L’identité
amazighe dans les chansons de MELLAL
Par:
Mondyir
La cause Amazighe
est aussi un sujet très présent dans
les chansons de Moha MELLAL.
Ecoutons certains
de ces poèmes où Mellal chante la langue et l’identité almazighes:
1/Awal:
La langue
Ghas cemmin ad igan
awal inw,
Ghas
cemmin, cemmin d awal inw,
Illa
ku yan g tudert nes,
Ghas
nekkin sulgh ur lligh,
Acku
urta d rurigh,
Tisura s afus.
Toi seule qui es ma
langue,
C’est
toi ma langue.
Chaqu’un vit dans
sa vie,
Sauf moi, je
n'existe pas encore.
Parce que je n’ai
pas fait retourner
Les clés à la
main.
2/Timlillay:
Les vertiges.
Ghrigh
mayd ran,
Sellagh
mayd nnan,
Zvrigh
mayd gan,
Gan
i g umlillay,
Ssaghn
i timlilay.
J'ai lu ce qu'ils
veulent,
J'ai entendu ce
qu'ils ont dit,
J'ai vu ce qu'ils
ont fait,
Ils m’ont provoqué
le vertige
Ainsi le chanteur
parle de soi môme en opposition à un groupe, mais les conditions restent les
mêmes pour tous imazighen.
Passons au deuxième
type de ces chansons:
Ussan:Les
jours.
...Ggulligh
t asigh awal inw,
Ar
is nekkat,
Sma
talwat ur telli,
Tudermagh
nella nfsta
Ar
d iligh g tudert inw
S
azrf ur itsmuren.
J'ai juré de
prendre ma parole/langue
Comme une
"arme”
Puisque la paix
n'existe pas;
Vous nous avez
enterré vivants
Jusqu'à
l'obtention de mes droits
Légitimes et inaliénables.
Anu izwan
Ibbi
yak agatu
iqqim
dig i fad
A
pa anu
As
lligh g tgit aghbalu
Ilin
waman glugeln
Wnna
d yiwi fad
yagum
dik tazdyi
Wnna
d yiwi abrid
Isu dik tatvfi
Le jour où tu était
une source
pleine d'eau;
ceux qui ont soif
se sont désaltérés
Ceux qui sont des
passagères
Ont bu du délicieux.
Conclusion:
Ces essais de
traduction est une invitation à tous imazighen pour déguster les poèmes et
la musique
de ce grand
artiste qui nous oblige à l'écouter grâce à sa calme musique dont
la maîtrise des paroles nous
fait couler les larmes de joie et de tristesse en même temps.
Il faut tenir donc
compte de cette"faiblesse", à savoir qu'il existe autant de
militants chanteurs, mais qui
sont ignorés.