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Pour lire les textes en tifinagh, télécharger et installer les polices Tifinagh-IRCAM (www.ircam.ma) *** Comment lire les textes amazighs écrits en latin?
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La lettre “v”, placée devant une consonne, la rend emphatique: “Yettu”
(sans emphase) signifie “Il a oublié”, alors que “Yettvu” (avec
emphase) est un prénom de femme. –
Le doublement de la consonne marque la tension:
“su” (boire); “ssu”(faire le lit - arroser) -
La spirantisation de "d" est volontairement négligée parce qu'elle
ne paraît pas pertinente. Inutile de la noter donc, puisqu'il n'y a pas risque
de confusion entre deux mots comprenant un "d" occlusif et un
"d" spirant. Si des cas se présentent où la distinction entre un
“d” occlusif et un “d” spirant s'avère utile et pertinente, alors on
note “d” spirant en ajoutant une apostrophe (’) devant la lettre “d”,
ce qui donne (d’): “Pda” - d'origine arabe - avec “d” occlusif
signifie "Rester tranquille"; "Pd’a", avec “d”
spirant, c'est "Brouter". (Avant le numéro 58, nous notions les “d” et “t” spirants avec les doublets “jc” et “dt”. Mais la pratique de l'écriture et de la lecture des textes en amazighs, depuis des années, nous a convaincu que la nouvelle notation, consistant à ajouter une apostrophe aux “d” et “t” spirants, est plus facile, plus pratique et plus simple. Pour la lecture donc des textes d'avant le numéro 58, il faut faire attention à la notation de “d” et “t” spirants qui n'est pas la même que celle des numéro 58 et les suivants).
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Les deux affriquées “dj” et “tc” sont rendues par les
doublets ”dj” et “tc”.
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Les «û »; « ê » et « î » “labio-vélarisent”
les consonnes qui les précèdent:
• «û» comme: “Aseggûs”;
“Tammûrt”; “Yemmû” (Il est cuit); “Deg ûss...” (Dans le jour...).
Le « û » doit
garder la même prononciation labio-vélarisée – une
prononciation qui se « situe »
entre le « a » et le « u » – même s’il
n’est pas précédé par une consonne, comme
dans: “ûrgh” (L’or) “ûrjigh” (J’ai rêvé).
• « ê » comme
dans: “Yeggêd” (Il a peur); “Yeggêj”(Il est loin). •
« î » comme dans: “Tzvekkîd” (Tu traverses); “Tessemmîd”
(Tu cuis)
•
Quand
la consonne labio-vélarisée n’est pas suivie d'une voyelle (« û »,
ou «î») ou d’un schwa («ê»), c’est l’ajout ou la présence
d’un « w » qui marquent la labio-vélarisation, comme dans:
“Semmw” (Cuis); “Iteggw” (Il pétrit);
“Deg wfus” (Dans la main); “yeggwd it”(Il l a peur d’elle).
•
Même si le « w » a une autre utilisation, nous pensons que
cette deuxième utilisation, qui sert à marquer la labio-vélarisation, ne pose
pas de problèmes puisque le « w » n’est utilisé ici que dans des
cas particuliers où il n’est pas suivi d’une voyelle ou d’un schwa.
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Enfin,
le choix de cette notation est commandé par les principes suivants: •
Une écriture simple n’utilisant que les lettres latines communément connues. •
Une écriture facile n’utilisant que les polices disponibles sur tout clavier
ou machine à écrire en caractère latin. |
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