Amezwaru

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Tawiza

 

 
 
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Pour lire les textes en tifinagh, télécharger et installer les polices Tifinagh-IRCAM (www.ircam.ma)

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Comment lire les textes  amazighs écrits en latin?

 Latin

Arabe

Imedyaten

(exemples)

a

أ

aman (eau)

b   

ب

barra (dehors)

c

ش  

cek (toi)

d       

د

imendi (orge)

dj         

دج

adji (cerveau)

e       

cek

f    

ف  

afus (main)   

g    

yegga (il a fait)

gh           

غ

aghrum (pain)

 h             

ح

ahenjir (enfant)

 i        

إ  

   ini (dire)

 j             

ج  

amjar (faucille)

k   

ك

kkar (se lever)

 l       

ل

 walu (rien)

m   

م     

tamment (miel)

n       

ن

anu (puits)

o   

ع

oan (pousser)

p     

ه

 wap (oui)

q             

ق

qim (s'asseoir)

r       

ر 

irar (jouer)

s        

س

susem (se taire)

t       

ت 

ttu (oublier)

tc      

تش

anitci (berger)

u     

ؤ

ul (coeur)

w

و  

awal (parole)

x  

خ   

axxam (maison)

y            

ي

 yis (cheval)

z    

ز

izi (mouche)

 – La lettre “v”, placée devant une consonne, la rend emphatique: “Yettu” (sans emphase) signifie “Il a oublié”, alors que “Yettvu” (avec emphase) est un prénom de femme.

– Le doublement de la consonne marque la  tension: “su” (boire); “ssu”(faire le lit - arroser)  

- La spirantisation de "d" est volontairement négligée parce qu'elle ne paraît pas pertinente. Inutile de la noter donc, puisqu'il n'y a pas risque de confusion entre deux mots comprenant un "d" occlusif et un "d" spirant. Si des cas se présentent où la distinction entre un “d” occlusif et un “d” spirant s'avère utile et pertinente, alors on note “d” spirant en ajoutant une apostrophe (’) devant la lettre “d”, ce qui donne (d’): “Pda” - d'origine arabe - avec “d” occlusif signifie "Rester tranquille"; "Pd’a", avec “d” spirant, c'est "Brouter".
- Même chose pour la lettre "t". Cependant, il y a des cas où la spirantisation de "t" est pertinente, surtout quand il s'agit de distinguer entre certains pronoms masculins et féminins. Dans ces cas, on note la spirantisation de “t” en ajoutant aussi une apostrophe (’) devant la lettre (t) qui devient (t’): Ad t’ gharegh (“Je le lis” pour le masculin); ad t gharegh (“Je la lis” pour le féminin).

(Avant le numéro 58, nous notions les “d” et “t” spirants avec les doublets “jc” et “dt”. Mais la pratique de l'écriture et de la lecture des textes en amazighs, depuis des années,  nous a convaincu  que la nouvelle notation, consistant à ajouter une apostrophe aux “d” et “t” spirants, est plus facile, plus pratique et plus simple. Pour la lecture donc des textes d'avant le numéro 58, il faut faire attention à la notation de “d” et “t” spirants qui n'est pas la même que celle des numéro 58 et les suivants).

  – Les deux affriquées “dj” et “tc” sont rendues par les  doublets ”dj” et  “tc”.

– Les  «û »; « ê » et « î » “labio-vélarisent” les consonnes qui les précèdent:

  «û» comme: “Aseggûs”; “Tammûrt”; “Yemmû” (Il est cuit); “Deg ûss...” (Dans le jour...). Le « û »   doit garder la même prononciation labio-vélarisée – une  prononciation qui se « situe »  entre le « a » et le « u » – même s’il n’est pas précédé par une consonne, comme  dans: “ûrgh” (L’or) “ûrjigh” (J’ai rêvé).

  « ê » comme dans: “Yeggêd” (Il a peur); “Yeggêj”(Il est loin).

 « î » comme dans: “Tzvekkîd” (Tu traverses); “Tessemmîd” (Tu cuis)

  Quand la consonne labio-vélarisée n’est pas suivie d'une voyelle (« û », ou «î») ou d’un schwa («ê»), c’est l’ajout ou la présence d’un « w » qui marquent la labio-vélarisation, comme dans: “Semmw” (Cuis); “Iteggw” (Il pétrit);  “Deg wfus” (Dans la main); “yeggwd it”(Il l a peur d’elle).

  Même si le « w » a une autre utilisation, nous pensons que cette deuxième utilisation, qui sert à marquer la labio-vélarisation, ne pose pas de problèmes puisque le « w » n’est utilisé ici que dans des cas particuliers où il n’est pas suivi d’une voyelle ou d’un schwa.

  Enfin, le choix de cette notation est commandé par les principes suivants:

Une écriture simple n’utilisant que les lettres latines communément connues.

Une écriture facile n’utilisant que les polices disponibles sur tout clavier ou machine à écrire en caractère latin.

Une écriture propre qui ne comporte pas de signes diacritiques alourdissant et déparant l’écriture, et déroutant, sans doute, les nouveaux apprentis; ce qui n’incite pas à apprendre et à aimer apprendre Tamazight  

 

Mamec gh ad nghar idvrisen imazighen

(Comment lire les textes amazighs)

 
 
 

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