les autorités à revoir les textes juridiques qui concernent la possession des terres et les ressources naturelles, en se basant sur les conventions internationales relatives aux droits des peuples autochtones. Les actions de protestation de la population et les dénonciations de cette situation par les organisations de la société civile, restent sans résultat et l’Etat marocain continue à adopter la politique tracée par les Français.
Les principes et règles juridiques internationales relatives à la possession de la terre et au contrôle des ressources naturelles sont méconnues de la majorité des citoyens qui continuent à redouter les représailles de l’Etat. Cette réalité entrave gravement le développement des communautés et du pays.
La rencontre proposée va réunir les experts, les spécialistes dans le domaine juridique et économique, les ONGs et les représentants des tribus et des citoyens victimes de la politique des Etats pour débattre du problème des terres et des ressources naturelles.
Pour cette rencontre, les objectifs suivants ont été fixés:
-Elargir et approfondir le débat sur le problème des terres et des ressources naturelles,
-Connaître les lois autochtones, nationales et françaises décidées du temps du protectorat français, relatives aux terres et aux ressources naturelles,
-Connaître le droit international et les expériences relatives à la terre et aux ressources naturelles des peuples autochtones,
-Recenser les terres spoliées et tous les problèmes causés par la politique des Etats en la matière,
-Recenser les tribus et les communautés dépossédés de leurs terres,
-Recueillir les témoignages des citoyens et des représentants des tribus et des associations,
-Sensibiliser la population à ses droits,
-Proposer des solutions aux différentes questions relatives à la terre et aux ressources naturelles,
-Constituer un dossier sur le problème des terres et des ressources naturelles pour le présenter devant les organes spécialisés des différentes instances nationales et internationales.

******

programme
matin
-9 h: ouverture: allocution de bienvenue de belkacem lounes, président du cma
-9h 30: conférences:
-"les lois coloniales et nationales marocaines régissant le droit à la terre et aux ressources naturelles",
maitre hassan idbelkacem, membre du forum permanent des nations unies pour les peuples autochtones.
- "les droits des peuples autochtones à leurs terres et à leurs richesses naturelles", madame erica-irene a. daes, rapporteur spécial des nations unies pour les droits des peuples autochtones.
-"l’impact des lois nationales marocaines sur la terre et les ressources naturelles sur les conditions de vie des populations rurales et sur le développement durable", maitre ahmed barchil, avocat, agadir, maroc
-"les rapports entre droit formel, pratiques juridiques autochtones et gestion des ressources naturelles", professeur mohammed mahdi, ecole nationale d’agriculture de meknès, maroc.
après midi
-14h 00: témoignages des représentants des populations et recommandations
-17h: plénière: synthèse et lecture du communiqué final.
soirée:
20 h: soirée artistique amazighe.


 

Copyright 2002 Tawiza. All rights reserved.

Free Web Hosting